Année 1, 21 décembre

Josué 15, 20, 63 ; 16, 1-10

C’est ici l’héritage de la tribu des fils de Juda, selon leurs familles.

Mais les Jébusiens qui habitaient Jérusalem, les fils de Juda ne purent pas les déposséder, et le Jébusien a habité avec les fils de Juda à Jérusalem jusqu’à ce jour.

Et le lot échut aux fils de Joseph depuis le Jourdain de Jéricho, jusqu’aux eaux de Jéricho, vers le levant, [vers] le désert qui monte de Jéricho à la montagne de Béthel. Et [la frontière] sortait de Béthel vers Luz, et passait vers la frontière de l’Arkite à Ataroth, et elle descendait vers l’occident, à la frontière des Japhlétiens, jusqu’à la frontière de Beth-Horon la basse, et jusqu’à Guézer, et aboutissait à la mer. Et les fils de Joseph, Manassé et Éphraïm, eurent [cela pour] héritage.

Et le territoire des fils d’Éphraïm fut selon leurs familles : la frontière de leur héritage vers le levant était Ataroth-Addar, jusqu’à Beth-Horon la haute. Et la frontière sortait à l’occident vers Micmethath, au nord ; et la frontière tournait vers l’orient, jusqu’à Thaanath-Silo, et la dépassait vers l’orient, vers Janokha, et descendait de Janokha à Ataroth et à Naaratha, et touchait à Jéricho, et aboutissait au Jourdain. Depuis Tappuakh la frontière allait vers l’occident, au torrent de Kana, et aboutissait à la mer. Ce fut là l’héritage de la tribu des fils d’Éphraïm, selon leurs familles, avec les villes qui furent séparées pour les fils d’Éphraïm, au milieu de l’héritage des fils de Manassé, toutes ces villes et leurs hameaux. Mais ils ne dépossédèrent pas le Cananéen qui habitait à Guézer ; et le Cananéen a habité au milieu d’Éphraïm jusqu’à ce jour ; et il a été asservi au tribut.


Le moment tant attendu est arrivé, où Israël peut prendre possession de son héritage. Juda est le premier à recevoir son lot, détaillé ville par ville, comme pour souligner l’intérêt que l’Éternel attache à chaque parcelle de ce pays qui est le sien. Ayons, nous aussi, une vision toujours plus large du peuple de Dieu, en particulier pour l’embrasser dans nos prières. — Hélas ! à la fin de chaque délimitation, nous allons trouver une restriction, un mais. La victoire n’est pas complète. Juda ne parvient pas à déposséder les Jébusiens (v. 63). Jusqu’au règne de David, ceux-ci conserveront une place forte à Jérusalem : la forteresse de Sion (2 Sam. 5, 6). Éphraïm n’est pas davantage capable de déposséder le Cananéen de Guézer (chap. 16, 10). Asservis au tribut, ces vaincus ne sont-ils pas bien inoffensifs ? Au contraire, comme l’a annoncé Moïse, ils vont constituer des pièges au milieu d’Israël, entraînant celui-ci au mal et à l’idolâtrie. Qu’en est-il de notre cœur, chers enfants de Dieu ? Est-ce que nous n’y tolérons pas certains « ennemis » qui ne nous semblent pas dangereux ? Nous sommes habitués à leur présence ; il nous en coûterait de les juger. Que le Seigneur nous en donne le courage, pour que Lui soit seul à régner sur notre cœur (Rom. 6, 12…).