Année 5, 2 février

Psaume 119, 41-64

* Et que ta bonté vienne à moi, ô Éternel ! — ton salut, selon ta parole !

Et j’aurai de quoi répondre à celui qui m’outrage ; car je me suis confié en ta parole.

Et n’ôte pas entièrement de ma bouche la parole de la vérité ; car je me suis attendu à tes jugements.

Alors je garderai ta loi continuellement, à toujours et à perpétuité ;

Et je marcherai au large, car j’ai recherché tes préceptes ;

Et je parlerai de tes témoignages devant des rois, et je ne serai pas honteux ;

Et je trouverai mes délices en tes commandements que j’ai aimés ;

Et je lèverai mes mains vers tes commandements que j’ai aimés, et je méditerai tes statuts.

* Souviens-toi de ta parole à ton serviteur, à laquelle tu as fait que je me suis attendu.

C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole m’a fait vivre.

Les orgueilleux se sont moqués de moi excessivement : je n’ai pas dévié de ta loi ;

Je me suis souvenu de tes ordonnances de jadis, ô Éternel ! et je me suis consolé.

Une ardente indignation m’a saisi à cause des méchants qui abandonnent ta loi.

Tes statuts m’ont été des cantiques, dans la maison de mon pèlerinage.

Je me suis souvenu de ton nom pendant la nuit, ô Éternel ! et j’ai gardé ta loi.

Cela m’est arrivé, car j’ai observé tes préceptes.

* Ma part, ô Éternel ! je l’ai dit, c’est de garder tes paroles.

Je t’ai imploré de tout mon cœur : use de grâce envers moi selon ta parole.

J’ai pensé à mes voies, et j’ai tourné mes pieds vers tes témoignages.

Je me suis hâté, et je n’ai point différé de garder tes commandements.

Les cordes des méchants m’ont entouré : je n’ai pas oublié ta loi.

Je me lève à minuit pour te célébrer à cause des ordonnances de ta justice.

Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et de ceux qui gardent tes préceptes.

La terre, ô Éternel ! est pleine de ta bonté ; enseigne-moi tes statuts.


La Parole de Dieu règle toute la vie du croyant. Elle lui permet de répondre quand on lui fait tort, non pas nécessairement par le langage, mais par la patience et la confiance qu’elle lui enseigne (v. 42). Parce qu’elle est « la parole de la vérité » (v. 43), elle donne à l’homme de Dieu une assurance et une autorité quand il parle, une sainte liberté dans sa marche. Pourquoi sommes-nous souvent si timides, dans notre petit témoignage ? Justement parce que nous manquons de cette force et de cette conviction intérieure, que communique la Parole de vérité crue, aimée et méditée. « Tes statuts m’ont été des cantiques… » (v. 54). Quel Seigneur que le nôtre ! De quel chef d’état, fût-il le meilleur, pourrait-il être dit que ses commandements sont un sujet de joie, pour celui qui doit s’y soumettre ? — Les versets 57-64 nous montrent le cœur du croyant préoccupé de conformer sa marche à la volonté du Seigneur : « J’ai pensé à mes voies… » (v. 59), dit le fidèle ; ensuite seulement « j’ai tourné mes pieds ». Que de fois, hélas ! notre conduite est inverse. Retenons aussi le verset 63 : « Je suis le compagnon de tous ceux qui gardent tes préceptes » (voir v. 79, 115). Et demandons-nous qui nous fréquentons (Prov. 13, 20).