Écho du Témoignage:Cœlestia/Partie 1

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Le hier de Christ a été l’accomplissement de la rédemption. — Son demain sera d’avoir Son Église avec Lui-même dans la gloire. Mais pour aujourd’hui, Il est un Christ vivant.

Christ ne peut faire briller une seule étincelle dans le cœur d’un individu, sans que cette toute petite étincelle soit pour Dieu. Il donne la lumière, et a réglé que chacun de ses rayons reflète quelque chose pour Dieu.

Rien de plus béni que de sympathiser avec Christ dans ses pensées — que d’être capable de dire : « Je sais de quoi Christ est occupé, et ce qui est l’objet de la sollicitude de Son cœur sera l’objet de la sollicitude du mien ». Il est occupé d’un témoignage sur la terre pour Dieu ; et si seulement je suis assez petit à mes propres yeux, Il dira : « Je puis produire un rayon en vous, et vous placer précisément dans la position où il pourra briller ». Christ a présentement des pensées à l’égard de Ses brebis — si des rayons de lumière brillent sur elles, c’est afin qu’ils puissent rayonner d’elles. Il se peut que vous n’ayez qu’une lumière très petite, mais la faible lueur d’un ver luisant brille d’un vif éclat dans une nuit obscure.

Nous devons rendre témoignage d’une manière pratique à la seigneurie de Christ. Jadis nous ne sentions pas la réalité de Sa présence à la droite de Dieu comme Seigneur de tout et de tous ; maintenant c’est notre joie de savoir qu’Il l’est. Dieu opère en vous le vouloir et le faire selon Son bon plaisir, et ce bon plaisir est que toute chose, dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, se prosterne devant Son Christ. S’Il a opéré en vous, vous avez vu en Christ quelque chose qui a fait votre cœur se prosterner et désirer d’être à Lui réellement, pratiquement. L’Église est la seule chose qui puisse dire du cœur et de l’intelligence : « Qu’Il soit Seigneur ; qu’Il possède tout ! ». Il faut qu’en face du large courant qui affiche le contraire, il sorte de nous un témoignage pratique que tout Lui appartient. Le désir des saints de Dieu devrait être de rendre manifeste à tous que ce Jésus de Nazareth que l’homme a rejeté et méprisé est Seigneur de tous, à la droite de Dieu. Ils ont mis leur sceau que c’est là la place que Dieu a donnée au Nazaréen pour lequel l’homme n’eut de place que la croix ici-bas. Dieu nous amène à une scène sur laquelle il ne sera connu d’autre nom que le nom de Jésus. Tout genou fléchira devant Celui-là seul qui est Maître. Lorsqu’on réfléchit à ce que sera cette scène, de quelle petite importance (eu égard à la grandeur de la récompense) est tout ce que nous avons à traverser sur le chemin ! Ai-je à abandonner quoi que ce soit parce que mon Maître ne l’aime pas, même à m’arracher un œil ? Vaut-il la peine d’en parler, en comparaison du poids de gloire éternel et souverainement excellent vers lequel Dieu me conduit ? Nous ne cultivons pas assez la pensée de cette domination universelle et de sa proximité. Soupirons-nous après elle avec des désirs ardents ? Il n’y a pas de retard du côté de Christ : Il attend seulement que les âmes soient recueillies. Encore très peu de temps, et Il viendra et ne tardera point.

Si nous avons, vous et moi, pris la position de gens qui reconnaissent Christ comme Seigneur, sûrement il en résultera pour nous quelque peu de souffrance. S’Il est Seigneur sur moi, je dois faire tout pour Lui plaire, et sûrement je déplairai à des amis. Quant à ceci il faut que j’en prenne mon parti, mais non quant à cela, coûte que coûte, s’Il est le Maître.

