Année 1, 2 mai

Exode 20, 18-26 ; 21, 1-6

* Et tout le peuple aperçut les tonnerres, et les flammes, et le son de la trompette, et la montagne fumante ; et le peuple vit [cela], et ils tremblèrent et se tinrent loin, et dirent à Moïse : Toi, parle avec nous, et nous écouterons ; mais que Dieu ne parle point avec nous, de peur que nous ne mourions. Et Moïse dit au peuple : Ne craignez pas ; car c’est afin de vous éprouver que Dieu est venu, et afin que sa crainte soit devant vos yeux, pour que vous ne péchiez point. Et le peuple se tint loin ; et Moïse s’approcha de l’obscurité profonde où Dieu était. Et l’Éternel dit à Moïse : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : Vous avez vu que j’ai parlé avec vous des cieux. Vous ne ferez point de dieux d’argent à côté de moi, et vous ne vous ferez pas des dieux d’or. Tu me feras un autel de terre, et tu sacrifieras dessus tes holocaustes et tes sacrifices de prospérités, ton menu et ton gros bétail. En tout lieu où je mettrai la mémoire de mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai. Et si tu me fais un autel de pierres, tu ne le bâtiras point de pierres taillées ; car si tu lèves ton ciseau dessus, tu le profaneras. Et tu ne monteras point à mon autel par des degrés, afin que ta nudité n’y soit pas découverte.

* Ce sont ici les jugements que tu placeras devant eux :

Si tu achètes un serviteur hébreu, il servira six années, et, la septième, il sortira libre, gratuitement. S’il est venu seul, il sortira seul ; s’il avait une femme, sa femme sortira avec lui. Si son maître lui a donné une femme, et qu’elle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et lui, il sortira seul. Mais si le serviteur dit positivement : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre ; alors son maître le fera venir devant les juges, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon ; et il le servira à toujours.


Cette scène (v. 18-21) se trouve rappelée en Hébreux 12, 19 pour montrer la différence avec la position du croyant sous la grâce. À celui-ci, il n’est plus commandé de faire quoi que ce soit, mais de croire en Jésus qui a tout fait. La fin du chapitre, d’ailleurs, ne nous montre pas l’homme dans la position de quelqu’un qui fait des œuvres, mais dans celle d’un adorateur. Il est clair que Sinaï n’est pas le lieu où Dieu et le pécheur peuvent se rencontrer (v. 24). Le verset 25 nous enseigne que les œuvres et les ordonnances de l’homme n’ont aucune place dans le culte selon Dieu. Enfin, selon le verset 26, nul ne doit s’élever au-dessus de ses frères ; la chair serait visible à sa honte. — Sous l’image du serviteur hébreu (chap. 21, 2-6), nous reconnaissons le Seigneur Jésus (comp. Zach. 13, 5, 6). Homme obéissant, qui seul a accompli la loi, ce parfait Serviteur aurait pu sortir libre, remonter au ciel sans passer par la mort. Mais Il y aurait été seul. Or, dans Son amour infini, Christ voulait la compagnie d’une Épouse. Alors Il a payé le prix nécessaire. Son sang versé, Ses blessures, en sont le gage, proclamant pour l’éternité l’abaissement volontaire de Celui qui prit « la forme d’esclave » (Phil. 2, 7) et qui, jusque dans la gloire, se plaira à servir les siens (Luc 12, 37).