Année 4, 13 décembre

1 Corinthiens 16, 10-24

Or, si Timothée vient, ayez soin qu’il soit sans crainte au milieu de vous, car il s’emploie à l’œuvre du Seigneur comme moi-même. Que personne donc ne le méprise ; mais faites-lui la conduite en paix, afin qu’il vienne vers moi, car je l’attends avec les frères. Or, pour ce qui est du frère Apollos, je l’ai beaucoup prié d’aller auprès de vous avec les frères, mais ce n’a pas été du tout sa volonté d’y aller maintenant ; mais il ira quand il trouvera l’occasion favorable. Veillez, tenez ferme dans la foi ; soyez hommes, affermissez-vous. Que toutes choses parmi vous se fassent dans l’amour.

Or je vous exhorte, frères — (vous connaissez la maison de Stéphanas, qu’elle est les prémices de l’Achaïe, et qu’ils se sont voués au service des saints,) — à vous soumettre, vous aussi, à de tels hommes et à quiconque coopère à l’œuvre et travaille. Or je me réjouis de la venue de Stéphanas, et de Fortunat, et d’Achaïque, parce qu’ils ont suppléé à ce qui a manqué de votre part ; car ils ont récréé mon esprit et le vôtre : reconnaissez donc de tels hommes.

Les assemblées de l’Asie vous saluent. Aquilas et Priscilla, avec l’assemblée qui [se réunit] dans leur maison, vous saluent affectueusement dans le Seigneur. Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. La salutation, de la propre main de moi, Paul. — Si quelqu’un n’aime pas le seigneur [Jésus Christ], qu’il soit anathème, Maranatha ! Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec vous ! Mon amour est avec vous tous dans le christ Jésus. Amen.


Ces versets contiennent les dernières recommandations de l’apôtre, quelques nouvelles qu’il donne, enfin les salutations qu’il adresse à ses chers Corinthiens. Parmi eux, il se plaît à reconnaître des frères dévoués et dignes de respect : Stéphanas, Fortunat, Achaïque, et il les cite en exemple (1 Tim. 3, 13). — À ces croyants de Corinthe qui ne s’occupaient que des effets extérieurs et spectaculaires du christianisme, Paul a souligné successivement quels motifs devaient les faire agir : « Faites tout pour la gloire de Dieu » (chap. 10, 31). — « Que tout se fasse pour l’édification » (chap. 14, 26). — « Que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre » (chap. 14, 40). — Enfin ici : « Que toutes choses parmi vous se fassent dans l’amour » (v. 14). C’est sur ce mot amour que Paul achève une épître pourtant si sévère (comp. 2 Cor. 7, 8). Sans tenir compte des partis qui existaient à Corinthe, il affirme : « Mon amour est avec vous tous dans le Christ Jésus ». Toutefois, étant donné cette dernière condition, s’il y en avait qui n’aimaient pas le Seigneur, ils s’excluaient eux-mêmes de cette salutation, et Sa venue prenait pour eux un caractère solennel. « Maranatha » ! Le Seigneur vient. Puissions-nous L’attendre avec joie !