◊1Béni soit l’Éternel, mon rocher ! qui enseigne mes mains pour le combat, mes doigts pour la bataille,
◊2Ma bonté et mon lieu fort, ma haute retraite et celui qui me délivre, mon bouclier et celui en qui je me réfugie ; il assujettit mon peuple sous moi.
◊3* Éternel ! qu’est-ce que l’homme, que tu prennes connaissance de lui ?… le fils de l’homme, que tu tiennes compte de lui ?
◊4L’homme ressemble à la vanité[1] ; ses jours sont comme une ombre qui passe.
◊5Éternel ! abaisse tes cieux et descends ; touche les montagnes, et elles fumeront.
◊6Fais briller l’éclair et disperse-les ; lance tes flèches et mets-les en déroute.
◊7Étends tes mains d’en haut ; arrache-moi et délivre-moi des grandes eaux, de la main des fils de l’étranger,
◊8Dont la bouche profère la vanité et dont la droite est une droite de mensonge.
◊9* Ô Dieu ! je te chanterai un cantique nouveau ; je te célébrerai sur le luth à dix [cordes],
◊10Toi qui donnes le salut aux rois, toi qui délivres David, ton serviteur, de l’épée funeste.
◊11Arrache-moi et délivre-moi de la main des fils de l’étranger, dont la bouche profère la vanité et dont la droite est une droite de mensonge,
◊12Afin que nos fils soient comme des plantes croissant dans leur jeunesse, [et] nos filles comme des pierres d’angle, ornementées selon le style des palais.
◊13Que nos greniers soient pleins, fournissant toute espèce [de provisions] ; que nos troupeaux se multiplient par milliers, par dix milliers dans nos campagnes.
◊14Que nos génisses soient fécondes[2] ; qu’il n’y ait pas de brèche, pas de sortie, et pas de cri dans nos rues.
◊15Bienheureux le peuple pour qui il en est ainsi ! Bienheureux le peuple qui a l’Éternel pour son Dieu !