Année 4, 28 août

Actes 2, 42-47 ; 3, 1-11

Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières. Et toute âme avait de la crainte ; et beaucoup de prodiges et de miracles se faisaient par les apôtres. Et tous les croyants étaient en un même lieu, et ils avaient toutes choses communes ; et ils vendaient leurs possessions et leurs biens, et les distribuaient à tous, selon que quelqu’un pouvait en avoir besoin. Et tous les jours ils persévéraient d’un commun accord dans le temple ; et, rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et ayant la faveur de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’assemblée ceux qui devaient être sauvés.

Et Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l’heure de la prière, qui est la neuvième, et on portait un homme qui était boiteux dès le ventre de sa mère, lequel on mettait tous les jours à la porte du temple, appelée la Belle, pour demander l’aumône à ceux qui entraient dans le temple : cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le temple, leur demanda l’aumône. Et Pierre, ayant, avec Jean, arrêté ses yeux sur lui, dit : Regarde-nous. Et il les regardait attentivement, s’attendant à recevoir quelque chose d’eux. Mais Pierre dit : Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : Au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. Et l’ayant pris par la main droite, il le leva ; et à l’instant les plantes et les chevilles de ses pieds devinrent fermes ; et faisant un saut, il se tint debout et marcha ; et il entra avec eux au temple, marchant, et sautant, et louant Dieu. Et tout le peuple le vit marchant et louant Dieu ; et ils le reconnurent comme celui qui était assis, pour demander l’aumône, à la Belle porte du temple, et ils furent remplis d’étonnement et d’admiration de ce qui lui était arrivé. Et comme il tenait [par la main] Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux au portique appelé de Salomon.


Le chapitre 2 s’achève sur un admirable tableau de l’Assemblée à ses débuts. Il y avait, comme aujourd’hui, des réunions pour l’édification, le culte et la prière (v. 42). Mais nous limitons souvent la vie de l’assemblée à cela, alors qu’elle a son prolongement dans les maisons de ceux qui la composent (v. 46). — « Toute âme avait de la crainte », déclare le verset 43. La gravité et le sérieux peuvent parfaitement s’accorder avec la joie, signalée à la fin du verset 46. — Au chapitre 3, nous voyons la puissance du Saint Esprit se manifester non seulement dans les paroles des apôtres, mais aussi dans leurs œuvres. — En demandant l’aumône à Pierre et Jean, le pauvre boiteux, assis à la Belle porte du temple, était loin de s’attendre au don qu’il allait recevoir : une miraculeuse guérison, par la foi au nom de Jésus. « Ce que j’ai, je te le donne » — dit Pierre (v. 6). Quand il s’agit de donner, nous pensons généralement d’abord à de l’argent (v. 6). Plus rarement à l’inépuisable trésor céleste, c’est-à-dire la connaissance du Sauveur, dont nous avons pourtant le privilège de faire part autour de nous. — Quel changement, pour ce pauvre boiteux ! Jusque-là, il était « à la porte ». Il entre maintenant dans la présence de Dieu, pour Le louer (v. 8). L’un de nos lecteurs serait-il encore « à la porte » ?