Année 2, 18 octobre

2 Chroniques 20, 25-37

Et Josaphat et son peuple vinrent pour piller leur butin, et ils trouvèrent parmi eux en abondance des richesses et des cadavres, et des objets précieux, et ils en ramassèrent à ne pouvoir les porter ; et ils furent trois jours à piller le butin, car il était abondant. Et le quatrième jour, ils s’assemblèrent dans la vallée de Beraca, car là ils bénirent l’Éternel ; c’est pourquoi on a appelé ce lieu-là du nom de vallée de Beraca, jusqu’à ce jour. Et tous les hommes de Juda et de Jérusalem, et Josaphat à leur tête, s’en retournèrent, revenant à Jérusalem avec joie ; car l’Éternel les avait réjouis au sujet de leurs ennemis. Et ils vinrent à Jérusalem, à la maison de l’Éternel, avec des luths et des harpes et des trompettes. Et la frayeur de Dieu fut sur tous les royaumes des pays, quand ils entendirent que l’Éternel combattait contre les ennemis d’Israël. Et le royaume de Josaphat fut tranquille, et son Dieu lui donna du repos tout à l’entour.

Et Josaphat régna sur Juda. Il était âgé de trente-cinq ans lorsqu’il commença de régner, et il régna vingt-cinq ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Azuba, fille de Shilkhi. Et il marcha dans la voie d’Asa, son père, et ne s’en détourna pas, faisant ce qui est droit aux yeux de l’Éternel. Seulement, les hauts lieux ne furent pas ôtés, et le peuple n’avait pas encore disposé son cœur à [rechercher] le Dieu de ses pères. Et le reste des actes de Josaphat, les premiers et les derniers, voici, ils sont écrits dans les paroles de Jéhu, fils de Hanani, lesquelles sont insérées dans le livre des rois d’Israël. Et après cela, Josaphat, roi de Juda, se lia avec Achazia, roi d’Israël, qui agissait méchamment. Et il s’associa avec lui pour construire des navires pour aller à Tarsis ; et ils construisirent les navires à Étsion-Guéber. Et Éliézer, fils de Dodava, de Marésha, prophétisa contre Josaphat, disant : Parce que tu t’es lié avec Achazia, l’Éternel a détruit tes œuvres : et les navires furent brisés, et ne purent aller à Tarsis.


Tandis que retentissait le cantique de la délivrance, les ennemis se sont entre-détruits ! Il ne s’agit plus maintenant, pour le peuple, que de constater leur anéantissement, et de s’emparer de l’abondant butin. Combien de fois Dieu n’a-t-Il pas, de la même manière, fait disparaître de notre chemin des difficultés qui nous paraissaient insurmontables. — Puis le peuple s’assemble de nouveau pour célébrer l’Éternel dans la vallée de Beraca — ou de la bénédiction. — Pensons au triomphe de la croix, remporté par Jésus sans la moindre participation des croyants. Que leur reste-t-il à faire ? À jouir des fruits de cette victoire. Et, le cœur plein de reconnaissance, à la célébrer au milieu de la vallée terrestre, avant de le faire éternellement dans la sainte cité (comp. v. 28). — Le dernier paragraphe revient en arrière sur le règne de Josaphat. Il rappelle qu’après sa désastreuse alliance militaire avec Achab, le roi de Juda en a conclu une autre, non moins fâcheuse, dans un but commercial, avec son fils Achazia. Dieu en permet l’échec, et nous apprend, par la bouche d’Éliézer, ce qu’Il pense de ce genre d’association avec un mondain, dans le but de s’enrichir.