L’épître aux Hébreux nous appelle à tout laisser pour Christ. Quels que soient les objets dont nous avons pu nous glorifier jusqu’à présent, il est nécessaire de les abandonner désormais, et de recevoir à leur place Jésus, le Fils de Dieu. Les anges font place au Fils ; Moïse, le serviteur de la maison, cède la place à Christ, qui en est le bâtisseur ; Josué, l’ancien capitaine, qui conduisit en Canaan, fait place à Christ, le chef du salut, qui conduit maintenant les enfants à la gloire ; Aaron, le sacrificateur charnel et mortel, fait place au vrai Melchisédec, qui vit et sert à toujours dans le sanctuaire céleste ; l’ancienne alliance fait place à la nouvelle que Jésus administre ; et en même temps, les anciennes ordonnances charnelles ou terrestres font place au ministère spirituel et efficace du sacrificateur céleste ; enfin, le sang des victimes laisse place au sang de Christ offert par l’Esprit éternel.
Tel est une des caractéristiques principales de cette divine et glorieuse épître, qui anéantit ainsi tout ce en quoi l’homme met sa confiance, afin d’établir le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, comme l’objet de la gloire et le seul refuge des pauvres âmes.
Mais c’était une doctrine difficile à supporter, en particulier pour un peuple tel que les Juifs, qui avait de bien des manières mis sa confiance dans la loi et la justice légale. Parmi nous aussi, actuellement, quand, au milieu de tant de formes religieuses, les hommes proposent avec autorité d’autres fondements de confiance que Jésus, et que d’autres hommes les reçoivent aveuglément, nous devons considérer avec attention quelles sont les bases de cette doctrine. De nos jours, où toute la création gémit, l’âme a soif de ce simple évangile qui nous prêche la parfaite satisfaction en Jésus ; et c’est le but du Saint Esprit, dans l’épître aux Hébreux, de dévoiler à l’âme affamée les raisons pour lesquelles elle peut ainsi embrasser Jésus comme le tout de ce qui forme l’objet de sa confiance et de sa gloire. Cette épître déclare ce qui l’autorise à apprécier ainsi Jésus — à L’estimer comme sans égal — à juger que Lui est, en un mot, le seul et unique soutien du pauvre pécheur.
Mais comment le Saint Esprit nous assure-t-Il de cette vérité, au moyen de cette épître ? Comment nous montre-t-Il que c’est notre propre salut de quitter toute autre chose afin de n’avoir rien d’autre que Christ pour seul appui ? Il nous le montre de la seule manière par laquelle cela puisse se faire — en présentant à notre âme l’appréciation que Dieu fait de Christ.
Ce qui justifie le prix que je dois attacher à Christ, c’est que Dieu, avant cela, nous a fait connaître la valeur qu’Il possède. Si mon âme se confie exclusivement en Lui, je ne peux être fondé à le faire qu’en voyant le fondement de la confiance d’Israël au moment de l’aspersion du sang en Égypte. Dieu avait prescrit ce sang : telle est ma justification divine et sûre ; et l’épître aux Hébreux me le garantit. Elle me parle de la haute valeur que Dieu voit en Christ ; elle me dit combien clairement, simplement et exclusivement, Il fait reposer sur Christ tout ce qui peut soulager l’âme. C’est la raison pour laquelle cette admirable épître s’attarde si complaisamment sur Christ dans toutes ses relations actuelles avec nous, dans tous les offices qu’Il accomplit pour nous. C’est ce qui explique les nombreuses citations (Héb. 1 ) qui établissent Jésus bien au-dessus des anges ; c’est ce qui explique le glorieux commentaire que donne Hébreux 2 sur la dignité du Fils de l’homme, les déclarations de Son immense supériorité sur Moïse (Héb. 3 ), les témoignages abondants et variés (Héb. 4 ) portés à Sa sacrificature, remplaçant d’une manière complètement différente ce dont Aaron avait été honoré ou ce que la loi avait conféré (Héb. 7 ). C’est la raison pour laquelle Il est représenté comme oint et consacré par un serment, et assis dans les cieux au milieu du sanctuaire, aussi bien qu’à la droite de la Majesté (Héb. 8 ).
En tout cela, nous avons la main de Dieu Lui-même exaltant le mérite de Jésus, L’appréciant dans Ses dignités connues dans le ciel et sur la terre. L’âme est invitée, de la façon la plus pressante, à venir et à assister à cette grande œuvre, à cette preuve divine du mérite de Jésus. Tout comme il avait été commandé à la congrégation d’Israël d’attendre à la porte du tabernacle, afin que chacun pour soi-même puisse contempler et savoir combien Dieu était satisfait du sacrificateur ; afin que chacun, quelque grande que fut la congrégation, ait personnellement et individuellement toute liberté pour se remettre au soin et à l’intercession d’Aaron (Lév. 8 et 9 ). C’était quelque chose qui concernait chacun individuellement ; et la même liberté devrait également être la part de chacun de nous individuellement.
