◊1Ainsi dit l’Éternel : Gardez le jugement[a1], et pratiquez la justice, car mon salut est près de venir, et ma justice, d’être révélée. ◊2Bienheureux l’homme[a2] qui fait cela, et le fils de l’homme qui le tient ferme ; qui garde le sabbat pour ne pas le profaner, et qui garde sa main de faire aucun mal. ◊3Et que le fils de l’étranger qui s’est attaché à l’Éternel ne parle pas, disant : L’Éternel m’a entièrement séparé de son peuple ; et que l’eunuque ne dise pas : Voici, je suis un arbre sec ; ◊4car ainsi dit l’Éternel : Aux eunuques qui gardent mes sabbats, et choisissent les choses auxquelles je prends plaisir, et qui tiennent ferme mon alliance, ◊5je leur donnerai dans ma maison et au-dedans de mes murs une place et un nom meilleurs que des fils et des filles ; je leur donnerai un nom éternel, qui ne sera pas retranché. ◊6Et les fils de l’étranger qui s’attachent à l’Éternel pour le servir et pour aimer le nom de l’Éternel, pour être ses serviteurs, — quiconque observe le sabbat pour ne pas le profaner, et ceux qui tiennent ferme mon alliance, ◊7je les ferai venir à ma montagne sainte, et je les rendrai joyeux dans ma maison de prière : leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. ◊8Le Seigneur l’Éternel, qui rassemble les exilés d’Israël, dit : J’en rassemblerai encore d’autres vers lui, avec les siens déjà rassemblés.
◊9Vous, toutes les bêtes des champs, venez pour dévorer, [vous], toutes les bêtes de la forêt ! ◊10Ses sentinelles sont toutes aveugles, elles sont dénuées de connaissance. Ils sont tous des chiens muets qui ne peuvent aboyer, rêvant, se tenant couchés, aimant à sommeiller ; ◊11et ces chiens sont voraces, ils ne savent pas être rassasiés : ce sont des bergers qui ne savent pas comprendre. Tous, ils tournent leurs regards vers leur propre chemin, chacun vers son intérêt particulier, jusqu’au dernier. ◊12Venez, [disent-ils], je prendrai du vin, et buvons notre soûl de boissons fortes ; et demain sera comme aujourd’hui, [et] encore bien supérieur.