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La version de la Bible utilisée sur ce site est celle de J.N. Darby (voir la préface à son édition, la préface à la traduction du Nouveau Testament de 1872, ainsi qu’une introduction par son traducteur).

Chaque livre est présenté dans son intégralité, ainsi que par chapitre, avec les notes qui s’y rapportent. Les petites marques rouges dans le texte indiquent le début de chaque verset. Le sommaire à droite permet d’aller directement à un chapitre de son choix.

Dans le menu de gauche, les liens sous « Autres formats » donnent accès au texte mis en forme pour d’autres utilisations :

  • le texte complet est le contenu sans aucune mise en forme, les références des chapitres et versets et les notes étant intégrées au texte, et les abréviations complétées, de manière à pouvoir notamment être lues par un assistant de synthèse vocale ;
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    • document au format Microsoft Word 2003, utilisable par la plupart des traitements de texte courants ;
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    • document au format e-book, pour être lisible sur les liseuses ou tablettes ;
    • fichiers sonores pour chaque chapitre, contenant le texte pouvant être écouté au format MP3.

Signes et abréviations

Les * placés devant les alinéas indiquent une division du sujet plus marquée que l’alinéa ordinaire et réunissant parfois même plusieurs chapitres, ** une division encore plus forte.

Dans les parties poétiques écrites en versets, un astérisque * sert à marquer les alinéas.

Des trois formes hébraïques, Élohim, Éloah et El, que nous rendons par « Dieu », les deux dernières sont distinguées de la première par des marques +,* ; voyez les notes à Genèse 1, 1 ; 14, 18. Ainsi « Dieu » représente Élohim, qui est la forme ordinaire ; *Dieu (Gen. 14, 18, etc.) est pour El ; +Dieu (Deut. 32, 15, etc.) pour Éloah.

Dans le Nouveau Testament, l’astérisque placé devant le mot « Seigneur », distingue les cas où ce nom correspond à « l’Éternel » (Jéhovah) de l’Ancien Testament.

Les mots que les exigences de la langue française obligent d’ajouter dans le texte pour compléter le sens, sont placés entre []. Nous indiquons de la même manière les textes douteux, les faisant précéder, dans l’Ancien Testament, de l’astérisque *.


  • A.C. : avant la naissance de Jésus Christ.
  • aj. : ajoute, ajoutent.
  • chald. : chaldéen.
  • comp. : comparez.
  • env. : environ.
  • hébr. : hébreu.
  • litt. : littéralement.
  • om. : omet, omettent.
  • ordin. : traduit d’ordinaire.
  • pl. : plusieurs, plusieurs lisent.
  • qqs. : quelques-uns, selon quelques-uns.
  • vers. : verset.
  • LXX : version grecque de l’Ancien Testament dite des « Septante ».
  • R. : texte des Elzévirs de 1633, vulgairement appelé : « Texte reçu ». Dans l’Apocalypse, ce texte est si défectueux qu’il nous a paru inutile d’en signaler les variantes d’avec celui que nous avons suivi. En général, l’indication des variantes qui, n’étant guère appréciables dans une traduction, n’ont de valeur qu’au point de vue technique ou critique, est supprimée dans cette édition.

Note sur les dates chronologiques

Les dates que l’on trouve au bas des pages dans l’Ancien Testament, suivent la chronologie généralement reçue, et sont basées tantôt sur les renseignements détaillés que donnent divers passages de l’Écriture, tantôt sur des versets tels que Exode 12, 40, 41 ; Juges 11, 26 ; 1 Rois 6, 1, qui embrassent un laps de temps considérable. Deux ou trois de ces passages seulement exigent quelques remarques. Quant aux règnes des rois de Juda et d’Israël, dont la durée est nettement indiquée, le lecteur est renvoyé à la table les résumant.

Afin de déterminer la portée de l’expression « l’habitation des fils d’Israël » (Ex. 12, 40), il faut se rappeler que la promesse de Dieu à Abram (Gen. 15, 13, 16) contient l’indication des « quatre cents ans », et ensuite l’assurance que les descendants du patriarche reviendraient à la quatrième génération au pays de Canaan. Il s’ensuit que le temps du séjour ou du pèlerinage de la famille élue doit se compter à partir des jours d’Abraham, et vraisemblablement depuis son entrée dans le pays de Canaan. Comparez aussi Actes 7, 17.

