Année 5, 7 décembre

Apocalypse 3, 1-13

Et à l’ange de l’assemblée qui est à Sardes, écris : Voici ce que dit celui qui a les sept Esprits de Dieu et les sept étoiles :

Je connais tes œuvres, — que tu as le nom de vivre, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis ce qui reste, qui s’en va mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. Souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si donc tu ne veilles pas, je viendrai [sur toi] comme un voleur, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai sur toi. Toutefois tu as quelques noms à Sardes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec moi en [vêtements] blancs, car ils en sont dignes.

Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.

Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.

Et à l’ange de l’assemblée qui est à Philadelphie, écris : Voici ce que dit le saint, le véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre et nul ne fermera, qui ferme et nul n’ouvrira :

Je connais tes œuvres. Voici, j’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer, car tu as peu de force, et tu as gardé ma parole, et tu n’as pas renié mon nom. Voici, je donne [de ceux] de la synagogue de Satan qui se disent être Juifs, — et ils ne le sont pas, mais ils mentent ; voici, je les ferai venir et se prosterner devant tes pieds, et ils connaîtront que moi je t’ai aimé. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.

Celui qui vaincra, je le ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il ne sortira plus jamais dehors ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom.

Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.


Les siècles ont passé. Du milieu de Thyatire, Dieu suscite la Réforme, un puissant mouvement animé par Son Esprit. Puis le déclin de nouveau fait son œuvre. La mort spirituelle envahit l’église de Sardes. Souviens-toi,… repens-toi, lui est-il enjoint (v. 3 ; comp. chap. 2, 5, 16 ; 3, 19). Qui est ici le vainqueur ? Celui qui n’a pas souillé ses vêtements. Connaissons-nous cette sorte de victoire pour rester pur ? Le vainqueur de Sardes sera vêtu de vêtements blancs. Et contrairement au prétendu « nom de vivre » de son église, le sien ne sera jamais effacé du livre de vie. — Philadelphie (= amour des frères) est la fille du « réveil » du siècle dernier. Ce qui la caractérise : — Peu de force ! Mais le Seigneur tient ouverte pour elle la porte de l’évangile. — Fidélité à Sa Parole ! Lui sera fidèle à Sa promesse : « Je viens bientôt ». — Attachement à Son nom ! Son nouveau nom sera leur part. — L’opprobre du monde ? Il y répondra par Sa publique approbation : « Ils connaîtront que moi je t’ai aimé ». — Nous sommes les héritiers responsables du témoignage de Philadelphie. Que le Seigneur nous donne d’en manifester les caractères, de ne pas perdre notre couronne ! Car Lui éprouvera plus de joie à donner cette récompense, que le vainqueur à la recevoir.