Année 2, 31 août

1 Chroniques 12, 19-40

Et, de Manassé, il y en eut qui passèrent à David quand il vint avec les Philistins pour la bataille contre Saül ; mais ils ne leur aidèrent point, car, après avoir tenu conseil, les princes des Philistins le renvoyèrent, disant : Au péril de nos têtes il passera à son seigneur Saül. Quand il s’en alla à Tsiklag, [ceux-ci] de Manassé, passèrent à lui : Adnakh, et Jozabad, et Jediaël, et Micaël, et Jozabad, et Élihu, et Tsilthaï, chef des milliers, qui étaient dans Manassé ; et ils aidèrent David dans ses expéditions, car ils étaient tous forts et vaillants, et ils furent chefs dans l’armée. Car de jour en jour il arrivait [des gens] vers David pour l’aider, jusqu’à ce que le camp fut grand, comme un camp de Dieu.

Et c’est ici le nombre des hommes équipés pour l’armée, qui vinrent vers David à Hébron, afin de lui transférer le royaume de Saül, selon le commandement de l’Éternel : Fils de Juda, portant le bouclier et la pique, six mille huit cents, équipés pour l’armée. Des fils de Siméon, hommes forts et vaillants pour l’armée, sept mille cent. Des fils de Lévi, quatre mille six cents. Et Jehoïada, prince [des fils] d’Aaron, et avec lui trois mille sept cents. Et Tsadok, jeune homme fort et vaillant ; et la maison de son père, vingt-deux chefs. Et, des fils de Benjamin, frères de Saül, trois mille ; car jusqu’alors la plus grande partie d’entre eux faisait la garde de la maison de Saül. Et, des fils d’Éphraïm, vingt mille huit cents hommes forts et vaillants, hommes de renom dans leurs maisons de pères. Et, de la demi-tribu de Manassé, dix-huit mille, qu’on avait nommés par nom pour aller établir David roi. Et, des fils d’Issacar, qui savaient discerner les temps pour savoir ce que devait faire Israël : leurs chefs, deux cents, et tous leurs frères à leur commandement. De Zabulon, ceux qui allaient à l’armée, préparés pour le combat, avec toutes les armes de guerre : cinquante mille, gardant leur rang, n’ayant point un cœur double. Et, de Nephthali, mille chefs, et avec eux, portant le bouclier et la lance, trente-sept mille. Et, des Danites, préparés pour la guerre, vingt-huit mille six cents. Et, d’Aser, qui allaient à l’armée pour se mettre en ordre de bataille pour le combat, quarante mille. Et, de delà le Jourdain, des Rubénites, et des Gadites, et de ceux de la demi-tribu de Manassé, avec toutes les armes de guerre pour combattre : cent vingt mille.

Tous ceux-là, hommes de guerre, gardant leurs rangs en ordre de bataille, vinrent à Hébron d’un cœur droit, pour établir David roi sur tout Israël ; et aussi tout le reste d’Israël était d’un seul cœur pour établir David roi. Et ils furent là avec David trois jours, mangeant et buvant ; car leurs frères leur avaient [tout] préparé. Et même, ceux qui étaient le plus rapprochés d’eux, jusqu’à Issacar et à Zabulon et à Nephthali, apportaient des vivres sur des ânes et sur des chameaux et sur des mulets et sur des bœufs, des aliments de farine, des gâteaux de figues sèches, et des gâteaux de raisins secs, et du vin, et de l’huile, et du gros et du menu bétail en abondance ; car il y avait de la joie en Israël.


Centre de rassemblement, David voit venir à lui, d’entre toutes les tribus, les hommes fidèles qui le reconnaissent. D’ici, de là, des troupes arrivent, les unes plus empressées que les autres, jusqu’à ce qu’un immense camp se trouve réuni. Tsadok, un jeune homme fort et vaillant, s’y trouve spécialement nommé. Qui le Seigneur pourrait-Il ainsi désigner, au milieu de Son peuple, aujourd’hui ? — Chaque soldat qui se rallie possède son caractère particulier : certains ont plus de force et de courage, d’autres davantage de discernement et de sagesse, d’autres encore plus d’ordre ou plus de droiture… Il en est ainsi parmi les enfants de Dieu. Différents les uns des autres, chacun brillera plus spécialement par un trait ou l’autre de son caractère : énergie, patience, foi, amour, persévérance… Et chacune de ces vertus est connue du Seigneur, qui la souligne, Lui qui seul les a toutes manifestées. — La scène qui termine ce chapitre nous fait penser à Luc 12, 37. Mais le Maître incomparable ne laissera à nul autre le soin de s’occuper de Ses esclaves fidèles, de Ses combattants fatigués. Il se ceindra Lui-même « et les fera mettre à table, et s’avançant, il les servira ».