L’âme est une chose qui nous concerne nous-mêmes ; car il est écrit que « un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère » [Ps. 49, 7] ; et c’est nous-mêmes qui devons connaître le divin remède, nous-mêmes qui devons le posséder. Ce n’est pas un frère fidèle qui peut écouter et croire pour nous ; ce n’est pas une église qui peut nous représenter ; nous devons être nous-mêmes à la porte du tabernacle ; nous devons nous-mêmes connaître la valeur de Jésus aux yeux de Dieu, et l’épître aux Hébreux est destinée à révéler ce secret dans le saint des saints. Elle est adressée, non à une certaine classe de personnes privilégiées, mais à nous tous, afin que là, nous puissions chacun contempler Jésus, tel qu’Il s’y trouve, pesé à la balance du sanctuaire, et que nous récoltions les fruits bénis de cette provision assurée qui a été mise en Lui. Il n’est pas question, dans cette épître, d’une église particulière, ni d’une classe de personnes privilégiées, comme on l’a très souvent pensé et dit ; mais c’est la voix de l’Esprit qui s’adresse Lui-même directement à l’âme, afin qu’elle puisse apprendre à connaître pour elle-même Celui en qui Dieu a placé le secours qui lui est nécessaire. Dans cette épître, notre âme respire, en quelque sorte, le parfum de la plaine que le Seigneur a bénie, et la foi respire le parfum de Christ ; elle jouit de Christ comme Dieu Lui-même en jouit, et nous avons la lumière divine dans notre cœur, nous sommes convertis des ténèbres à la lumière de Dieu. En un mot, Dieu devient nôtre.
Il y a encore une autre chose dans cette épître : elle nous fait comprendre sous quels caractères Dieu a mis cette valeur exclusive en Christ ; et ces caractères sont tels, qu’ils répondent pleinement à nos besoins. La victime ou le sacrifice (Héb. 9, 14 ) ; le sacrificateur (Héb. 7 ) ; le prophète ou le docteur (Héb. 2, 1-4 ) ; le capitaine qui amène les siens à la gloire (Héb. 2, 10 ) ; et dans toutes ces qualités, comme dans chacune d’elles séparément, nous Le voyons estimé de la manière la plus exacte par la main de Dieu, et nous trouvons qu’Il est parfaitement ce qu’il est nécessaire qu’Il soit, pour des personnes aussi misérables que nous. Selon Dieu, Jésus est une victime parfaitement propre pour purifier, un sacrificateur parfaitement propre pour intercéder, un prophète parfaitement propre pour instruire, et un guide parfaitement propre pour nous amener sains et saufs dans la gloire. C’est précisément de cela que nous avons besoin. Cette épître trace notre livre de voyage, en quittant notre position d’exilés comme pécheurs, jusqu’à notre demeure dans la gloire, où nous serons dans la compagnie de Jésus. Oui, nous lisons là clairement nos droits, et nous nous reposons sur Jésus comme notre victime, notre sacrificateur, notre prophète, et notre guide, parce que Dieu Lui a donné toute la valeur possible dans ces qualités qui Lui ont été accordées pour nous, et Dieu L’a apprécié à cause de Son œuvre, à cause de Sa personne, à cause de Son obéissance, parce qu’Il a versé Son sang et a pleinement accompli la volonté de Dieu pour nous. Là, dans cette épître, l’âme peut lire ses droits, non selon l’estimation qu’elle fait d’eux, mais selon celle que Dieu fait de Christ.
Hébreux 7 ◊ 1 Car ce Melchisédec, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-haut, qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit, ◊ 2 auquel aussi Abraham donna pour part la dîme de tout, premièrement, étant interprété, roi de justice, et puis aussi roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix ; ◊ 3 sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie, mais assimilé au Fils de Dieu, demeure sacrificateur à perpétuité. ◊ 4 Mais considérez combien grand était celui à qui même Abraham donna une dîme du butin, lui le patriarche. ◊ 5 Et ceux d’entre les fils de Lévi qui reçoivent la sacrificature ont bien un commandement de dîmer le peuple selon la loi, c’est-à-dire leurs frères, bien qu’ils soient sortis des reins d’Abraham ; ◊ 6 mais celui qui ne tire pas généalogiquement son origine d’eux, a dîmé Abraham et a béni celui qui avait les promesses. ◊ 7 Or, sans contredit, le moindre est béni par celui qui est plus excellent. ◊ 8 Et ici, des hommes qui meurent reçoivent des dîmes ; mais là, celui de qui il est rendu témoignage qu’il vit ; ◊ 9 et, pour ainsi dire, Lévi même, qui reçoit des dîmes, a été dîmé en Abraham, ◊ 10 car il était encore dans les reins de son père quand Melchisédec alla au-devant de lui.
