Année 1, 29 juin

Lévitique 12, 1-8 ; 13, 1-8

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël, en disant : Si une femme conçoit et enfante un fils, elle sera impure sept jours ; elle sera impure comme aux jours de l’impureté de ses mois. Et au huitième jour on circoncira la chair du prépuce de l’[enfant]. Et elle demeurera trente-trois jours dans le sang de sa purification ; elle ne touchera aucune chose sainte, et ne viendra pas au sanctuaire, jusqu’à ce que les jours de sa purification soient accomplis. Et si c’est une fille qu’elle enfante, elle sera impure deux semaines, comme dans sa séparation, et elle demeurera soixante-six jours dans le sang de sa purification. Et quand les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille, elle amènera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation, un agneau âgé d’un an pour holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle pour sacrifice pour le péché ; et il présentera ces choses devant l’Éternel, et fera propitiation pour elle, et elle sera purifiée du flux de son sang. Telle est la loi de celle qui enfante un fils ou une fille.

Et si ses moyens ne suffisent pas pour trouver un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l’un pour l’holocauste, et l’autre pour le sacrifice pour le péché ; et le sacrificateur fera propitiation pour elle, et elle sera pure.

* Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron, disant : Si un homme a dans la peau de sa chair une tumeur, ou une dartre, ou une tache blanchâtre, et qu’elle soit devenue, dans la peau de sa chair, une plaie [comme] de lèpre, on l’amènera à Aaron, le sacrificateur, ou à l’un de ses fils, les sacrificateurs ; et le sacrificateur verra la plaie qui est dans la peau de sa chair ; et si le poil dans la plaie est devenu blanc, et si la plaie paraît plus enfoncée que la peau de sa chair, c’est une plaie de lèpre ; et le sacrificateur le verra, et le déclarera impur. Et si la tache dans la peau de sa chair est blanche, et si elle ne paraît pas plus enfoncée que la peau, et si le poil n’est pas devenu blanc, le sacrificateur fera enfermer pendant sept jours [celui qui a] la plaie ; et le sacrificateur le verra le septième jour : et voici, la plaie est demeurée à ses yeux au même état, la plaie ne s’est pas étendue dans la peau ; alors le sacrificateur le fera enfermer pendant sept autres jours. Et le sacrificateur le verra pour la seconde fois, le septième jour : et voici, la plaie s’efface, et la plaie ne s’est pas étendue dans la peau ; alors le sacrificateur le déclarera pur : c’est une dartre ; et il lavera ses vêtements, et sera pur. Mais si la dartre s’est beaucoup étendue dans la peau, après qu’il aura été vu par le sacrificateur pour sa purification, il sera vu une seconde fois par le sacrificateur ; et le sacrificateur le regardera : et voici, la dartre s’est étendue dans la peau ; alors le sacrificateur le déclarera impur : c’est une lèpre.


Comme pour nous montrer que les ressources divines ont devancé l’apparition du péché, le Lévitique considère les sacrifices et la sacrificature avant le péché lui-même. Le chapitre 11 nous a appris à veiller pour ne pas être contaminés par l’impureté extérieure. Mais le mal n’est pas seulement autour de nous, il est également en nous ; l’ennemi est dans la place. Le chapitre 12 nous fait prendre conscience de son caractère héréditaire. « Voici, j’ai été enfanté dans l’iniquité, et dans le péché ma mère m’a conçu » (Ps. 51, 5). La nature pécheresse d’Adam s’est transmise à toute sa race ; un petit enfant nouveau-né est un pécheur en puissance, avant d’avoir commis encore aucun acte coupable. Et il a besoin, comme un adulte, du sacrifice de Christ. — Les chapitres 13 et 14 traitent de la lèpre, qui représente toujours le péché sous son caractère de souillure. La lèpre : maladie rongeante, contagieuse, affreuse à voir, supprimant la sensibilité, et qu’on ne pouvait pas guérir ! Aux yeux de Dieu, le péché présente ces différents traits. Il se traduit en actes et en paroles, hélas, même chez des croyants, nous ne le savons que trop ! Exemples : en Marie, la médisance (Nomb. 12, 10) ; en Guéhazi, la convoitise et le mensonge (2 Rois 5, 27) ; en Ozias, l’orgueil spirituel (2 Chron. 26, 20).