Année 1, 20 octobre

Deutéronome 12, 20-32

Quand l’Éternel, ton Dieu, aura étendu tes limites, comme il te l’a promis, et que tu diras : Je mangerai de la chair, parce que ton âme désirera de manger de la chair, tu mangeras de la chair, selon tout le désir de ton âme. Si le lieu que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi pour y mettre son nom est loin de toi, alors tu sacrifieras de ton gros et de ton menu bétail, que l’Éternel t’aura donné, comme je te l’ai commandé, et tu en mangeras dans tes portes, selon tout le désir de ton âme ; comme on mange de la gazelle et du cerf, ainsi tu en mangeras : celui qui est impur et celui qui est pur en mangeront également. Seulement, tiens ferme à ne pas manger le sang, car le sang est la vie ; et tu ne mangeras pas l’âme avec la chair. Tu n’en mangeras pas, tu le verseras sur la terre, comme de l’eau. Tu n’en mangeras pas, afin que tu prospères, toi et tes fils après toi, parce que tu auras fait ce qui est droit aux yeux de l’Éternel. Toutefois les choses que tu auras sanctifiées, qui seront à toi, et celles que tu auras vouées, tu les prendras, et tu viendras au lieu que l’Éternel aura choisi ; et tu offriras tes holocaustes, la chair et le sang, sur l’autel de l’Éternel, ton Dieu, et le sang de tes sacrifices sera versé sur l’autel de l’Éternel, ton Dieu, et tu en mangeras la chair. Prends garde à écouter toutes ces paroles que je te commande, afin que tu prospères, toi et tes fils après toi, à toujours, parce que tu auras fait ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel, ton Dieu.

Quand l’Éternel, ton Dieu, aura retranché devant toi les nations vers lesquelles tu entres pour les posséder, et que tu les posséderas, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne sois pris au piège pour faire comme elles, après qu’elles auront été détruites devant toi, et de peur que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? et je ferai de même, moi aussi. Tu ne feras pas ainsi à l’Éternel, ton Dieu ; car tout ce qui est en abomination à l’Éternel, ce qu’il hait, ils l’ont fait à leurs dieux ; car même ils ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles à leurs dieux. Toutes les choses que je vous commande, vous prendrez garde à les pratiquer. Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien.


Par la bouche de Moïse, l’Éternel vient de rappeler que, le premier, Il a droit au service des siens. Mais Il n’est jamais leur débiteur. Aussitôt qu’ils Lui ont rendu ce qui Lui revient, Il se révèle comme un Dieu plein de bonté, qui pourvoit à leur nourriture, et entre avec tendresse dans les circonstances de leur vie quotidienne. Ce qui n’autorise pas les croyants à agir à leur guise ! « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Cor. 10, 31). Le Nouveau Testament confirme à l’enfant de Dieu qu’il doit s’abstenir de manger du sang, et se tenir à l’écart des souillures des idoles (lire Act. 15, 20). Cette dernière défense fait partie des soins de Dieu envers Son peuple. Soyons sûrs que, si le Seigneur nous interdit quelque chose, ce n’est jamais pour nous imposer arbitrairement une privation, mais pour éviter que nous ne soyons « pris au piège » (v. 30). Ce même verset nous apprend que le premier pas dans le chemin de l’idolâtrie est souvent la curiosité. « Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? ». S’intéresser au mal est un signe que notre conscience n’a pas été profondément atteinte, et nous fait entrer désarmé sur le territoire de Satan.