Année 1, 8 août

Nombres 7, 1-17, 84-88

* Et il arriva, le jour où Moïse eut achevé de dresser le tabernacle, et qu’il l’eut oint et sanctifié avec tous ses ustensiles, et l’autel avec tous ses ustensiles, et qu’il les eut oints et sanctifiés, que les princes d’Israël, chefs de leurs maisons de pères, princes des tribus, qui avaient été préposés sur ceux qui furent dénombrés, présentèrent [leur offrande]. Ils amenèrent leur offrande devant l’Éternel : six chariots couverts et douze bœufs, un chariot pour deux princes, et un bœuf pour un [prince] ; et ils les présentèrent devant le tabernacle.

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Prends d’eux [ces choses], et elles seront employées au service de la tente d’assignation, et tu les donneras aux Lévites, à chacun en proportion de son service. Et Moïse prit les chariots et les bœufs, et les donna aux Lévites. Il donna deux chariots et quatre bœufs aux fils de Guershon, en proportion de leur service ; et il donna quatre chariots et huit bœufs aux fils de Merari, en proportion de leur service, — sous la main d’Ithamar, fils d’Aaron, le sacrificateur. Et il n’en donna pas aux fils de Kehath, car le service du lieu saint leur appartenait : ils portaient sur l’épaule.

Et les princes présentèrent [leur offrande pour] la dédicace de l’autel, le jour où il fut oint : les princes présentèrent leur offrande devant l’autel. Et l’Éternel dit à Moïse : Ils présenteront, un prince un jour, et un prince l’autre jour, leur offrande pour la dédicace de l’autel.

Et celui qui présenta son offrande le premier jour, fut Nakhshon, fils d’Amminadab, de la tribu de Juda ; et son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; un bouc, en sacrifice pour le péché ; et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande de Nakhshon, fils d’Amminadab.

Telle fut, de la part des princes d’Israël, [l’offrande pour] la dédicace de l’autel, au jour où il fut oint : douze plats d’argent, douze bassins d’argent, douze coupes d’or ; chaque plat d’argent était de cent trente [sicles], et chaque bassin de soixante-dix : tout l’argent des vases fut de deux mille quatre cents [sicles], selon le sicle du sanctuaire. Douze coupes d’or, pleines d’encens, chacune de dix [sicles], selon le sicle du sanctuaire : tout l’or des coupes, de cent vingt [sicles]. Tout le bétail pour l’holocauste fut : douze taureaux, douze béliers, douze agneaux âgés d’un an, et leurs offrandes de gâteau ; et douze boucs, en sacrifice pour le péché. Et tout le bétail pour le sacrifice de prospérités fut : vingt-quatre taureaux, soixante béliers, soixante boucs, soixante agneaux âgés d’un an. Telle fut [l’offrande pour] la dédicace de l’autel, après qu’il fut oint.


Ce long chapitre est consacré aux offrandes des douze princes. Les premières : six chariots et douze bœufs destinés aux Lévites, nous parlent de l’aide pratique que nous pouvons apporter aux serviteurs du Seigneur pour faciliter leur ministère : hospitalité, déplacements etc… Ces offrandes, remises aux Lévites « à chacun en proportion de son service » (v. 5), rappellent que le Seigneur fournit toujours aux siens les moyens d’accomplir la tâche qu’Il leur a confiée. Puis viennent les offrandes pour la dédicace de l’autel. Servir les frères, les aider matériellement, n’est pas tout. Ces plats, bassins, coupes, remplis jusqu’aux bords de ce qui parle des perfections et du parfum excellent de Christ, correspondent au culte des vrais adorateurs. Les divers sacrifices en font aussi partie, et évoquent les aspects variés de l’œuvre de la croix. Mais pourquoi Dieu consacre-t-Il tant de place à ces offrandes, alors que tout pouvait être résumé par un seul paragraphe ? Comprenons-le : Il donne sa pleine valeur à ce qu’apporte chacun, et n’omet rien de ce qui est fait pour Lui. Ne craignons donc pas les répétitions, et souvenons-nous que le Père, Lui, n’est jamais fatigué par l’énumération des gloires de Son Bien-aimé.