Année 5, 17 octobre

Hébreux 9, 16-28

(Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne ; car un testament est valide lorsque la mort est intervenue, puisqu’il n’a pas de force tant que le testateur vit.) De là vient qu’aussi la première [alliance] n’a pas été inaugurée sans du sang. Car chaque commandement, pour ce qui concerne la loi, ayant été proclamé par Moïse à tout le peuple, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, en disant : « C’est ici le sang de l’alliance que Dieu vous a ordonnée ». Et, de la même manière, il fit aspersion du sang sur le tabernacle aussi et sur tous les ustensiles du service. Et presque toutes choses sont purifiées par du sang, selon la loi ; et sans effusion de sang il n’y a pas de rémission. Il était donc nécessaire que les images des choses qui sont dans les cieux fussent purifiées par de telles choses, mais que les choses célestes elles-mêmes le fussent par de meilleurs sacrifices que ceux-là. Car le Christ n’est pas entré dans des lieux saints faits de main, copies des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu, — ni, non plus, afin de s’offrir lui-même plusieurs fois, ainsi que le souverain sacrificateur entre dans les lieux saints chaque année avec un sang autre [que le sien] (puisque [dans ce cas] il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la fondation du monde) ; mais maintenant, en la consommation des siècles, il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela [le] jugement, ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent.


« Sans effusion de sang, il n’y a pas de rémission » (v. 22 ; lire aussi Lév. 17, 11). Ce que proclamait chaque sacrifice de l’ancienne alliance, ce qu’Abel avait déjà compris par la foi (chap. 11, 4), est confirmé ici de la façon la plus catégorique. Car « les gages du péché, c’est la mort » [Rom. 6, 23], et le sang versé sur la terre est la preuve que ces gages ont été payés (Deut. 12, 23, 24). Le sang de Christ a été « versé pour plusieurs en rémission de péchés » (Matt. 26, 28). Qui sont ces plusieurs ? Tous ceux qui croient ! Le précieux sang de Jésus, continuellement sous le regard de Dieu, les met à l’abri de Sa colère. Car « il est réservé aux hommes de mourir une fois… ». Il ne leur sera pas accordé une seconde existence. Pourtant, tout n’est pas fini avec celle-ci, et la mort est peu de chose, à côté de ce qui la suit. Ce qu’il y a après la mort ? Un mot suffit à le révéler : … « après cela le jugement » (2 Tim. 4, 1 ; Apoc. 20, 12). L’homme sans Dieu a devant lui ces deux terribles réalités : la mort et le jugement. Mais le racheté possède, pour sa part, deux bienheureuses certitudes : le pardon de tous ses péchés, et le retour du Seigneur pour sa délivrance finale (v. 28). Puisse chacun de nos jeunes lecteurs faire partie de « ceux qui l’attendent » !