Année 1, 4 mai

Exode 22, 21-31 ; 23, 1-5

Tu ne traiteras pas mal et tu n’opprimeras pas l’étranger ; car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. Vous n’affligerez aucune veuve, ni aucun orphelin. Si, en quoi que ce soit, tu les affliges, et qu’ils crient à moi, certainement j’entendrai leur cri ; et ma colère s’embrasera, et je vous tuerai par l’épée, et vos femmes seront veuves, et vos enfants orphelins.

Si tu prêtes de l’argent à mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu ne seras pas avec lui comme un usurier ; vous ne lui imposerez pas d’intérêt. Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant que le soleil soit couché ; car c’est sa seule couverture, son vêtement pour sa peau : dans quoi coucherait-il ? Il arrivera que, quand il criera à moi, je l’écouterai ; car je suis miséricordieux.

Tu n’outrageras pas les juges, et tu ne maudiras pas le prince de ton peuple.

Tu ne différeras point [à m’offrir de] l’abondance de ton [grenier] et de ce qui coule de ton pressoir. Le premier-né de tes fils, tu me le donneras. Tu feras ainsi de ton bœuf et de ton menu bétail : il sera sept jours avec sa mère ; le huitième jour, tu me le donneras. Et vous me serez des hommes saints, et vous ne mangerez point de la chair déchirée aux champs ; vous la jetterez aux chiens.

Tu ne feras pas courir de faux bruits. Tu ne donneras pas la main au méchant, pour être un témoin inique. Tu n’iras pas après la foule, pour mal faire ; et tu ne répondras pas dans un procès en penchant du côté de la foule, pour faire fléchir [le jugement]. Et tu ne favoriseras pas le pauvre dans son procès.

Si tu rencontres le bœuf de ton ennemi, ou son âne, égaré, tu ne manqueras pas de le lui ramener. Si tu vois l’âne de celui qui te hait couché sous son fardeau, tu te garderas de l’abandonner ; tu ne manqueras pas de le délier avec lui.


Des ordonnances complétant la loi se suivent, du chapitre 21 à la fin du chapitre 23. L’Éternel, dans Sa parfaite sagesse, prévoit tout ce qui peut arriver, et entre dans les circonstances les plus ordinaires de la vie des siens : le gage d’un pauvre, la rencontre d’un bœuf égaré… Nous Le voyons prendre la défense des faibles, les mettre sous Sa protection. — Pour nous chrétiens, à côté des vérités fondamentales concernant notre Sauveur et notre salut, nous avons aussi, dans l’inépuisable Parole de Dieu, des instructions pour notre vie de tous les jours. Mais, à la différence du peuple d’Israël, le Saint Esprit nous a été donné. Il habite dans le croyant et lui fait connaître la volonté de Dieu justement pour tous les détails pratiques de sa vie journalière. Il ouvre son intelligence, lui montre ce qu’il doit faire et ce dont il doit s’abstenir. La Bible est donc tout autre chose qu’un recueil de règles, une suite de défenses et de permissions. Elle révèle un Dieu d’amour, un Père dont nous sommes invités à reproduire le caractère. « Je suis miséricordieux », dit-Il de Lui-même au verset 27 fin. « Soyez donc miséricordieux, comme aussi votre Père est miséricordieux », enseignera le Seigneur Jésus (Luc 6, 36).