Dieu prend l’éclatante lumière qui brille en la face de Jésus Christ, et la fait briller en nos cœurs. Il est la parfaite expression, le type parfait, la substance même de tout ce qui agréable à Dieu. Nous sommes en Lui, et Sa nature doit couler par nous. Il nous a amenés dans la lumière et la sainteté de la maison du Père ; et parce que nous avons communion avec Lui nous pouvons nous retourner vers Lui et rejeter sur Lui toute souffrance, tout chagrin.

Est-ce que vous projetez tout autour de vous, dans vos voies, un tel reflet de la vie de Christ qu’on ne puisse vous comprendre si l’on n’a pas la connaissance de Christ ? Le cœur de Christ était toujours dans le ciel pendant qu’Il était sur la terre, et tout Lui venait dans toute la saveur de l’amour du Père. Il était d’un seul et même cœur, d’un seul et même esprit avec le Père. J’ai besoin d’être comme Christ, j’ai besoin que le monde dise : « Tel Maître, tel serviteur ». Ce que désire et veut aujourd’hui le Seigneur Jésus, c’est d’avoir ici-bas un peuple qui Le manifeste dans ses voies, ses pensées et ses actes ; qui dise d’une manière intelligente et pratique ce qu’Il est.

Il n’y eut jamais sur la terre personne d’aussi heureux que Christ, parce qu’Il envisageait toute chose en rapport avec le dessein de Dieu et la volonté de Dieu ; et plus la douleur était grande, plus ses flots élevés Lui brisaient le cœur, plus aussi cela se voyait. Il y avait toujours quelque expression de louange, quelque recours au Père qui faisait voir que la joie intérieure demeurait intacte comme une source secrète de rafraîchissement. Il était à l’étroit jusqu’à ce que la volonté du Père fût accomplie dans Sa mort sur la croix.

L’eau était dans le rocher, mais jusqu’à ce qu’il fût frappé il ne donnait point d’eau. — Il en fut de même de Christ. Et maintenant Il nous est révélé dans le ciel, comme le Fils éternel de Dieu qui fut frappé pour nous, et nous pouvons nous tourner vers Lui et dire : « Voilà notre source d’eau vive, Il est à nous. Nous avons trouvé en Lui la vie éternelle comme une fontaine d’eau jaillissante ». Tout le long de la traversée du désert, l’eau ne cessa pas de couler pour étancher leur soif, pour les rafraîchir ; tout le long du chemin, et cela parlait précieusement de Christ.

En Christ la fraîcheur du cœur fut toujours la même. Nous nous trouvons, vous et moi, fatigués dans notre expérience du désert, mais le cœur de Christ n’est jamais fatigué, il est attaché à l’Épouse avec autant de fraîcheur d’affection que lorsque Dieu nous élut en Lui avant la fondation du monde.

Quel que soit l’objet sur lequel l’esprit se fixe fortement et vers lequel il se tourne toujours, il laisse son empreinte sur l’esprit ; si mes pensées et mes sentiments sont fixés sur Christ, je reçois l’empreinte de Christ. Si je me tourne sans cesse vers Lui dans toute Sa céleste mesure d’amour, j’en recevrai l’empreinte ; et si mon âme s’élève alors vers Christ dans cette fraîcheur d’amour qui peut dire : « Viens, Seigneur Jésus », il y aura Sa réponse dans toute sa fraîcheur : « Oui, je viens bientôt ». Il ne nous oublie pas dans notre travail à travers le désert et les sables du désert ; Il est avec nous tout le long du chemin, et toute fraîcheur est en Lui. Si mon cœur se tourne vers le cœur de Christ, le cœur du Fils de Dieu, je trouve ce cœur plus démesurément plein d’amour que le mien — là il y a constamment l’amour dans toute sa fraîcheur. Il se peut que je sois un pèlerin harassé, je trouverai là de la fraîcheur — une source d’eau froide pour me rafraîchir juste quand je suis épuisé dans le désert. Oh ! l’amour du cœur de Christ qui ne connaît ni fatigue, ni pas traînants, ni mains défaillantes ! Je puis sans cesse me tourner vers Lui, et dire : « Viens ! ». Son cœur est toujours prêt à répondre : « Oui, je viens bientôt ». Oh ! la fraîcheur de l’amour de Christ et la limpidité de cette eau qui coule éternellement avec une pureté et une fraîcheur incomparables !