◊ 11 Si donc la perfection était par la sacrificature lévitique (car c’est en relation avec elle que le peuple a reçu sa loi,) quel besoin était-il encore qu’un autre sacrificateur se levât selon l’ordre de Melchisédec et qui ne fût pas nommé selon l’ordre d’Aaron ? ◊ 12 Car la sacrificature étant changée, il y a aussi par nécessité un changement de loi. ◊ 13 Car celui à l’égard duquel ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont personne n’a été attaché à l’autel ; ◊ 14 car il est évident que notre Seigneur a surgi de Juda, tribu à l’égard de laquelle Moïse n’a rien dit concernant des sacrificateurs. ◊ 15 Et cela est encore bien plus évident, si, à la ressemblance de Melchisédec, un autre sacrificateur se lève, ◊ 16 qui n’a pas été établi selon la loi d’un commandement charnel, mais selon la puissance d’une vie impérissable. ◊ 17 Car [ce] témoignage [lui] est rendu : « Tu es sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec ».
◊ 18 Car il y a abrogation du commandement qui a précédé, à cause de sa faiblesse et de son inutilité ◊ 19 (car la loi n’a rien amené à la perfection), et introduction d’une meilleure espérance par laquelle nous approchons de Dieu. ◊ 20 Et en tant que [cela n’a] pas [eu lieu] sans serment ◊ 21 (car ceux-là sont devenus sacrificateurs sans serment, mais celui-ci [l’est devenu] avec serment, par celui qui a dit de lui : « Le *Seigneur a juré et ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour l’éternité [selon l’ordre de Melchisédec] »), ◊ 22 c’est d’une alliance d’autant meilleure que Jésus a été fait le garant. ◊ 23 Et ceux-là étaient plusieurs sacrificateurs, parce que la mort les empêchait de demeurer ; ◊ 24 mais celui-ci, parce qu’il demeure éternellement, a la sacrificature qui ne se transmet pas. ◊ 25 De là vient aussi qu’il peut sauver entièrement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux. ◊ 26 Car un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé plus haut que les cieux, ◊ 27 qui n’est pas journellement dans la nécessité, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple ; car cela, il l’a fait une fois pour toutes, s’étant offert lui-même. ◊ 28 Car la loi établit pour souverains sacrificateurs des hommes qui sont dans l’infirmité, mais la parole du serment, qui est après la loi, [établit] un Fils qui est consommé pour l’éternité.
Hébreux 8 ◊ 1 Or la somme de ce que nous disons, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur qui s’est assis à la droite du trône de la majesté dans les cieux, ◊ 2 ministre des lieux saints et du vrai tabernacle que le *Seigneur a dressé, non pas l’homme.
◊ 3 Car tout souverain sacrificateur est établi pour offrir des dons et des sacrifices ; c’est pourquoi il était nécessaire que celui-ci aussi eût quelque chose à offrir. ◊ 4 Si donc il était sur la terre, il ne serait pas sacrificateur, puisqu’il y a ceux qui offrent des dons selon la loi, ◊ 5 lesquels servent la figure et l’ombre des choses célestes : comme Moïse, quand il allait construire le tabernacle, a été averti divinement ; car : « Prends garde », dit-il, « à faire toutes choses selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne ». ◊ 6 Or maintenant [Christ] a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est médiateur d’une meilleure alliance qui est établie sur de meilleures promesses ; ◊ 7 car si cette première [alliance] avait été irréprochable, il n’eût jamais été cherché de lieu pour une seconde ; ◊ 8 car, en censurant, il leur dit : « Voici, des jours viennent, dit le *Seigneur, et je conclurai, pour la maison d’Israël et pour la maison de Juda, une nouvelle alliance, ◊ 9 non selon l’alliance que j’ai faite avec leurs pères, au jour où je les pris par la main pour les tirer du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi je les ai délaissés, dit le *Seigneur. ◊ 10 Car c’est ici l’alliance que j’établirai pour la maison d’Israël après ces jours-là, dit le *Seigneur : En mettant mes lois dans leur entendement, je les écrirai aussi sur leurs cœurs, et je leur serai pour Dieu, et ils me seront pour peuple, ◊ 11 et ils n’enseigneront point chacun son concitoyen et chacun son frère, disant : Connais le *Seigneur ; car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux ; ◊ 12 car je serai clément à l’égard de leurs injustices, et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités ». ◊ 13 En disant : « une nouvelle », il a rendu ancienne la première : or ce qui devient ancien et qui vieillit, est près de disparaître.
