Quand l’amour de Dieu versé dans le cœur est mis en question, les hommes regardent habituellement en eux-mêmes pour y trouver une réponse. Mais ils ne peuvent en trouver de satisfaisante en eux ; et c’est une bonne chose qu’ils ne le puissent pas, car le Saint Esprit n’aidera jamais une âme à trouver le repos en elle-même ou dans ses affections. Il n’y a pas de véritable repos pour la conscience ou pour le cœur, dans son propre état intérieur. Appeler cela faire confiance au Saint Esprit, ne Le trompera pas, ni même une âme droite. Car pour rester debout malgré toutes les pressions et les épreuves, le repos doit se trouver sur la base de la perfection ; et la seule œuvre qui rend parfait le pécheur au regard de Dieu, est le sacrifice de Christ. En conséquent, le Saint Esprit rend témoignage à Christ et à Son œuvre sur la croix (Héb. 10 ), comme étant la seule réponse satisfaisante au sentiment de besoin qu’Il a éveillé dans l’âme, quoi qu’il en soit du témoignage qu’Il pourra ensuite rendre avec notre esprit en tant que croyants (Rom. 8, 16 ).
C’est pourquoi l’apôtre se tourne immédiatement, dans notre verset, vers la preuve de l’amour de Dieu en notre faveur, entièrement en dehors de nous, dans la mort de Christ. « Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies ». Voilà en effet un lieu de repos en justice pour quelqu’un de vraiment coupable, chargé, et exercé devant Dieu. Son amour l’a fourni. Le pécheur n’y a contribué en rien, sinon par ses péchés. La bonté divine s’est élevé au-dessus de tout mal de l’homme et de toute malice de Satan. Un, et un seul, fut capable de cette entreprise infinie ; quelqu’un qui, depuis le commencement, quand il n’y avait encore aucune créature, était avec Dieu, et était Dieu ; quelqu’un qui, au temps convenable, est venu de Dieu, et a été envoyé, dans Son amour, comme propitiation pour nos péchés. L’amour dans le Père, l’amour dans le Fils — l’amour divin — a entrepris une œuvre hors de portée de toute pensée de l’homme ou des anges, jusqu’à ce que Dieu la révèle. Et Christ fut justement Celui qui l’a concrétisée, à la gloire de Dieu (sans quoi rien n’aurait été juste), pour la justification efficace des plus souillés qui s’inclinent devant Dieu et croient en Jésus.
Car Il était le Fils unique de Dieu qui est dans le sein du Père, toujours Ses délices, expressément tel quand Il daigna devenir un homme sur la terre, pour l’accomplissement de ce propos des plus dignes et plein de grâce, et pour les gloires qui devaient suivre Ses souffrances. Car comme Il pouvait rencontrer le Père sur un même pied, ainsi Il est descendu vers l’homme dans la plus profonde réalité, Fils de l’homme comme le premier Adam ne l’était pas : né de femme, né sous la loi [Gal. 4, 4] , fait péché sur la croix, pour que la justification de Dieu puisse être aussi absolue que la justice de Dieu qui justifie le croyant et coule à la rencontre de chaque pécheur.
Tel est le Sauveur que Dieu a envoyé ; telle est la preuve permanente de Son amour quand l’âme est durement éprouvée et a besoin d’un objet clair, sûr et irréfutable. Ce n’est pas une promesse, mais un fait accompli, et un fait d’une valeur incommensurable et éternelle, avec lequel rien ne peut être comparé, ni dans le passé ni dans l’avenir, sur la terre ou dans le ciel.
Et c’était « au temps convenable ». Dieu a éprouvé l’homme innocent ; et un court intervalle de temps a suffi — l’homme est tombé. Dieu a supporté l’homme comme un paria, l’abandonnant à lui-même quoique pas sans une révélation bénie et bienheureuse ; et l’homme est devenu si corrompu et si violent, qu’Il envoya un déluge pour tout ôter, sauf quelques-uns dans l’arche, qui commencèrent le monde tel qu’il est maintenant. Et puis Il donna les promesses à Abraham et à sa semence ; après cela, Il donna Sa loi à Israël, qui L’abandonna pour de faux dieux « jusqu’à ce qu’il n’y eut plus de remède » [2 Chron. 36, 16] . « Ayant donc encore un unique (comme le dit la parabole) fils bien-aimé, il le leur envoya, lui aussi, le dernier, disant : Ils auront du respect pour mon fils » [Marc 12, 6] . Celui-ci, ils Le crucifièrent et le mirent à mort. C’est là la mesure du péché du monde : non pas seulement la transgression, ou l’idolâtrie, mais l’ignominieux rejet du Fils de Dieu.
Pourtant, ce suprême péché de l’homme a rencontré l’amour de Dieu, qui s’est élevé au-dessus de toute son inimitié, faisant de Christ sur la croix une propitiation pour les péchés ; comme Il a envoyé le Saint Esprit pour proclamer l’évangile, la bonne nouvelle de Sa grâce, à toute la création. Cet amour n’est-il pas digne de Dieu et de Son Fils ? N’est-ce pas cet amour qui seul peut, qui seul doit, rassurer votre esprit troublé ? N’était-ce pas exactement au temps convenable que Christ mourut pour des impies ? Si vous savez que vous êtes tel, faites-en votre plaidoyer — que Christ mourut pour des impies. Soyez assuré que Dieu, qui honore Sa parole au-dessus de tout Son nom, l’acceptera, et vous aussi, dans le nom de Jésus.