Si nous savons rattacher le désert à notre grand souverain Sacrificateur dans le ciel, il se peut que nous sentions encore l’amertume des épreuves du désert, mais nous savourerons à chaque pas du chemin la douceur de la sympathie de Christ. L’action présente du Seigneur Jésus est indispensable pour goûter ou conserver une bénédiction quelconque. Où se trouva-t-il jamais une seule bénédiction, si ce n’est dans la main de Christ ? Pourriez-vous en désirer quelque autre que ce qu’Il donne ?

Pouvez-vous ne pas répandre des besoins devant Christ, Celui qui donne, Celui qui guérit ? Les croyants contristent l’Esprit en ne pas usant de Christ, et alors il faut que Dieu les oblige à le faire. Il savait de quelle manière amener Paul à effrayer le geôlier de Philippe. Sais-je ce que Christ là-haut a à faire avec mon cœur individuellement ? Y a-t-Il regardé dedans aujourd’hui ? Y a-t-Il aperçu de l’éclat ou de la froideur pour Lui-même ? Eh bien, Il n’a pas la moindre confiance dans les sentiments du cœur. Il sait ce qu’il est, qu’il paraisse brillant ou non ; toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui à qui nous avons à faire. Il ne se fie pas à mon cœur, mais Il dit : « Je veux vous donner tout ce qui est dans mon cœur d’amour ».

Je vois le cœur de Christ ému de compassion envers les pauvres pécheurs — je ne vois pas les cœurs des pauvres pécheurs soupirant après Christ.

Lorsque Christ rencontre un pécheur et lui donne la paix, la seule chose à laquelle Il pense est Son propre sang, et quant à tout ce qu’on y ajouterait, Il ne saurait vouloir que le repousser. Ah ! il n’est pas de nom auquel Jésus de Nazareth réponde avec plus d’empressement cordial que le nom de Sauveur — il n’est pas devenu pour Lui un nom commun. Toute gloire peut Lui appartenir, mais au-dessus de tout plane entre Lui et Dieu ce nom de Sauveur, Lui, « le Dieu Sauveur », « la rédemption par son sang » ! Ah ! il y a là quelque chose qui a une voix pour l’âme, la pensée que ce Dieu Sauveur, en qui nous avons la rédemption, est Celui qui doit posséder toute gloire. Rentré chez vous, prenez-vous vos délices dans la gloire de Christ ? Heureux, non seulement parce que vous êtes sauvé, mais parce que vous voyez ce qu’Il est — quel Sauveur vous avez obtenu ! Être sauvé n’est rien, devant l’éclat de la gloire qui rayonne de Christ Sauveur ; c’est parce qu’Il est ce qu’Il est que nous avons la rédemption par Son sang.

Déposera-t-Il jamais Son caractère de Rédempteur ? L’expression « l’Agneau au milieu du trône » Le signale comme conservant encore d’une manière manifeste Sa gloire de rédemption, alors qu’il nous sera échu de remplir un autre rôle. Arrivé à Canaan, Israël eut à réaliser un lot différent de celui d’Israël dans le désert, mais c’était encore sa gloire d’être le peuple d’un Dieu rédempteur. Quand vous serez dans la gloire, chacun de vous sera comme un monument qui dira la gloire de rédemption du Dieu rédempteur. Dieu voit dans la rédemption une de Ses pensées les plus chères à Son propre cœur : elle proclame Sa gloire la plus élevée, toute concentrée en Christ conformément à Son dessein éternel. Est-ce cette gloire dans la personne de Christ qui remplit votre âme ? Lorsque vous parlez sur toutes les gloires qui s’attachent à la personne de ce Christ, vous dites-vous à vous-même : Ah ! c’est Celui en qui j’ai la rédemption par Son sang, savoir la rémission des péchés ?

