Année 5, 9 août

Éphésiens 1, 15-23

C’est pourquoi moi aussi, ayant ouï parler de la foi au seigneur Jésus qui est en vous, et de l’amour que [vous avez] pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention [de vous] dans mes prières, afin que le Dieu de notre seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne [l’]esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, les yeux de votre cœur étant éclairés, pour que vous sachiez quelle est l’espérance de son appel, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints, et quelle est l’excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, selon l’opération de la puissance de sa force, qu’il a opérée dans le Christ, en le ressuscitant d’entre les morts ; — (et il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, et autorité, et puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir ; et il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a donné [pour être] chef sur toutes choses à l’assemblée, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous ;)


Dans sa prière, adressée au « Dieu de notre Seigneur Jésus Christ » (v. 17), l’apôtre demande pour les saints, qu’ils sachent d’abord quelle est leur position (v. 18), et ensuite quelle est la puissance qui les y introduit (v. 19, 20). « La plénitude de notre bénédiction découle du fait que nous sommes bénis avec Christ. Associés dans la ruine avec le premier Adam, nous sommes maintenant associés en gloire avec le second homme. Comme tel, Celui-ci ne possède rien sans nous y faire entrer ; ce qui est le signe du parfait amour : la gloire (Jean 17, 22), la joie (Jean 15, 11), la paix (Jean 14, 27), l’amour du Père (Jean 17, 26). Il ne prendra pas l’héritage sans Ses cohéritiers… Paul ne demande pas que les saints aient part à ces choses — elles leur appartiennent déjà — mais qu’ils en jouissent » (J.N.D.). Et, remarquons-le, ce sont les yeux de notre cœur qui doivent s’ouvrir sur ces réalités glorieuses. L’amour est la vraie clé de l’intelligence (Luc 24, 31). En éclairant nos affections, l’Esprit nous fait contempler Christ, homme ressuscité, revêtu de pouvoir et de majesté, selon le psaume 8. Son corps, l’Assemblée, Le complète comme homme, Lui la « tête » glorifiée dans le ciel. Elle est la plénitude de Celui qui remplit tout en tous.