Lévitique 8 ◊ 1 * Et l’Éternel parla à Moïse, disant : ◊ 2 Prends Aaron et ses fils avec lui, et les vêtements, et l’huile de l’onction, et le jeune taureau du sacrifice pour le péché, et les deux béliers, et la corbeille des pains sans levain ; ◊ 3 et convoque toute l’assemblée à l’entrée de la tente d’assignation. ◊ 4 Et Moïse fit comme l’Éternel lui avait commandé, et l’assemblée fut convoquée à l’entrée de la tente d’assignation. ◊ 5 Et Moïse dit à l’assemblée : C’est ici ce que l’Éternel a commandé de faire. ◊ 6 Et Moïse fit approcher Aaron et ses fils, et les lava avec de l’eau ; ◊ 7 et il mit sur lui la tunique, et le ceignit avec la ceinture, et le revêtit de la robe, et mit sur lui l’éphod, et le ceignit avec la ceinture de l’éphod, qu’il lia par elle sur lui ; ◊ 8 et il plaça sur lui le pectoral, et mit sur le pectoral les urim et les thummim ; ◊ 9 et il plaça la tiare sur sa tête, et, sur la tiare, sur le devant, il plaça la lame d’or, le saint diadème, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. ◊ 10 Et Moïse prit l’huile de l’onction, et oignit le tabernacle et toutes les choses qui y étaient, et les sanctifia ; ◊ 11 et il en fit aspersion sur l’autel sept fois, et il oignit l’autel, et tous ses ustensiles, et la cuve et son soubassement, pour les sanctifier ; ◊ 12 et il versa de l’huile de l’onction sur la tête d’Aaron, et l’oignit, pour le sanctifier.
◊ 13 Et Moïse fit approcher les fils d’Aaron, et les revêtit des tuniques, et les ceignit de la ceinture, et leur attacha les bonnets, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. ◊ 14 Et il fit approcher le taureau du sacrifice pour le péché, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau du sacrifice pour le péché ; ◊ 15 et on l’égorgea, et Moïse prit le sang, et en mit avec son doigt sur les cornes de l’autel, tout autour, et il purifia l’autel ; et il versa le sang au pied de l’autel et le sanctifia, faisant propitiation pour lui. ◊ 16 Et il prit toute la graisse qui était sur l’intérieur, et le réseau du foie, et les deux rognons, et leur graisse, et Moïse les fit fumer sur l’autel. ◊ 17 Et le taureau, et sa peau, et sa chair, et sa fiente, il les brûla au feu, hors du camp, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. ◊ 18 Et il fit approcher le bélier de l’holocauste, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier ; ◊ 19 et on l’égorgea, et Moïse fit aspersion du sang sur l’autel, tout autour ; ◊ 20 et on coupa le bélier en morceaux, et Moïse en fit fumer la tête, et les morceaux, et la graisse ; ◊ 21 et on lava avec de l’eau l’intérieur et les jambes, et Moïse fit fumer tout le bélier sur l’autel : ce fut un holocauste en odeur agréable, ce fut un sacrifice par feu à l’Éternel, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. ◊ 22 Et il fit approcher le second bélier, le bélier de consécration ; et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier ; ◊ 23 et on l’égorgea, et Moïse prit de son sang, et le mit sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit ; ◊ 24 et il fit approcher les fils d’Aaron, et Moïse mit du sang sur le lobe de leur oreille droite, et sur le pouce de leur main droite, et sur le gros orteil de leur pied droit ; et Moïse fit aspersion du sang sur l’autel, tout autour. ◊ 25 Et il prit la graisse, et la queue, et toute la graisse qui était sur l’intérieur, et le réseau du foie, et les deux rognons et leur graisse, et l’épaule droite ; ◊ 26 et il prit, de la corbeille des pains sans levain qui était devant l’Éternel, un gâteau sans levain, et un gâteau de pain à l’huile, et une galette, et les plaça sur les graisses et sur l’épaule droite ; ◊ 27 et il mit le tout sur les paumes des mains d’Aaron et sur les paumes des mains de ses fils, et les tournoya comme offrande tournoyée devant l’Éternel. ◊ 28 Et Moïse les prit des paumes de leurs mains, et les fit fumer sur l’autel sur l’holocauste : ce fut un sacrifice de consécration, en odeur agréable ; ce fut un sacrifice par feu à l’Éternel. ◊ 29 Et Moïse prit la poitrine, et la tournoya comme offrande tournoyée devant l’Éternel ; ce fut — du bélier de consécration — la part de Moïse, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. ◊ 30 Et Moïse prit de l’huile de l’onction et du sang qui était sur l’autel, et il en fit aspersion sur Aaron, sur ses vêtements, et sur ses fils et sur les vêtements de ses fils avec lui : il sanctifia Aaron, ses vêtements, et ses fils et les vêtements de ses fils avec lui. ◊ 31 Et Moïse dit à Aaron et à ses fils : Cuisez la chair à l’entrée de la tente d’assignation, et vous la mangerez là, ainsi que le pain qui est dans la corbeille de consécration, comme j’ai commandé, en disant : Aaron et ses fils les mangeront. ◊ 32 Et le reste de la chair et du pain, vous le brûlerez au feu. ◊ 33 Et vous ne sortirez pas de l’entrée de la tente d’assignation pendant sept jours, jusqu’au jour de l’accomplissement des jours de votre consécration ; car on mettra sept jours à vous consacrer. ◊ 34 L’Éternel a commandé de faire comme on a fait aujourd’hui, pour faire propitiation pour vous. ◊ 35 Et vous demeurerez pendant sept jours à l’entrée de la tente d’assignation, jour et nuit, et vous garderez ce que l’Éternel vous a donné à garder, afin que vous ne mouriez pas ; car il m’a été ainsi commandé. ◊ 36 Et Aaron et ses fils firent toutes les choses que l’Éternel avait commandées par Moïse.
