◊1* Ha ! pays qui fais ombre avec tes[1] ailes, [toi] qui es au-delà des fleuves de Cush, ◊2qui envoies des ambassadeurs sur la mer et dans des vaisseaux de papyrus, sur la face des eaux, [disant] : Allez, messagers rapides, vers une nation répandue loin et ravagée[2], vers un peuple merveilleux dès ce temps et au-delà, vers une nation qui attend, attend, et qui est foulée aux pieds, de laquelle les rivières ont ravagé le pays. ◊3Vous tous, habitants du monde, et vous qui demeurez sur la terre, quand l’étendard sera élevé sur les montagnes, voyez ; et quand la trompette sonnera, écoutez ! ◊4Car ainsi m’a dit l’Éternel : Je resterai tranquille, et je regarderai de ma demeure, comme une chaleur sereine sur la verdure[3], comme une nuée de rosée dans la chaleur de la moisson. ◊5Car avant la moisson, lorsque la floraison est finie et que la fleur devient un raisin vert qui mûrit, il coupera les pousses avec des serpes, et il ôtera [et] retranchera les sarments. ◊6Ils seront abandonnés ensemble aux oiseaux de proie des montagnes et aux bêtes de la terre ; et les oiseaux de proie passeront l’été sur eux, et toutes les bêtes de la terre passeront l’hiver sur eux. ◊7En ce temps-là, un présent sera apporté à l’Éternel des armées, [le présent] d’un peuple répandu loin et ravagé, — et de la part d’un peuple merveilleux dès ce temps et au-delà, de la part d’une nation qui attend, attend, et qui est foulée aux pieds, de laquelle les rivières ont ravagé le pays,… au lieu où est le nom de l’Éternel des armées, à la montagne de Sion.