Année 5, 31 mars

Proverbes 31, 10-31

* Une femme vertueuse ! Qui la trouvera ? Car son prix est bien au-delà des rubis.

Le cœur de son mari se confie en elle, et il ne manquera point de butin.

Elle lui fait du bien et non du mal, tous les jours de sa vie.

Elle cherche de la laine et du lin, et travaille de ses mains avec joie.

Elle est comme les navires d’un marchand, elle amène son pain de loin.

Elle se lève quand il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison, et la tâche à ses servantes.

Elle pense à un champ, et elle l’acquiert ; du fruit de ses mains elle plante une vigne.

Elle ceint ses reins de force, et fortifie ses bras.

Elle éprouve que son trafic est bon ; de nuit sa lampe ne s’éteint pas.

Elle met la main à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau.

Elle étend sa main vers l’affligé, et tend ses mains au nécessiteux.

Elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue d’écarlate.

Elle se fait des tapis ; le fin coton et la pourpre sont ses vêtements.

Son mari est connu dans les portes quand il s’assied avec les anciens du pays.

Elle fait des chemises, et les vend ; et elle livre des ceintures au marchand.

Elle est vêtue de force et de dignité, et elle se rit du jour à venir.

Elle ouvre sa bouche avec sagesse, et la loi de la bonté est sur sa langue.

Elle surveille les voies de sa maison, et ne mange pas le pain de paresse.

Ses fils se lèvent et la disent bienheureuse, son mari [aussi], et il la loue :

Plusieurs filles ont agi vertueusement ; mais toi, tu les surpasses toutes !

La grâce est trompeuse, et la beauté est vanité ; la femme qui craint l’Éternel, c’est elle qui sera louée.

Donnez-lui du fruit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres la louent.


Cet admirable portrait de la femme vertueuse nous montre comment la sagesse (la vie même de Christ) peut et doit être mise en pratique, dans tous les détails de l’existence quotidienne et familiale. Jeunes chrétiennes, que le Seigneur vous donne le désir de Lui plaire, en ressemblant à cette femme « brave, honnête, vaillante » (voir note) ! Ce qui la caractérise ? — Elle est active, joyeuse, énergique, charitable, sage, bienveillante. Son domaine, c’est la maison (lire Tite 2, 4, 5) ; sa parure, la force et la dignité (v. 17, 25 ; comp. 1 Pier. 3, 3…) ; son but, honorer son mari, objet de son joyeux dévouement (v. 23), et produire du fruit pour lui (v. 16). Son secret enfin ; il n’est révélé qu’au verset 30 : elle craint l’Éternel. Oui, vraiment, une épouse aussi accomplie, « qui la trouvera ? ». Une femme sage vient de l’Éternel, répond le chapitre 19, 14. Ainsi vous, jeunes gens, ne vous fiez pas à un jugement hâtif, ni à des apparences. « La grâce est trompeuse… » et en a trompé beaucoup. Le charme passager d’un visage est loin d’être toujours le reflet des vraies qualités chrétiennes. Et n’oubliez pas, en terminant ce livre, l’exhortation du chapitre 4, 23 : « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde… ». Car il appartient d’abord au Seigneur.