Année 2, 2 novembre

2 Chroniques 30, 15-27

Et on égorgea la pâque le quatorzième [jour] du second mois ; et les sacrificateurs et les lévites avaient eu honte et s’étaient sanctifiés ; et ils amenèrent des holocaustes dans la maison de l’Éternel. Et ils se tinrent à leur place, selon leur ordonnance, selon la loi de Moïse, homme de Dieu, les sacrificateurs faisant aspersion du sang, [le recevant] des mains des lévites. Car il y avait une grande partie de la congrégation qui ne s’était pas sanctifiée ; et les lévites eurent la charge d’égorger les pâques pour tous ceux qui n’étaient pas purs, afin de les sanctifier à l’Éternel. Car une grande partie du peuple, beaucoup de ceux d’Éphraïm, et de Manassé, et d’Issacar, et de Zabulon, ne s’étaient pas purifiés, et ils mangèrent la pâque, non comme il est écrit ; mais Ézéchias pria pour eux, disant : Que l’Éternel, qui est bon, pardonne à tous ceux qui ont appliqué leur cœur à rechercher Dieu, l’Éternel, le Dieu de leurs pères, bien que ce ne soit pas conformément à la purification du sanctuaire. Et l’Éternel écouta Ézéchias, et guérit le peuple.

Et les fils d’Israël qui se trouvèrent à Jérusalem célébrèrent la fête des pains sans levain pendant sept jours, avec une grande joie ; et les lévites et les sacrificateurs louaient l’Éternel, jour après jour, avec les instruments de la louange de l’Éternel. Et Ézéchias parla au cœur de tous les lévites qui étaient entendus dans la bonne connaissance à l’égard de l’Éternel ; et ils mangèrent pendant les sept jours les offrandes de la fête, sacrifiant des sacrifices de prospérités et exaltant l’Éternel, le Dieu de leurs pères.

Et toute la congrégation résolut de célébrer encore sept jours ; et ils célébrèrent les sept jours avec joie. Car Ézéchias, roi de Juda, donna à la congrégation mille taureaux et sept mille moutons ; et les chefs donnèrent à la congrégation mille taureaux et dix mille moutons ; et des sacrificateurs, en grand nombre, se sanctifièrent. Et toute la congrégation de Juda se réjouit, et les sacrificateurs et les lévites, et toute la congrégation qui était venue d’Israël, et les étrangers qui étaient venus du pays d’Israël, et ceux qui habitaient en Juda. Et il y eut une grande joie à Jérusalem ; car depuis les jours de Salomon, fils de David, roi d’Israël, rien de semblable [n’avait eu lieu] à Jérusalem. Et les sacrificateurs, les Lévites, se levèrent et bénirent le peuple ; et leur voix fut écoutée, et leur prière parvint à sa demeure sainte dans les cieux.


Comme le roi de la parabole, Ézéchias a fait proclamer par tout le pays l’invitation de la grâce : « Voici, j’ai apprêté mon dîner ;… tout est prêt : venez… » (Matt. 22, 4). Beaucoup n’en ont pas tenu compte. Et parmi ceux qui sont venus, une grande partie ne se sont pas sanctifiés (v. 17). Que faire ? Faut-il les renvoyer chez eux ? Non pas ! De même que les conviés du grand festin reçoivent du roi une robe de noce, la grâce de Dieu s’occupe de purifier ces Israélites, afin de les rendre propres pour Sa présence sainte. Et cette purification s’accomplit précisément par le moyen de la Pâque qu’ils sont venus célébrer. Le sang des victimes égorgées pourvoit à leur sanctification. — Nous pensons au sang de Jésus, le saint Agneau de Dieu. Il purifie de tout péché (1 Jean 1, 7). — Quant aux faibles et aux ignorants, Ézéchias, type de Christ, intercède en leur faveur auprès du Dieu qui pardonne. — La fête des pains sans levain vient ensuite. — Elle parle de sanctification pratique. Une grande joie l’accompagne, preuve que la séparation pour Dieu n’est nullement synonyme de tristesse. Et la prière des porte-paroles du peuple atteint son but : elle parvient à la demeure sainte de l’Éternel, dans les cieux.