Année 5, 25 février

Psaume 146

Louez Jah.

Mon âme, loue l’Éternel !

Je louerai l’Éternel durant ma vie ; je chanterai des cantiques à mon Dieu tant que j’existerai.

* Ne vous confiez pas dans les principaux, dans un fils d’homme, en qui il n’y a pas de salut.

Son esprit sort, l’homme retourne dans le sol d’où il est tiré ; en ce même jour ses desseins périssent.

Bienheureux celui qui a le *Dieu de Jacob pour son secours, qui s’attend à l’Éternel, son Dieu,

Qui a fait les cieux et la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve ; qui garde la vérité à toujours ;

Qui exécute le jugement en faveur des opprimés ; qui donne du pain à ceux qui ont faim !

* L’Éternel met en liberté les prisonniers.

L’Éternel ouvre les yeux des aveugles ; l’Éternel relève ceux qui sont courbés ; l’Éternel aime les justes ;

L’Éternel garde les étrangers ; il affermit l’orphelin et la veuve, et confond la voie des méchants.

L’Éternel régnera à toujours, — ton Dieu, ô Sion ! de génération en génération. Louez Jah !


N’attendons pas d’être au ciel, pour célébrer notre Dieu Sauveur. « Je louerai l’Éternel durant ma vie », déclare le psalmiste (v. 2 ; comp. Ps. 34, 1). Lui seul mérite notre hommage, comme aussi notre confiance. Les versets 3, 4 nous avertissent sérieusement de ne pas mettre notre confiance en l’homme, car c’est un danger constant, et qui peut prendre bien des formes (par exemple, la recherche d’une recommandation). N’attendons aucun appui des principaux — même si occasionnellement, Dieu s’en sert Lui-même pour notre bien. Si haut placés soient-ils, il n’y a pas de salut en eux (v. 3) ; ils ressemblent à la vanité (Ps. 144, 4) et, s’ils sont incrédules, ils périront en un jour avec leurs desseins (v. 4). — Que penserions-nous d’un enfant de parents aisés qui irait mendier chez de pauvres voisins ? Nous avons pour Père un Dieu infiniment puissant, infiniment sage, et qui nous aime ; que nous faut-il de plus ? Il met en liberté les captifs de Satan (v. 7) ; Il ouvre les yeux de la foi (Éph. 1, 18) ; Il relève ceux qui marchent courbés sous des fardeaux trop pesants. Il aime les justes (v. 8). L’étranger, l’orphelin, la veuve, jouissent de soins appropriés à leurs besoins (comp. Luc 4, 18). « Comptons les bienfaits de Dieu — dit un cantique,… Nous verrons en adorant combien le nombre en est grand ».