Année 5, 30 janvier

Psaume 118, 15-29

* La voix de triomphe et de salut est dans les tentes des justes : la droite de l’Éternel agit puissamment ;

La droite de l’Éternel est haut élevée, la droite de l’Éternel agit puissamment ;

Je ne mourrai pas, mais je vivrai, et je raconterai les œuvres de Jah.

Jah m’a sévèrement châtié, mais il ne m’a pas livré à la mort.

* Ouvrez-moi les portes de la justice ; j’y entrerai, je célébrerai Jah.

C’est ici la porte de l’Éternel, les justes y entreront.

Je te célébrerai, car tu m’as répondu, et tu as été mon salut.

* La pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue la tête de l’angle.

Ceci a été de par l’Éternel : c’est une chose merveilleuse devant nos yeux.

C’est ici le jour que l’Éternel a fait ; égayons-nous et réjouissons-nous en lui !

Ô Éternel, sauve, je te prie ! Éternel, je te prie, donne la prospérité !

Béni soit celui qui vient au nom de l’Éternel ! Nous vous avons bénis de la maison de l’Éternel.

* L’Éternel est *Dieu, et il nous a donné la lumière. Liez avec des cordes le sacrifice aux cornes de l’autel.

Tu es mon *Dieu, et je te célébrerai, — mon Dieu, je t’exalterai.

Célébrez l’Éternel ! car il est bon, car sa bonté demeure à toujours.


Ce psaume occupe une place importante, dans les prophéties relatives au Seigneur. Le verset 22, cité dans les évangiles, ainsi qu’en 1 Pierre 2, 7, annonce à la fois le rejet de Jésus, et la place qui Lui reviendra. Que ces conseils de Dieu en Christ soient toujours « une chose merveilleuse devant nos yeux » (v. 23). Les versets 25, 26 nous rappellent l’entrée du Messie à Jérusalem, et les cris jetés par la foule : « Sauve, je te prie » (Hosanna, en hébreu). « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Matt. 21, 9). Malgré lui, le peuple juif L’a invoqué et honoré, ce jour-là, comme l’annonçaient les Écritures. Et celles-ci devraient aujourd’hui ouvrir les yeux de ce peuple. Cependant, le moment vient où ce passage aura son véritable accomplissement. Le Messie triomphant sera alors reçu et salué par le résidu fidèle. — Chez les Juifs, ce psaume faisait partie du rituel de la Pâque. Peut-être est-ce l’hymne chantée par le Seigneur avec Ses disciples après la cène (Marc 14, 26) ? S’il en est ainsi, avec quels sentiments a-t-Il prononcé, en un tel moment, les versets 6, 21, 22 et la fin du verset 27 : « Liez… le sacrifice aux cornes de l’autel » ! — Le psaume s’achève comme il a commencé : en célébrant la bonté immuable de l’Éternel (v. 1, 29).