Année 2, 28 mai

1 Rois 8, 1-11

* Alors Salomon assembla les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus, les princes des pères des fils d’Israël, auprès du roi Salomon à Jérusalem, pour faire monter l’arche de l’alliance de l’Éternel de la ville de David, qui est Sion. Et tous les hommes d’Israël s’assemblèrent vers le roi Salomon, à la fête, au mois d’Éthanim, qui est le septième mois. Et tous les anciens d’Israël vinrent, et les sacrificateurs portèrent l’arche. Et ils firent monter l’arche de l’Éternel, et la tente d’assignation, et tous les ustensiles du lieu saint qui étaient dans la tente : les sacrificateurs et les lévites les firent monter. Et le roi Salomon et toute l’assemblée d’Israël, qui s’était réunie auprès de lui [et qui était] avec lui devant l’arche, sacrifiaient du menu et du gros bétail, qu’on ne pouvait nombrer ni compter, à cause de [sa] multitude. Et les sacrificateurs firent entrer l’arche de l’alliance de l’Éternel en son lieu, dans l’oracle de la maison, dans le lieu très saint, sous les ailes des chérubins ; car les chérubins étendaient les ailes sur le lieu de l’arche, et les chérubins couvraient l’arche et ses barres, par-dessus. Et les barres étaient longues, de sorte que les bouts des barres se voyaient depuis le lieu saint, sur le devant de l’oracle, mais ils ne se voyaient pas du dehors ; et elles sont là jusqu’à ce jour. Il n’y avait rien dans l’arche, sauf les deux tables de pierre que Moïse y plaça en Horeb, quand l’Éternel fit alliance avec les fils d’Israël, lorsqu’ils sortirent du pays d’Égypte. Et il arriva que, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint, la nuée remplit la maison de l’Éternel ; et les sacrificateurs ne pouvaient pas s’y tenir pour faire le service, à cause de la nuée, car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel.


Sa maison étant prête, Dieu va y faire Sa demeure. Salomon assemble les principaux du peuple. Et les sacrificateurs introduisent l’arche dans « l’oracle ». — Précieuse arche ! Type de Christ, elle a connu les fatigues et soutenu les combats du peuple. Elle a pénétré pour lui dans le fleuve de la mort. Maintenant, elle entre dans son repos. Mais quelque chose rappellera toujours le chemin du désert. Ce sont ces barres visibles. Bien que désormais inemployées, elles ne devaient pas être retirées de leurs anneaux. — Au milieu des splendeurs du ciel, nous contemplerons Jésus dans Sa beauté. Mais sur Sa personne même, nous verrons ce qui touchera profondément nos cœurs : les marques ineffaçables de Ses souffrances à la croix. Comme ces barres de l’arche, elles demeureront, dans la gloire céleste, en témoignage éternel de Son amour divin. Combien ils sont beaux, les pieds du Sauveur, qui se sont fatigués sur les chemins de ce monde pour nous y chercher (És. 52, 7), avant d’être percés sur la croix, quand Il s’y laissa clouer pour nous y sauver ! Déjà sur ces pieds saints a été répandu l’hommage de Marie, dans cette bienheureuse maison de Béthanie, qui fut alors remplie de l’odeur du parfum. Avant-goût de la maison du Père, que la gloire remplira pour toujours !