La période de « quatre cent cinquante ans », mentionnée en Actes 13, 20, paraît être un nombre rond qui comprend le temps passé depuis l’entrée dans le désert jusqu’à la fin du règne de Saül, le verset 21 servant de parenthèse, et ayant pour but d’arrêter l’attention sur l’époque que l’apôtre avait en vue, c’est-à-dire, le règne de David à qui la promesse du Roi-Sauveur avait été faite. En ce qui concerne les Juges, il faut remarquer que leur autorité ne s’exerçait souvent que sur une partie du peuple. Ainsi Éhud et Shamgar agirent parmi les tribus du midi, tandis que Debora et Barak opérèrent la délivrance dans le nord. L’allusion à Éhud plutôt qu’à Shamgar (Jug. 4, 1), prouverait que le « repos » mentionné en Juges 5, 31, doit faire partie de celui dont il s’agit dans le chapitre 3, 30, et qui se rapporte surtout aux tribus du midi. La réponse de Jephthé aux Ammonites montre que les fils d’Israël, à cette époque, n’étaient que depuis trois siècles en possession de Hesbon et d’Aroër — tout le pays compris entre l’Arnon et le Jabbok ayant été conquis, non sur les Ammonites, mais sur les Amoréens (Nomb. 21, 24-26). Enfin, ce fut pendant une partie des « quarante ans » de l’oppression des Philistins que Samson jugea Israël (Jug. 13, 1 ; 15, 20) ; cette période se termina par la victoire de Samuel (1 Sam. 7, 13).

Pour la chronologie du temps écoulé entre l’Ancien Testament et le Nouveau, nous avons à considérer les « soixante-dix semaines » de Daniel 9, 24. Une de ces « semaines » d’années se rapportant à l’avenir, il en reste soixante-neuf, c’est-à-dire quatre cent quatre-vingt-trois ans, à compter « depuis la sortie de la parole pour rétablir et rebâtir », non le temple, mais la ville de « Jérusalem ». C’est à Néhémie qu’Artaxerxès Ier donna cette autorisation, en la vingtième année de son règne ; l’état de désolation dans lequel Néhémie trouva la ville à son arrivée est soigneusement indiqué. Le verset 26 du chapitre 9 de Daniel montre que les soixante-neuf semaines ne se terminent pas avant la manifestation du Messie à Israël (Jean 1, 31), peut-être même pas avant sa mort. Il faudrait donc en déduire trente-trois ans pour arriver à la date de sa naissance, qui aurait eu lieu quatre cent cinquante ans après l’autorisation de rebâtir la ville, ou cinq cent trente ans après le retour des premiers captifs de Babylone.

D’après les indications ci-dessus, nous arrivons au résumé suivant :

  • Depuis Adam, jusqu’au déluge, l’an 600 de l’âge de Noé (Gen. 5, 3-29 ; 7, 11) : 1656 ans
  • Depuis le déluge jusqu’à la naissance de Térakh (Gen. 11, 10-25) : 222 ans
  • Lorsque son père mourut à l’âge de deux cent cinq ans, Abraham avait soixante-quinze ans : 130 ans

Ce qui fixe sa naissance en l’an du monde 2008

  • Son entrée dans le pays de Canaan eut lieu soixante-quinze ans plus tard (Gen. 12, 4) : 75 ans
  • Jusqu’à la sortie d’Égypte (Gen. 15, 13, 16 ; Ex. 12, 40) : 430 ans
  • Jusqu’à la construction du temple quatre cent quatre-vingts ans plus tard : 480 ans
  • Durée du règne de Salomon, moins trois ans déjà écoulés (1 Rois 6, 1) : 37 ans
  • Rois d’Israël et de Juda, jusqu’à la captivité de Babylone : 370 ans
  • Durée de la captivité soixante-dix ans, et jusqu’à Néhémie quatre-vingts ans : 150 ans
  • Soixante-neuf « semaines », moins trente-trois ans (Dan. 9, 26) : 450 ans