Lévitique 9 ◊ 1 Et il arriva, le huitième jour, que Moïse appela Aaron et ses fils, et les anciens d’Israël ; ◊ 2 et il dit à Aaron : Prends un jeune veau pour le sacrifice pour le péché, et un bélier pour l’holocauste, sans défaut, et présente-les devant l’Éternel. ◊ 3 Et tu parleras aux fils d’Israël, en disant : Prenez un bouc pour le sacrifice pour le péché ; et un veau, et un agneau, âgés d’un an, sans défaut, pour l’holocauste ; ◊ 4 et un taureau et un bélier pour le sacrifice de prospérités, pour sacrifier devant l’Éternel, et une offrande de gâteau pétri à l’huile, car aujourd’hui l’Éternel vous apparaîtra. ◊ 5 Et ils amenèrent devant la tente d’assignation ce que Moïse avait commandé ; et toute l’assemblée s’approcha, et ils se tinrent devant l’Éternel. ◊ 6 Et Moïse dit : C’est ici ce que l’Éternel a commandé ; faites-le, et la gloire de l’Éternel vous apparaîtra.
◊ 7 Et Moïse dit à Aaron : Approche-toi de l’autel, et offre ton sacrifice pour le péché, et ton holocauste, et fais propitiation pour toi et pour le peuple ; et offre l’offrande du peuple, et fais propitiation pour eux, comme l’Éternel a commandé. ◊ 8 Et Aaron s’approcha de l’autel, et égorgea le veau du sacrifice pour le péché, qui était pour lui ; ◊ 9 et les fils d’Aaron lui présentèrent le sang, et il trempa son doigt dans le sang, et le mit sur les cornes de l’autel, et versa le sang au pied de l’autel. ◊ 10 Et il fit fumer sur l’autel la graisse, et les rognons, et le réseau pris du foie du sacrifice pour le péché, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. ◊ 11 Et la chair et la peau, il les brûla au feu, hors du camp. ◊ 12 Et il égorgea l’holocauste, et les fils d’Aaron lui présentèrent le sang, et il en fit aspersion sur l’autel, tout autour. ◊ 13 Et ils lui présentèrent l’holocauste [coupé] en morceaux, et la tête, et il les fit fumer sur l’autel ; ◊ 14 et il lava l’intérieur et les jambes, et il les fit fumer sur l’holocauste sur l’autel. ◊ 15 — Et il présenta l’offrande du peuple : il prit le bouc du sacrifice pour le péché qui était pour le peuple, et l’égorgea, et l’offrit pour le péché, comme précédemment [le veau]. ◊ 16 Et il présenta l’holocauste, et le fit selon l’ordonnance. ◊ 17 Et il présenta l’offrande de gâteau, et il en remplit la paume de sa main et la fit fumer sur l’autel, outre l’holocauste du matin. ◊ 18 Et il égorgea le taureau et le bélier du sacrifice de prospérités qui était pour le peuple, et les fils d’Aaron lui présentèrent le sang, et il en fit aspersion sur l’autel, tout autour. ◊ 19 Et [ils présentèrent] les graisses du taureau et du bélier, la queue, et ce qui couvre [l’intérieur], et les rognons, et le réseau du foie ; ◊ 20 et ils mirent les graisses sur les poitrines, et il fit fumer les graisses sur l’autel. ◊ 21 Et Aaron tournoya en offrande tournoyée devant l’Éternel les poitrines et l’épaule droite, comme Moïse l’avait commandé. ◊ 22 — Et Aaron éleva ses mains vers le peuple et les bénit ; et il descendit après avoir offert le sacrifice pour le péché, et l’holocauste, et le sacrifice de prospérités.
