Année 5, 28 janvier

Psaume 116

J’ai aimé l’Éternel, car il a entendu ma voix, mes supplications ;

Car il a incliné son oreille vers moi, et je l’invoquerai durant mes jours.

* Les cordeaux de la mort m’avaient environné, et les détresses du shéol m’avaient atteint ; j’avais trouvé la détresse et le chagrin ;

Mais j’invoquai le nom de l’Éternel : Je te prie, ô Éternel ! délivre mon âme.

L’Éternel est plein de grâce et juste, et notre Dieu est miséricordieux.

L’Éternel garde les simples ; j’étais devenu misérable, et il m’a sauvé.

* Mon âme, retourne en ton repos, car l’Éternel t’a fait du bien.

Car tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux de larmes, mes pieds de chute :

Je marcherai devant l’Éternel dans la terre des vivants.

J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. J’ai été fort affligé.

Je disais en mon agitation : Tout homme est menteur.

Que rendrai-je à l’Éternel pour tous les biens qu’il m’a faits ?

Je prendrai la coupe du salut, et j’invoquerai le nom de l’Éternel.

J’acquitterai mes vœux envers l’Éternel, — oui, devant tout son peuple.

Précieuse, aux yeux de l’Éternel, est la mort de ses saints.

* Je te prie, ô Éternel ! car je suis ton serviteur ; je suis ton serviteur, le fils de ta servante ; tu as délié mes liens.

Je te sacrifierai des sacrifices d’actions de grâces, et j’invoquerai le nom de l’Éternel.

J’acquitterai mes vœux envers l’Éternel, — oui, devant tout son peuple,

Dans les parvis de la maison de l’Éternel, au milieu de toi, Jérusalem. Louez Jah !


Ce cantique de l’Israélite, ramené dans son pays, combien plus le racheté du Seigneur peut-il le chanter aujourd’hui : « J’étais devenu misérable, et Il m’a sauvé… tu as délivré mon âme de la mort… » (v. 6, 8). Mais le rappel d’un si grand salut donne conscience au croyant des droits que son Sauveur a sur lui. — Le verset 8 évoque une triple délivrance : Dieu sauve nos âmes, soutient nos cœurs accablés par l’épreuve, nous préserve enfin de pièges et de tentations dans lesquelles, faibles comme nous le sommes, nous risquons de trébucher. C’est pourquoi chacun peut poser la question du verset 12 : « Que rendrai-je à l’Éternel pour tous les biens qu’il m’a faits ? ». « J’ai aimé l’Éternel… », répond le psalmiste ; ce sont les premiers mots du psaume, et le premier effet de l’évangile, à la base de tous les autres. Alors, de l’abondance du cœur, la bouche peut confesser le nom du Seigneur (v. 10 ; 2 Cor. 4, 13). Mais il y a plus d’une manière de Lui rendre témoignage : « Je prendrai la coupe du salut… je te sacrifierai des sacrifices d’actions de grâces… oui, devant tout son peuple » (v. 13, 17, 14). Rendons-Lui donc, de tout notre cœur, ces sacrifices de louanges, « fruit des lèvres qui confessent son nom » (Héb. 13, 15).