Année 1, 3 octobre

Deutéronome 3, 18-29

Et, en ce temps-là, je vous commandai, disant : L’Éternel, votre Dieu, vous a donné ce pays pour le posséder ; vous passerez équipés devant vos frères, les fils d’Israël, vous tous, les hommes valides. Seulement, vos femmes, et vos enfants, et vos troupeaux — je sais que vos troupeaux sont nombreux — demeureront dans vos villes que je vous ai données, jusqu’à ce que l’Éternel ait donné du repos à vos frères comme à vous, et qu’eux aussi possèdent le pays que l’Éternel, votre Dieu, leur donne au-delà du Jourdain ; alors vous retournerez chacun dans sa possession, que je vous ai donnée. Et je commandai à Josué en ce temps-là, disant : Tes yeux ont vu tout ce que l’Éternel, votre Dieu, a fait à ces deux rois ; l’Éternel fera ainsi à tous les royaumes où tu vas passer. Ne les craignez pas ; car l’Éternel, votre Dieu, est celui qui combat pour vous.

Et en ce temps-là, je suppliai l’Éternel, disant : Seigneur Éternel ! tu as commencé à faire voir à ton serviteur ta grandeur et ta main forte, car quel est le *Dieu, dans les cieux et sur la terre, qui fasse [des œuvres] comme tes œuvres et selon ta force ? Que je passe, je te prie, et que je voie ce bon pays qui est au-delà du Jourdain, cette bonne montagne, et ce Liban. — Et l’Éternel fut irrité contre moi à cause de vous, et il ne m’écouta point ; et l’Éternel me dit : C’est assez, ne me parle plus de cette affaire. Monte au sommet du Pisga, et élève tes yeux vers l’occident, et vers le nord, et vers le midi, et vers le levant, et regarde de tes yeux ; car tu ne passeras pas ce Jourdain. Mais commande à Josué, et fortifie-le et affermis-le ; car lui, passera devant ce peuple, et lui, les mettra en possession du pays que tu verras.

Et nous habitâmes dans la vallée, vis-à-vis de Beth-Péor.


Certaines personnes regrettent toute leur vie d’avoir manqué d’ardeur au temps de leur scolarité ! Et les parents, pas toujours écoutés, avertissent leurs enfants qu’ils travaillent pour eux-mêmes, et que des études médiocres risquent fort d’être sanctionnées par une carrière médiocre ; ils engagent tout leur avenir. N’en est-il pas ainsi du chrétien ? Avec cette différence, que la vie entière constitue ses années d’école. S’il est un élève paresseux, un amateur manquant de saine ambition, s’il « ne voit pas loin », l’entrée dans le royaume céleste ne lui sera pas « richement donnée » ; il subira une perte éternelle (2 Pier. 1, 9, 11). Les fils de Ruben et de Gad nous instruisent à cet égard. Ce n’est pas parce qu’ils entrent les premiers en possession de leur héritage, qu’ils ont la meilleure part. Bien au contraire ! C’est au-delà du Jourdain que sont « le bon pays » et « la bonne montagne » (v. 25). Moïse le sait bien. Quel contraste entre le cher conducteur, dont le cœur est au-delà du Jourdain, mais à qui il n’est pas permis d’entrer, et ces deux tribus et demie, qui elles, pourraient pénétrer en Canaan, mais n’en ont aucunement le désir ! Et votre cœur, cher ami, où se trouve-t-il ? Dans le ciel avec Jésus, ou sur la terre avec les choses visibles et passagères (Luc 12, 34) ?