Dieu nous a placés en Son Fils, nous a cachés en Lui. Comme Moïse fut placé dans l’ouverture du rocher, de même Dieu nous a placés en Christ.

Si je suis caché en Christ, il ne peut y avoir de condamnation pour moi. Dieu peut-Il condamner ce qui est en Son Fils ? Peut-Il trouver en Lui quelque faute ? Satan ne saurait s’élever contre quelqu’un qui est en Christ : toute condamnation reviendra contre Satan, il n’y en a aucune pour moi. Je me réjouis en Christ comme esprit vivifiant, non pas simplement comme Celui qui m’a retiré d’Égypte, mais comme Celui avec lequel je suis uni en vie. Celui qui a été frappé sur le Calvaire est ressuscité des morts, esprit vivifiant dans le ciel. La mort peut être empreinte sur chaque atome du premier Adam en moi, mais l’Esprit de vie dans le dernier Adam m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; je sais par là que Christ est ma vie, que le fleuve de vie coule de Lui à moi, me conduisant dans la vie dans l’Esprit, parce que l’Esprit de Dieu habite en moi, et que je ne suis pas dans la chair mais dans l’Esprit.

Christ est le rocher frappé, et l’eau de la vie coule de Christ à travers mon âme, rendant témoignage des choses célestes ; et si la vie éternelle coule à travers un corps mort à cause du péché, elle donnera néanmoins une immense puissance de joie dans le Seigneur. Qu’est devenue l’ineffable joie des premiers chrétiens ? Pourquoi les chrétiens en manquent-ils aujourd’hui, sinon parce qu’ils n’ont pas appris à laisser le premier Adam pour le dernier Adam — parce qu’ils n’ont pas appris à marcher comme marchaient les premiers chrétiens ? Ne sentez-vous pas un manque du Saint Esprit en puissance ? un manque de marche, l’âme remplie du ciel ? Et si cela fait défaut, n’est-ce pas à cause que nous n’avons pas appris que tout ce qui est du moi est un dur rocher par lequel tout ce qui est de Christ doit couler, pour faire voir comment tout ce qui appartient au moi doit être mis de côté ? Oh ! ne vous contentez pas du christianisme ordinaire, mais dites d’un cœur humble et pénétré : « Si personne d’autre n’a son cœur aux choses célestes, pourquoi n’y aurais-je pas le mien ? Si les autres ne sont pas pleins du Saint Esprit, pourquoi ne le serais-je pas ? ». Je vous supplie de ne pas jouer avec vos bénédictions. Dieu a pourvu pour vous à une joie qui remplisse vos âmes jusqu’à déborder si vous marchez par l’Esprit et non par la chair. Il n’y a pas d’altération dans la joie de Christ — pas un nuage sur Lui : notre bénédiction n’est pas inférieure à la sienne. Oh ! que la puissance du Saint Esprit opère dans nos cœurs de telle sorte que nous connaissions la plénitude de la source de bénédiction en Lui, regardant à Dieu pour nous introduire dans la jouissance des fleuves de rafraîchissement qui sont dans le Fils de Son amour.

