Année 1, 17 décembre

Josué 13, 1-14

* Et Josué était vieux, avancé en âge, et l’Éternel lui dit : Tu es devenu vieux, tu avances en âge, et il reste un très grand pays à posséder. C’est ici le pays qui reste : tous les districts des Philistins et tous les Gueshuriens, depuis le Shikhor qui est devant l’Égypte, jusqu’à la frontière d’Ékron, vers le nord ; il est réputé appartenir aux Cananéens : cinq princes des Philistins, celui de Gaza, et celui d’Asdod, celui d’Askalon, celui de Gath, et celui d’Ékron, et les Avviens ; au sud, tout le pays des Cananéens, et Méara, qui est aux Sidoniens, jusqu’à Aphek, jusqu’à la frontière de l’Amoréen ; et le pays des Guibliens, et tout le Liban, vers le soleil levant, depuis Baal-Gad, au pied de la montagne de l’Hermon, jusqu’à l’entrée de Hamath ; tous les habitants de la montagne, depuis le Liban jusqu’à Misrephoth-Maïm, tous les Sidoniens. Moi, je les déposséderai devant les fils d’Israël. Seulement, répartis par le sort [ce pays] en héritage à Israël, comme je te l’ai commandé. Et maintenant, distribue ce pays en héritage aux neuf tribus, et à la demi-tribu de Manassé. Avec l’autre moitié de Manassé, les Rubénites et les Gadites ont reçu leur héritage, que Moïse leur a donné au-delà du Jourdain, vers le levant, selon ce que Moïse, serviteur de l’Éternel, leur a donné, depuis Aroër, qui est sur le bord du torrent de l’Arnon, et la ville qui est au milieu du torrent, et tout le plateau de Médeba, jusqu’à Dibon ; et toutes les villes de Sihon, roi des Amoréens, qui régnait à Hesbon, jusqu’à la frontière des fils d’Ammon ; et Galaad, et les confins des Gueshuriens et des Maacathiens, et toute la montagne de l’Hermon ; et tout Basan, jusqu’à Salca, tout le royaume d’Og, en Basan, qui régnait à Ashtaroth et à Édréhi ; (il était demeuré du reste des Rephaïm) ; et Moïse les frappa et les déposséda. — Mais les fils d’Israël ne dépossédèrent pas les Gueshuriens et les Maacathiens ; et Gueshur et Maaca habitent au milieu d’Israël jusqu’à ce jour. À la tribu de Lévi seule il ne donna point d’héritage ; les sacrifices de l’Éternel, le Dieu d’Israël, faits par feu, c’est là son héritage, comme il le lui avait dit.


L’Éternel rappelle à Josué qu’il reste un très grand pays à posséder. Les frontières lui avaient été indiquées (chap. 1, 4). Elles sont faciles à retenir. Au sud : un grand désert ; au nord : une grande montagne : le Liban ; à l’orient : un grand fleuve : l’Euphrate ; enfin au couchant : une grande mer, la Méditerranée. Le pays à occuper par la foi a également ses frontières, qui sont celles du monde tel qu’il se présente pour nous : aride, sans fruit pour Dieu (le désert) — plein d’orgueil et de vanité (la montagne) — prospère et affairé (le fleuve) — impétueux, sans cesse agité (la mer — Jude 13 ; És. 57, 20). Gardons-nous, chers enfants de Dieu, de franchir ces frontières. Beaucoup l’ont fait par entraînement ou simple curiosité, et la plupart n’en sont jamais revenus. Par contre, il reste à l’intérieur des limites « un très grand pays à posséder ». Les trésors inépuisables de la Parole, les richesses insondables de Christ, attendent que nous nous en emparions, « afin que — selon la prière de l’apôtre — nous soyons capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur… et de connaître l’amour du Christ… » (Éph. 3, 18, 19). Chrétiens, voilà les dimensions infinies de notre héritage en Lui !