◊1Oh ! si tu fendais les cieux ! Si tu voulais descendre, [et] que devant toi les montagnes se fondissent[1], ◊2— [descendre] comme le feu brûle les broussailles[2], comme le feu fait bouillonner l’eau, pour faire connaître ton nom à tes ennemis, en sorte que les nations tremblassent devant toi ! ◊3Quand tu fis des choses terribles que nous n’attendions pas, tu descendis : devant toi les montagnes se fondirent[1]. ◊4Et jamais on n’a entendu, [jamais] on n’a ouï de l’oreille, [jamais] l’œil n’a vu, hors toi, ô Dieu, ce que [Dieu] a préparé[3] pour celui qui s’attend à lui. ◊5Tu viens à la rencontre de celui qui se réjouit à pratiquer la justice, [de ceux] qui se souviennent de toi dans tes voies ! Voici, tu as été courroucé, et nous avons péché ;… en tes voies[4] est la perpétuité, et nous serons sauvés. ◊6Et tous, nous sommes devenus comme une chose impure, et toutes nos justices, comme un vêtement souillé ; et nous sommes tous fanés comme une feuille, et nos iniquités, comme le vent, nous emportent ; ◊7et il n’y a personne qui invoque ton nom, qui se réveille pour te saisir ! Car tu as caché ta face de nous, et tu nous as fait fondre par[5] nos iniquités.
◊8Or maintenant, Éternel, tu es notre père : nous sommes l’argile, tu es celui qui nous as formés, et nous sommes tous l’ouvrage de tes mains. ◊9Ne sois pas extrêmement courroucé, ô Éternel, et ne te souviens pas à toujours de l’iniquité. Voici, regarde : nous sommes tous ton peuple. ◊10Tes villes saintes sont devenues un désert ; Sion est un désert, Jérusalem, une désolation ; ◊11notre maison sainte et magnifique, où nos pères te louaient, est brûlée par le feu, et toutes nos choses désirables sont dévastées. ◊12Te retiendras-tu, Éternel, à la vue de ces choses ? Te tairas-tu, et nous affligeras-tu extrêmement ?