◊ 23 Et Moïse et Aaron entrèrent dans la tente d’assignation ; puis ils sortirent et bénirent le peuple : et la gloire de l’Éternel apparut à tout le peuple ; ◊ 24 et le feu sortit de devant l’Éternel, et consuma sur l’autel l’holocauste et les graisses ; et tout le peuple le vit, et ils poussèrent des cris de joie, et tombèrent sur leurs faces.
Hébreux 9 ◊ 1 La première donc avait aussi des ordonnances pour le culte, et le sanctuaire, un [sanctuaire] terrestre. ◊ 2 Car un tabernacle fut construit, — le premier, qui est appelé saint, dans lequel était le chandelier, et la table, et la proposition des pains ; ◊ 3 et, après le second voile, un tabernacle qui est appelé saint des saints, ◊ 4 ayant l’encensoir d’or, et l’arche de l’alliance entièrement couverte d’or tout autour, dans laquelle était la cruche d’or qui renfermait la manne, et la verge d’Aaron qui avait bourgeonné, et les tables de l’alliance ; ◊ 5 et, au-dessus de l’arche, des chérubins de gloire ombrageant le propitiatoire ; sur quoi nous n’avons pas à parler dans ce moment en détail.
◊ 6 Or ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs entrent constamment dans le premier tabernacle, accomplissant le service ; ◊ 7 mais, dans le second, le seul souverain sacrificateur, une fois l’an, non sans du sang qu’il offre pour lui-même et pour les fautes du peuple, ◊ 8 l’Esprit Saint indiquant ceci : le chemin des lieux saints n’a pas encore été manifesté, tandis que le premier tabernacle a encore sa place, ◊ 9 lequel est une figure pour le temps présent, dans lequel sont offerts des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre parfait quant à la conscience celui qui rend le culte, ◊ 10 [culte qui consiste] seulement en viandes, en breuvages, en diverses ablutions, ordonnances charnelles imposées jusqu’au temps du redressement. ◊ 11 Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas fait de main, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création, ◊ 12 et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. ◊ 13 Car si le sang de boucs et de taureaux, — et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, — sanctifie pour la pureté de la chair, ◊ 14 combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant ! ◊ 15 Et c’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, en sorte que, la mort étant intervenue pour la rançon des transgressions qui étaient sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel qui a été promis. ◊ 16 (Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne ; ◊ 17 car un testament est valide lorsque la mort est intervenue, puisqu’il n’a pas de force tant que le testateur vit.) ◊ 18 De là vient qu’aussi la première [alliance] n’a pas été inaugurée sans du sang. ◊ 19 Car chaque commandement, pour ce qui concerne la loi, ayant été proclamé par Moïse à tout le peuple, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, ◊ 20 en disant : « C’est ici le sang de l’alliance que Dieu vous a ordonnée ». ◊ 21 Et, de la même manière, il fit aspersion du sang sur le tabernacle aussi et sur tous les ustensiles du service. ◊ 22 Et presque toutes choses sont purifiées par du sang, selon la loi ; et sans effusion de sang il n’y a pas de rémission. ◊ 23 Il était donc nécessaire que les images des choses qui sont dans les cieux fussent purifiées par de telles choses, mais que les choses célestes elles-mêmes le fussent par de meilleurs sacrifices que ceux-là. ◊ 24 Car le Christ n’est pas entré dans des lieux saints faits de main, copies des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu, ◊ 25 — ni, non plus, afin de s’offrir lui-même plusieurs fois, ainsi que le souverain sacrificateur entre dans les lieux saints chaque année avec un sang autre [que le sien] ◊ 26 (puisque [dans ce cas] il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la fondation du monde) ; mais maintenant, en la consommation des siècles, il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice. ◊ 27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela [le] jugement, ◊ 28 ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent.
Hébreux 3 ◊ 1 C’est pourquoi, frères saints, participants à l’appel céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de notre confession, Jésus, ◊ 2 qui est fidèle à celui qui l’a établi, comme Moïse aussi [l’a été] dans toute sa maison. ◊ 3 Car celui-là a été jugé digne d’une gloire d’autant plus grande que celle de Moïse, que celui qui a bâti la maison a plus d’honneur que la maison. ◊ 4 Car toute maison est bâtie par quelqu’un ; mais celui qui a bâti toutes choses, est Dieu. ◊ 5 Et Moïse a bien été fidèle dans toute sa maison, comme serviteur, en témoignage des choses qui devaient être dites ; ◊ 6 mais Christ, comme Fils, sur sa maison ; et nous sommes sa maison, si du moins nous retenons ferme jusqu’au bout la confiance et la gloire de l’espérance.
