Année 2, 16 juin

1 Rois 15, 25-34 ; 16, 1-7

* Et Nadab, fils de Jéroboam, commença de régner sur Israël la seconde année d’Asa, roi de Juda ; et il régna sur Israël deux ans. Et il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, et marcha dans la voie de son père et dans son péché par lequel il avait fait pécher Israël. Et Baësha, fils d’Akhija, de la maison d’Issacar, conspira contre lui ; et Baësha le frappa à Guibbethon, qui était aux Philistins, pendant que Nadab et tout Israël assiégeaient Guibbethon. Et Baësha le mit à mort la troisième année d’Asa, roi de Juda, et régna à sa place. Et il arriva que, quand il fut roi, il frappa toute la maison de Jéroboam ; il ne laissa de Jéroboam personne qui respirât, jusqu’à ce qu’il eût détruit sa maison selon la parole de l’Éternel qu’il avait dite par son serviteur Akhija, le Silonite, à cause des péchés de Jéroboam, qu’il avait commis et par lesquels il avait fait pécher Israël, par sa provocation par laquelle il avait provoqué l’Éternel, le Dieu d’Israël.

Et le reste des actes de Nadab, et tout ce qu’il fit, cela n’est-il pas écrit dans le livre des chroniques des rois d’Israël ? Et il y eut guerre entre Asa et Baësha, roi d’Israël, tous leurs jours.

La troisième année d’Asa, roi de Juda, Baësha, fils d’Akhija, commença de régner sur tout Israël, à Thirtsa, [et il régna] vingt-quatre ans. Et il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, et marcha dans la voie de Jéroboam, et dans son péché par lequel il avait fait pécher Israël.

Et la parole de l’Éternel vint à Jéhu, fils de Hanani, contre Baësha, disant : Parce que je t’ai élevé de la poussière, et que je t’ai établi prince sur mon peuple Israël, et que tu as marché dans la voie de Jéroboam, et que tu as fait pécher mon peuple Israël, pour qu’ils me provoquent par leurs péchés : voici, j’ôterai Baësha et sa maison ; et je ferai de ta maison comme [j’ai fait] de la maison de Jéroboam, fils de Nebath. Celui de [la maison de] Baësha qui mourra dans la ville, les chiens le mangeront, et celui de sa [maison] qui mourra dans les champs, les oiseaux des cieux le mangeront.

Et le reste des actes de Baësha, et ce qu’il fit, et sa puissance, cela n’est-il pas écrit dans le livre des chroniques des rois d’Israël ? Et Baësha s’endormit avec ses pères, et il fut enterré à Thirtsa ; et Éla, son fils, régna à sa place. Et par Jéhu, fils de Hanani, le prophète, la parole de l’Éternel vint aussi contre Baësha, et contre sa maison, à cause de tout le mal qu’il faisait devant les yeux de l’Éternel, pour le provoquer à colère par l’œuvre de ses mains, pour qu’il fût comme la maison de Jéroboam, et parce qu’il tua celui-ci.


Notre lecture nous ramène quarante ans en arrière, pour considérer le royaume d’Israël, alors qu’Asa domine sur Juda. En contraste avec ce dernier roi, Nadab, fils de Jéroboam, marche, pendant son court règne, « dans la voie de son père et dans son péché par lequel il avait fait pécher Israël » (v. 26). Ce péché, c’est la fausse religion instituée par Jéroboam pour détourner le peuple du lieu choisi par l’Éternel (Deut. 12, 5, 6). Il existe dans la chrétienté, comme jadis en Israël, une multitude de personnes qui, tout en faisant partie du peuple de Dieu, ont été détournées du seul centre qui est Jésus. On leur a enseigné des formes religieuses qui ne sont pas selon la Parole. — Nadab, avec toute la famille de Jéroboam, subit le sort terrible annoncé par Akhija. Mais Baësha, qui exécute ce jugement, et succède à Nadab, lui succède aussi dans sa voie de péché. Or le même chemin se terminera de la même manière ! L’Éternel l’annonce à Baësha par le moyen du prophète Jéhu, qui, non sans courage, se présente devant le méchant roi avec des paroles solennelles. N’avons-nous pas, nous aussi, été élevés de la poussière pour prendre place avec les nobles (v. 2 ; 1 Sam. 2, 8) ? C’est pourquoi examinons bien dans quel chemin nous marchons, et quelle en est la fin (Prov. 16, 25).