Depuis Adam, jusqu’à la naissance du Messie : 4000 ans

Pour les faits rapportés dans le Nouveau Testament, nous n’avons pas des dates chronologiques du genre de celles de l’Ancien Testament. Il était de toute importance d’indiquer d’une manière précise l’arrivée dans le monde du Messie promis, non pas toutefois selon la science humaine, mais d’après les principes prophétiques. La même sagesse divine qui arrête notre attention sur ce qui a été déjà accompli, veut que notre cœur soit tenu en éveil pendant tout l’intervalle qui s’écoule avant la dernière « semaine » de Daniel. Le Seigneur a dit : « Un peu de temps et vous ne me verrez pas, et encore un peu de temps et vous me verrez, parce que je m’en vais au Père ». Bornons-nous à rappeler comme fait historique bien établi, que la destruction de Jérusalem par les Romains eut lieu quarante ans après la mort du Sauveur (Luc 19, 41-44 ; 21, 20-24 ; 23, 28, 29).

Quelques données sur les poids et les mesures mentionnés dans la Bible

Le mot hébreu « Shékel », sicle, signifie « poids ». Employé pour peser toutes sortes de choses, il est devenu l’unité de valeur pour l’argent. On distingue deux espèces de sicles : le « sicle du sanctuaire », terme qui désigne généralement le sicle d’argent ; il pesait 14,5 grammes, selon les meilleures estimations ; puis le sicle « au poids du roi » (2 Sam. 14, 26), qui pesait environ 16,4 grammes, et d’après lequel le sicle d’or paraît avoir été évalué.

La mine était de cinquante sicles, et le talent de soixante mines.

Le sicle se divise en : Béka, ou demi-sicle (Gen. 24, 22 ; Ex. 38, 26), et Réba, ou quart de sicle (1 Sam. 9, 8). Enfin, le guéra, ou vingtième de sicle (Ex. 30, 13), le poids le plus petit, équivalait à trois quarts de gramme.

La darique perse (1 Chron. 29, 7 ; Esdr. 2, 69 ; etc.), valant vingt drachmes perses, était d’or, de la grandeur d’une pièce de dix centimes, mais beaucoup plus épaisse, et pesait 8,4 grammes.

Au temps des Romains, le sicle est devenu le « statère », qui veut dire « étalon » et qui correspondait à quatre drachmes attiques. La drachme juive était d’abord d’un demi-sicle, mais, sa valeur baissant de plus en plus, elle a été finalement remplacée par le denier romain, pièce d’argent pesant un peu moins de 5 grammes. Le denier, compté à 10, plus tard à 16 assarias (sous), était le salaire d’une journée d’ouvrier en Palestine (Matt. 20, 2).

Pour les petites monnaies de cuivre ou d’airain, on peut établir la table suivante :

Le lepton (Luc 21, 2), ou pite, pesait environ 2,2 grammes, et plus tard 1 gramme.

Le quadrant valait 2 lepta (Marc 12, 42), pesait environ 4,4 grammes et plus tard 2 grammes.

L’assarion (Matt. 10, 29), ou sou, valait 8 lepta, variait beaucoup, mais pesait approximativement un peu plus de 9 grammes.


Les petites mesures de longueur étaient prises de la main et du bras humains. Ainsi le « doigt » (Jér. 52, 21) ; la paume de 4 doigts (Ex. 25, 25 ; 1 Rois 7, 26 ; etc.) ; l’empan, que l’on estime à 3 paumes (Ex. 28, 16 ; 1 Sam. 17, 4 ; etc.) ; la coudée, qui est de 2 empans (Gen. 6, 15 ; Ex. 25 ; etc.), mesurait un peu moins d’un demi-mètre.

La coudée d’Ézéchiel, qui était d’une coudée et d’une paume, peut être estimée à 55 centimètres, ce qui donnerait à la canne une longueur de 3,33 mètres (Éz. 40, 5).

Le stade de 600 pieds grecs (Luc 24, 13), est la huitième partie d’un mille (Matt. 5, 41). Sa longueur est de 185 mètres.

Le « chemin d’un sabbat » (Act. 1, 12) est de six stades environ.


Quant aux mesures de capacité, si, selon l’évaluation rabbinique, on compte le log à six œufs de poule, ou à un tiers de litre environ, on arrive aux valeurs suivantes :