Zacharie
7◊1* * Et il arriva, la quatrième année du roi Darius, que la parole de l’Éternel vint à Zacharie, le quatrième [jour] du neuvième mois, [au mois] de Kislev, ◊2quand Béthel envoya Sharétser et Réguem-Mélec et ses hommes pour implorer l’Éternel, ◊3pour parler aux sacrificateurs qui étaient dans la maison de l’Éternel des armées, et aux prophètes, disant : Pleurerai-je au cinquième mois, en me séparant comme j’ai fait, voici tant d’années ?
◊4Et la parole de l’Éternel des armées vint à moi, disant : ◊5Parle à tout le peuple du pays, et aux sacrificateurs, disant : Quand vous avez jeûné et que vous vous êtes lamentés au cinquième et au septième [mois], et cela pendant soixante-dix ans, est-ce réellement pour moi, pour moi, que vous avez jeûné ? ◊6Et quand vous avez mangé et bu, n’est-ce pas vous qui mangiez et qui buviez ? ◊7Ne sont-ce pas là les paroles que l’Éternel a criées par les premiers prophètes, alors que Jérusalem était habitée et jouissait de la paix, ainsi que ses villes qui l’entouraient, et que le midi et le pays plat étaient habités ?
◊8Et la parole de l’Éternel vint à Zacharie, disant : ◊9Ainsi parle l’Éternel des armées, disant : Prononcez des jugements de vérité, et usez de bonté et de miséricorde l’un envers l’autre, ◊10et n’opprimez pas la veuve et l’orphelin, l’étranger et l’affligé ; et ne méditez pas le mal dans votre cœur, l’un contre l’autre. ◊11Mais ils refusèrent d’être attentifs, et opposèrent une épaule revêche, et appesantirent leurs oreilles pour ne pas entendre, ◊12et rendirent leur cœur [dur comme] un diamant, pour ne pas écouter la loi et les paroles que l’Éternel des armées envoyait par son Esprit, par les premiers prophètes ; et il y eut une grande colère de la part de l’Éternel des armées. ◊13Et il arriva que, comme il cria et qu’ils n’écoutèrent pas, de même ils crièrent, et je n’écoutai pas, dit l’Éternel des armées ; ◊14et je les dispersai, comme par un tourbillon, parmi toutes les nations qu’ils ne connaissaient pas, et le pays fut désolé derrière eux, de sorte qu’il n’y avait ni allants ni venants ; et ils rendirent désolé le pays désirable.