Année 4, 11 septembre

Actes 9, 23-43

Et des jours en grand nombre s’étant écoulés, les Juifs tinrent conseil ensemble pour le tuer ; mais leur complot fut connu de Saul. Et ils surveillaient aussi les portes, jour et nuit, pour le tuer. Mais les disciples, le prenant de nuit, le descendirent par la muraille, en le dévalant dans une corbeille.

Et étant arrivé à Jérusalem, il cherchait à se joindre aux disciples ; et tous le craignaient, ne croyant pas qu’il fût disciple ; mais Barnabas le prit et le mena aux apôtres, et leur raconta comment, sur le chemin, il avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment il avait parlé ouvertement, à Damas, au nom de Jésus. Et il était avec eux à Jérusalem, allant et venant, et parlant ouvertement au nom du Seigneur. Et il parlait et disputait avec les Hellénistes ; mais ceux-ci tâchaient de le faire mourir. Et les frères, l’ayant su, le menèrent à Césarée, et l’envoyèrent à Tarse.

Les assemblées donc, par toute la Judée et la Galilée et la Samarie, étaient en paix, étant édifiées, et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles croissaient par la consolation du Saint Esprit.

Or il arriva que, comme Pierre parcourait toute la contrée, il descendit aussi vers les saints qui habitaient Lydde. Et il trouva là un homme nommé Énée, qui depuis huit ans était couché sur un petit lit ; et il était paralytique. Et Pierre lui dit : Énée ! Jésus, le Christ, te guérit ; lève-toi, et fais-toi toi-même ton lit. Et aussitôt il se leva. Et tous ceux qui habitaient Lydde et le Saron le virent ; et ils se tournèrent vers le Seigneur.

Or il y avait à Joppé une femme disciple, nommée Tabitha, qui, interprété, signifie Dorcas ; elle était pleine de bonnes œuvres et d’aumônes qu’elle faisait. Et il arriva en ces jours-là, qu’étant tombée malade elle mourut ; et quand ils l’eurent lavée, ils la mirent dans la chambre haute. Et comme Lydde est près de Joppé, les disciples ayant appris que Pierre était dans cette [ville], envoyèrent vers lui deux hommes, le priant : Ne tarde pas de venir jusqu’à nous. Et Pierre, se levant, s’en alla avec eux. Et quand il fut arrivé, ils le menèrent dans la chambre haute ; et toutes les veuves vinrent auprès de lui en pleurant, et en montrant les robes et les vêtements, toutes les choses que Dorcas avait faites pendant qu’elle était avec elles. Mais Pierre, les ayant tous mis dehors et s’étant mis à genoux, pria ; et, se tournant vers le corps, il dit : Tabitha, lève-toi. Et elle ouvrit ses yeux, et voyant Pierre, elle se mit sur son séant ; — et lui ayant donné la main, il la leva ; et ayant appelé les saints et les veuves, il la [leur] présenta vivante. Et cela fut connu dans tout Joppé ; et plusieurs crurent au Seigneur. Et il arriva qu’il demeura plusieurs jours à Joppé, chez un certain Simon, corroyeur.


Aussitôt converti, Saul s’est mis à prêcher le nom qu’il avait tant combattu jusque-là (v. 20). Cependant, bien des années vont encore être nécessaires pour le préparer au ministère qui sera le sien, d’après le verset 15. Jeunes amis croyants, n’attendez pas d’avoir beaucoup de connaissance pour parler à d’autres du Seigneur. Mais en même temps, ne pensez pas qu’il suffise d’être sauvé pour entreprendre immédiatement n’importe quel service. Il a fallu à Paul un temps de retraite en Arabie (Gal. 1, 17), puis une nouvelle période d’effacement à Tarse (Act. 9, 30 ; 11, 25), avant d’être appelé à porter l’évangile aux nations en compagnie de Barnabas. Ce n’est que quatorze ans après sa conversion, que les autres apôtres lui donnèrent « la main d’association » pour l’œuvre parmi les nations. Quatre beaux traits signalent les assemblées, dans ces temps du commencement : la paix, l’édification, une sainte crainte, enfin des progrès dus à l’action du divin « Consolateur » (v. 31). Le Saint Esprit est toujours avec nous pour nous faire réaliser ces caractères. — Le chapitre se termine sur la guérison d’Énée et la résurrection de Dorcas : deux miracles, accomplis par Pierre, qui sont le moyen d’amener des âmes au Seigneur, et de faire jouir les disciples de la consolation du Saint Esprit.