◊ 7 C’est pourquoi, — comme dit l’Esprit Saint : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, ◊ 8 n’endurcissez pas vos cœurs comme dans l’irritation au jour de la tentation dans le désert, ◊ 9 où vos pères m’ont tenté en m’éprouvant, et ont vu mes œuvres durant quarante ans. ◊ 10 C’est pourquoi j’ai été indigné contre cette génération, et j’ai dit : Ils s’égarent toujours dans leur cœur et ils n’ont point connu mes voies. ◊ 11 Ainsi je jurai dans ma colère : S’ils entrent dans mon repos ! ». ◊ 12 Prenez garde, frères, qu’il n’y ait en quelqu’un de vous un méchant cœur d’incrédulité, en ce qu’il abandonne le Dieu vivant ; ◊ 13 mais exhortez-vous l’un l’autre chaque jour, aussi longtemps qu’il est dit : « Aujourd’hui », afin qu’aucun d’entre vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. ◊ 14 Car nous sommes devenus les compagnons du Christ, si du moins nous retenons ferme jusqu’au bout le commencement de notre assurance, ◊ 15 selon qu’il est dit : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme dans l’irritation. » ◊ 16 (Car qui sont ceux qui, l’ayant entendu, l’irritèrent ? Mais [est-ce que ce ne furent] pas tous ceux qui sont sortis d’Égypte par Moïse ? ◊ 17 Et contre lesquels fut-il indigné durant quarante ans ? N’est-ce pas contre ceux qui ont péché et dont les corps sont tombés dans le désert ? ◊ 18 Et auxquels jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui ont désobéi ? ◊ 19 Et nous voyons qu’ils n’y purent entrer à cause de [l’]incrédulité.)
Hébreux 4 ◊ 1 — Craignons donc qu’une promesse ayant été laissée d’entrer dans son repos, quelqu’un d’entre vous paraisse ne pas l’atteindre ; ◊ 2 car nous aussi, nous avons été évangélisés de même que ceux-là ; mais la parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui l’entendirent. ◊ 3 Car nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, comme il a dit : « Ainsi je jurai dans ma colère : S’ils entrent dans mon repos », bien que les œuvres aient été faites dès la fondation du monde. ◊ 4 Car il a dit ainsi quelque part touchant le septième jour : « Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres au septième jour » ; ◊ 5 et encore dans ce passage : « S’ils entrent dans mon repos ! » ◊ 6 Puis donc qu’il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux qui auparavant avaient été évangélisés ne sont pas entrés à cause de leur désobéissance, ◊ 7 encore une fois il détermine un certain jour, disant, en David, si longtemps après : « Aujourd’hui », comme il a été dit auparavant : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » ◊ 8 Car si Josué leur avait donné le repos, il n’aurait pas parlé après cela d’un autre jour. ◊ 9 Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. ◊ 10 Car celui qui est entré dans son repos, lui aussi s’est reposé de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes propres. ◊ 11 Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance. ◊ 12 Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. ◊ 13 Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire.
◊ 14 Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme [notre] confession ; ◊ 15 car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais [nous en avons un qui a été] tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. ◊ 16 Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun.
Hébreux 1 ◊ 1 Dieu ayant autrefois, à plusieurs reprises et en plusieurs manières, parlé aux pères par les prophètes, ◊ 2 à la fin de ces jours-là, nous a parlé dans [le] Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel aussi il a fait les mondes, ◊ 3 qui, étant le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de sa substance, et soutenant toutes choses par la parole de sa puissance, ayant fait par lui-même la purification des péchés, s’est assis à la droite de la majesté dans les hauts [lieux] ; ◊ 4 étant devenu d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent qu’eux. ◊ 5 Car auquel des anges a-t-il jamais dit : « Tu es mon Fils, moi je t’ai aujourd’hui engendré » ? Et encore : « Moi, je lui serai pour père, et lui me sera pour fils » ? ◊ 6 Et encore, quand il introduit le Premier-né dans le monde habité, il dit : « Et que tous les anges de Dieu lui rendent hommage ». ◊ 7 Et quant aux anges, il dit : « Qui fait ses anges des esprits, et ses ministres une flamme de feu ». ◊ 8 Mais quant au Fils : « Ton trône, ô Dieu, [est] aux siècles des siècles ; c’est un sceptre de droiture que le sceptre de ton règne ; ◊ 9 tu as aimé la justice et haï l’iniquité ; c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes compagnons ». ◊ 10 Et : « Toi, dans les commencements, *Seigneur, tu as fondé la terre, et les cieux sont les œuvres de tes mains : ◊ 11 eux, ils périront, mais toi, tu demeures ; et ils vieilliront tous comme un habit, ◊ 12 et tu les plieras comme un vêtement, et ils seront changés ; mais toi, tu es le même, et tes ans ne cesseront point ». ◊ 13 Et auquel des anges a-t-il jamais dit : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour marchepied de tes pieds » ? ◊ 14 Ne sont-ils pas tous des esprits administrateurs, envoyés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut ?