S’il ne se trouvait pas en Pierre un clou auquel on pût suspendre la moindre chose, il y avait pour lui la bénédiction de marcher après l’Agneau de Dieu, L’admirant et L’adorant, Le voyant faire parfaitement la volonté du Père, et à chaque pas se révélant un nouveau rayon de l’esprit du Père, un nouveau rayon de la beauté et de la gloire du Fils unique du Père ; des fleuves de grâce coulant sans cesse de Lui. Et s’il se tenait abrité derrière Lui, Pierre serait capable de traverser la vallée de souffrance, son sentier plein de lumière jusqu’à la fin. Dans l’Apocalypse, nous trouvons une ligne de vérité toute différente. Ce n’était pas assez pour Jean de dire : « Mon cœur est pénétré d’étonnement et d’adoration devant la personne du Seigneur ici-bas en voyant toute Sa beauté et Sa grâce » ; il pouvait ajouter encore : « Je suis laissé ici-bas les reins ceints pour connaître ce que c’est que la communion des souffrances de ce Seigneur Jésus ». Ce n’était pas Jean abrité derrière cet Agneau de Dieu — ni Jean enseignant et allant çà et là, comme son divin Maître — mais souffrant et jeté à Patmos ; rejeté, eût-il pu lui paraître, hors de tout service. C’est très doux et très précieux de pouvoir rattacher au Seigneur Jésus ce qui amène à souffrir, comme Jean pouvait dire : « J’étais dans Patmos pour la parole de Dieu et pour le témoignage de Jésus Christ ». Si nous rendions plus réellement et plus fidèlement témoignage que toute puissance dans le ciel et sur la terre Lui appartient, nous serions tenus pour fous ; la colère du monde serait excitée, absolument comme elle le fut quand le peuple Le salua comme Roi. Notre position, dans la place où Il est rejeté, est celle de serviteurs présentant la parole de vie ; la patience dans la tribulation est la qualité nécessaire : attendre de connaître Ses pensées. Nos pieds sont sur la terre où étaient ceux de Jean, et rien ne fera pour nous aujourd’hui si ce n’est de participer à l’affliction au règne et à la patience de Jésus Christ. Toute bénédiction vient de la main du Père, mais les détresses et Patmos viennent de celle de l’homme.

En tant que vivifié par Christ, la question est ceci : Est-ce que je marche d’une manière digne de Lui-même ? Je dois juger comme quelqu’un qui marche avec Dieu dans la lumière ; comme prenant ma place en présence de Dieu non pas comme étranger mais comme fils, toutes les pensées de mon cœur obtenant Son approbation. Étant, comme je le suis, dans le désert, enfermé entre la croix et la gloire qui vient, j’ai reçu le privilège de tout amener à la lumière et de le juger ? Je crois que rien ne montre mieux la mesure de vigueur et de puissance de vie spirituelle que nous possédons, que la manière dont nous amenons à la lumière pour être jugé, non pas ce qui peut se voir au-dehors, mais tout ce qu’il y a au-dedans, en fait de sources cachées, mettant à nu nos pensées et nos motifs. Combien souvent dans une action que l’homme pouvait louer, n’y a-t-il pas eu une pensée, un motif qui n’était pas digne de Christ dans la lumière ! Si nous jugeons tout ce qui se manifeste là, nous pouvons être co-ouvriers avec Dieu dont le dessein à l’égard de nos âmes est de nous former pour Christ. Comment pourrait-il y avoir de la joie, si l’âme se repose simplement dans l’œuvre de Christ sans se préoccuper de savoir si on marche d’une manière digne de la position dans laquelle cette œuvre nous a placés ? Supposez que je relâche sur les reins la ceinture de la vérité, qu’en résultera-t-il ? Qu’il se passera dans l’âme des choses indignes de la mort de Christ, des choses non en harmonie avec elle. Dois-je permettre cela ? Impossible que Dieu le permette ; et si je ne le juge pas, Dieu le jugera. Ah ! prenons-y garde, nous qui savons que telle est notre place, qui savons quelle place heureuse et bénie c’est — une place où rien ne nous force d’attirer sur nous la discipline de la main de Dieu, mais où nous pouvons demeurer dans la lumière, ayant puissance pour nous juger nous-mêmes et passer condamnation sur tout ce qui en nous n’est pas digne de Christ, comme des vaisseaux qui doivent être gardés purs dans la lumière qui rend manifeste toute tache.