Année 5, 14 septembre

2 Thessaloniciens 1, 1-12

Paul, et Silvain, et Timothée, à l’assemblée des Thessaloniciens, en Dieu notre Père et dans le seigneur Jésus Christ : Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !

Nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, frères, comme il est juste, parce que votre foi augmente beaucoup et que l’amour de chacun de vous tous, l’un pour l’autre, abonde, en sorte que nous-mêmes nous nous glorifions de vous dans les assemblées de Dieu au sujet de votre patience et de votre foi dans toutes vos persécutions et dans les tribulations que vous supportez, [lesquelles sont] une démonstration du juste jugement de Dieu, pour que vous soyez estimés dignes du royaume de Dieu pour lequel aussi vous souffrez ; si du moins c’est une chose juste devant Dieu que de rendre la tribulation à ceux qui vous font subir la tribulation, et [que de vous donner], à vous qui subissez la tribulation, du repos avec nous dans la révélation du seigneur Jésus du ciel avec les anges de sa puissance, en flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, et contre ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de notre seigneur Jésus Christ ; lesquels subiront le châtiment d’une destruction éternelle de devant la présence du Seigneur et de devant la gloire de sa force, quand il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage envers vous a été cru. C’est pour cela que nous prions aussi toujours pour vous, que notre Dieu vous juge dignes de l’appel, et qu’il accomplisse tout le bon plaisir de sa bonté et l’œuvre de la foi en puissance, en sorte que le nom de notre seigneur Jésus [Christ] soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et du seigneur Jésus Christ.


Les persécutions dont étaient victimes les Thessaloniciens, avaient augmenté leur foi, fait abonder leur amour, manifesté leur patience. Que leur manquait-il donc, et pourquoi l’apôtre juge-t-il nécessaire de leur adresser cette deuxième épître ? L’espérance, cette fois, n’est pas nommée, ni non plus la joie de l’Esprit Saint (comp. 1 Thess. 1, 3, 6 fin). Paul place devant eux les vérités propres à ranimer ces sentiments dans leurs cœurs. Le triomphe des persécuteurs et leurs propres souffrances ne sont que pour un temps. « Le Dieu des rétributions rend certainement ce qui est dû » (Jér. 51, 56). Et cette rétribution, des fidèles comme des méchants, aura lieu au jour du Seigneur. Elle est liée à Sa manifestation glorieuse. Le même châtiment : « une destruction éternelle », atteindra les païens demeurés volontairement dans l’ignorance de Dieu, et les chrétiens de pure profession, désobéissants à l’évangile (v. 8). Tandis que les saints, « tous ceux qui auront cru », seront vus dans la compagnie du Seigneur, associés à Sa gloire admirable (v. 10 ; Matt. 13, 43). Mais le bon plaisir de Dieu et la prière de l’apôtre, c’est que, dès à présent, le nom de notre Seigneur Jésus Christ soit glorifié en chacun de ceux qui Lui appartiennent.