◊1Est-ce que vraiment la justice se tait ? Prononcez-vous [ce qui est juste] ? Vous, fils des hommes, jugez-vous avec droiture ?
◊2Bien plutôt, dans le cœur, vous commettez des iniquités ; dans le pays, vous pesez[2] la violence de vos mains.
◊3Les méchants se sont égarés dès la matrice ; ils errent dès le ventre, parlant le mensonge.
◊4Ils ont un venin semblable au venin d’un serpent, comme l’aspic sourd qui se bouche l’oreille,
◊5Qui n’entend pas la voix des charmeurs, du sorcier expert en sorcelleries.
◊6* Ô Dieu ! dans leur bouche brise leurs dents ; Éternel ! arrache les grosses dents des jeunes lions.
◊7Qu’ils se fondent comme des eaux qui s’écoulent ! S’il ajuste ses flèches, qu’elles soient comme cassées[3] !
◊8Qu’ils soient comme une limace qui va se fondant ! Comme l’avorton d’une femme, qu’ils ne voient pas le soleil !
◊9Avant que vos chaudières aient senti les épines, vertes ou enflammées, le tourbillon les emportera.
◊10Le juste se réjouira quand il verra la vengeance ; il lavera ses pieds[4] dans le sang du méchant.
◊11Et l’homme dira : Certainement il y a un fruit pour le juste, certainement il y a un Dieu qui juge sur la terre.