Psaumes 49 Au chef de musique. Des fils de Coré. Psaume.
◊ 1 Vous, tous les peuples, entendez ceci ; vous, tous les habitants du monde, prêtez l’oreille ;
◊ 2 Fils des gens du commun, et fils des grands, le riche et le pauvre pareillement :
◊ 3 Ma bouche dira des paroles de sagesse, et la méditation de mon cœur sera [pleine] d’intelligence ;
◊ 4 Je prêterai l’oreille au discours sentencieux, j’exposerai mon énigme sur la harpe.
◊ 5 * Pourquoi craindrais-je au mauvais jour, quand l’iniquité de ceux qui me talonnent m’enveloppe ?
◊ 6 Ils se confient en leurs biens et se glorifient en l’abondance de leurs richesses…
◊ 7 Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon,
◊ 8 (Car précieux est le rachat de leur âme, et il faut qu’il y renonce à jamais,)
◊ 9 Afin qu’il vive encore, à toujours, [et] qu’il ne voie pas la fosse.
◊ 10 Car il voit que les sages meurent, que le sot et l’insensé périssent pareillement et laissent leurs biens à d’autres.
◊ 11 Leur [pensée] intérieure est que leurs maisons durent à toujours, et leurs demeures de génération en génération ; ils appellent les terres de leur propre nom.
◊ 12 Pourtant l’homme qui est en honneur ne dure pas ; il est semblable aux bêtes qui périssent.
◊ 13 Ce chemin qu’ils tiennent est leur folie ; mais ceux qui viennent après eux prennent plaisir aux propos de leur bouche. Sélah.
◊ 14 Ils gisent dans le shéol comme des brebis : la mort se repaît d’eux, et au matin les hommes droits domineront sur eux ; et leur beauté va se consumer dans le shéol, sans qu’ils aient plus de demeure.
◊ 15 Mais Dieu rachètera mon âme de la puissance du shéol, car il me prendra. Sélah.
◊ 16 Ne crains pas quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît ;
◊ 17 Car, lorsqu’il mourra, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui,
◊ 18 Quoique pendant sa vie il bénît son âme (et on te louera, si tu te fais du bien),
◊ 19 Il s’en ira jusqu’à la génération de ses pères : ils ne verront jamais la lumière.
◊ 20 L’homme qui est en honneur et n’a point d’intelligence, est comme les bêtes qui périssent.
Hébreux 2 ◊ 1 C’est pourquoi nous devons porter une plus grande attention aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne nous écartions. ◊ 2 Car si la parole prononcée par les anges a été ferme, et si toute transgression et désobéissance a reçu une juste rétribution, ◊ 3 comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant commencé par être annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu, ◊ 4 Dieu rendant témoignage avec eux par des signes et des prodiges, et par divers miracles et distributions de l’Esprit Saint, selon sa propre volonté ?
◊ 5 Car ce n’est point aux anges qu’il a assujetti le monde habité à venir dont nous parlons ; ◊ 6 mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, disant : « Qu’est-ce que l’homme que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme que tu le visites ? ◊ 7 Tu l’as fait un peu moindre que les anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, [et l’as établi sur les œuvres de tes mains] ; ◊ 8 tu as assujetti toutes choses sous ses pieds » ; car en lui assujettissant toutes choses, il n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; mais maintenant nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient assujetties ; ◊ 9 mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d’honneur, en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout. ◊ 10 Car il convenait pour lui, à cause de qui sont toutes choses et par qui sont toutes choses, que, amenant plusieurs fils à la gloire, il consommât le chef de leur salut par des souffrances. ◊ 11 Car, et celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous d’un ; c’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères, ◊ 12 disant : « J’annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges ». ◊ 13 Et encore : « Moi, je me confierai en lui ». Et encore : « Me voici, moi, et les enfants que Dieu m’a donnés ». ◊ 14 Puis donc que les enfants ont eu part au sang et à la chair, lui aussi semblablement y a participé, afin que, par la mort, il rendît impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable ; ◊ 15 et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, assujettis à la servitude. ◊ 16 Car, certes, il ne prend pas les anges, mais il prend la semence d’Abraham. ◊ 17 C’est pourquoi il dut, en toutes choses, être rendu semblable à ses frères, afin qu’il fût un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu, pour faire propitiation pour les péchés du peuple. ◊ 18 Car, en ce qu’il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés.