◊1Ayant donc ces promesses, bien-aimés, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu.
◊2Recevez-nous : nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous ne nous sommes enrichis aux dépens de personne. ◊3Je ne dis pas ceci pour [vous] condamner, car j’ai déjà dit que vous êtes dans nos cœurs à mourir ensemble et à vivre ensemble. ◊4Ma franchise est grande envers vous, je me glorifie grandement de vous ; je suis rempli de consolation ; ma joie surabonde au milieu de toute notre affliction. ◊5Car aussi, lorsque nous arrivâmes en Macédoine, notre chair n’eut aucun repos, mais nous fûmes affligés en toute manière : au-dehors, des combats ; au-dedans, des craintes. ◊6Mais celui qui console ceux qui sont abaissés, Dieu, nous a consolés par la venue de Tite, ◊7et non seulement par sa venue, mais aussi par la consolation dont il a été rempli à votre sujet, en nous racontant votre grand désir, vos larmes, votre affection ardente envers moi, de sorte que je me suis d’autant plus réjoui. ◊8Car si aussi je vous ai attristés par ma lettre, je n’en ai pas de regret, si même j’en ai eu du regret (car je vois que cette lettre vous a attristés, lors même que [ce n’a été que] pour un temps). ◊9Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que vous avez été attristés à repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin qu’en rien vous ne receviez de préjudice de notre part. ◊10Car la tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret, mais la tristesse du monde opère la mort. ◊11Car voici, ce [fait] même que vous avez été attristés selon Dieu, quel empressement il a produit en vous, mais quelles excuses, mais quelle indignation, mais quelle crainte, mais quel ardent désir, mais quel zèle, mais quelle vengeance : À tous égards, vous avez montré que vous êtes purs dans l’affaire. ◊12Ainsi, si même je vous ai écrit, ce n’a point été à cause de celui qui a fait le tort ni à cause de celui à qui on a fait tort, mais afin que le zèle que nous avons pour vous, vous fût manifesté devant Dieu. ◊13C’est pourquoi nous avons été consolés[1]. Et nous nous sommes réjouis d’autant plus abondamment, dans notre[2] consolation, de la joie de Tite, parce que son esprit a été récréé par vous tous. ◊14Parce que, si en quelque chose je me suis glorifié de vous auprès de lui, je n’en ai pas été confus ; mais comme nous vous avons dit toutes choses selon la vérité, ainsi aussi ce dont nous nous étions glorifiés auprès de Tite s’est trouvé vrai, ◊15et son affection[3] se porte plus abondamment sur vous, quand il se souvient de l’obéissance de vous tous, comment vous l’avez reçu avec crainte et tremblement. ◊16Je me réjouis[4] de ce qu’en toutes choses j’ai de la confiance à votre égard.