Plaidez-vous votre impuissance ? Dieu l’a aussi anticipée dans Sa grâce, comme vous pouvez le voir par vous-même dans ce verset même. « Alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des impies ». Si vous faisiez des efforts, en premier lieu, pour vous réformer et Lui plaire, le Saint Esprit ne vous aiderait en aucune manière, sauf pour vous convaincre de votre totale faiblesse et de votre état de péché. Dans une telle condition, Il traite de tels efforts comme de la propre justice, et ce que Satan substitue à la véritable repentance et à la foi au Seigneur Jésus Christ. Regardez seulement à Lui, tel que vous êtes, et comme vous êtes à la fois faible et impie, Il peut et veut sauver tous ceux qui invoquent Son nom.
C’est nier la grâce et la vérité que d’alléguer que vous ne vous confiez pas en vous-même mais dans le Saint Esprit opérant en vous ce qui est bon et agréable pour Dieu. Jusqu’à ce que vous vous soyez abandonné vous-même comme impie et sans force, jusqu’à ce que vous ayez renoncé à chercher, à votre insu, à établir votre propre justice, et vous soyez soumis à la justice de Dieu, la véritable œuvre du Saint Esprit est de vous accabler d’un tel sentiment de vos péchés, que vous soyez contraint de ne regarder qu’à Christ et à Sa rédemption. Si vous ne connaissez pas cela, vous luttez pour être un saint afin de gagner, pour ne pas dire mériter, la rémission des péchés ; et le sang de Jésus viendrait ainsi comme la récompense et le couronnement de vos efforts. Mais le Saint Esprit ne se prête jamais à une telle dissimulation de votre véritable condition ; Il met à nu devant votre âme que vous êtes sans puissance et impie, mais aussi que Christ est mort pour ceux qui sont tels. Cela seul maintient à la fois la grâce de Dieu et le péché de l’homme. Pour des âmes dans votre condition, Il est un témoin du sang de Christ répandu, par lequel il y a rémission quand il est reçu par la foi, et sans lequel il n’y en a aucune. La sainteté pratique suit, et ne précède pas, la foi dans la parole de vérité, l’évangile de notre salut. Quand nous nous reposons sur Christ et sur Sa mort, le Saint Esprit opère comme un Esprit de puissance et d’amour et de conseil [2 Tim. 1, 7] ; oui, Il apporte Son aide à notre faiblesse, mais jamais jusqu’à ce que nous ayons renoncé à nous-mêmes et que nous nous reposions là où Dieu se repose pour nous, dans la rédemption qui est dans le Christ Jésus.
Hébreux 10 ◊ 1 Car la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent. ◊ 2 Autrement n’eussent-ils pas cessé d’être offerts, puisque ceux qui rendent le culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de péchés ? ◊ 3 Mais il y a dans ces [sacrifices], chaque année, un acte remémoratif de péchés. ◊ 4 Car il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés. ◊ 5 C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. ◊ 6 Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché ; ◊ 7 alors j’ai dit : Voici, je viens, — il est écrit de moi dans le rouleau du livre — pour faire, ô Dieu, ta volonté ». ◊ 8 Ayant dit plus haut : « Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni d’offrandes, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n’y as pas pris plaisir » — lesquels sont offerts selon la loi, ◊ 9 — alors il dit : « Voici, je viens pour faire ta volonté ». Il ôte le premier afin d’établir le second. ◊ 10 C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ [faite] une fois pour toutes. ◊ 11 — Et tout sacrificateur se tient debout chaque jour, faisant le service et offrant souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; ◊ 12 mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu, ◊ 13 attendant désormais « jusqu’à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds ». ◊ 14 Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. ◊ 15 Et l’Esprit Saint aussi nous en rend témoignage ; car, après avoir dit : ◊ 16 « C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le *Seigneur : En mettant mes lois dans leurs cœurs, je les écrirai aussi sur leurs entendements », ◊ 17 [il dit] : « Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités ». ◊ 18 Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché.
◊ 19 Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, ◊ 20 par le chemin nouveau et vivant qu’il nous a consacré à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, ◊ 21 et ayant un grand sacrificateur [établi] sur la maison de Dieu, ◊ 22 approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, [ayant] les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’eau pure. ◊ 23 Retenons la confession de notre espérance sans chanceler, car celui qui a promis est fidèle ; ◊ 24 et prenons garde l’un à l’autre pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres, ◊ 25 n’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude [de faire], mais nous exhortant [l’un l’autre], et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher. ◊ 26 Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, ◊ 27 mais une certaine attente terrible de jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les adversaires. ◊ 28 Si quelqu’un a méprisé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde sur [la déposition de] deux ou [de] trois témoins : ◊ 29 d’une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l’alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui a outragé l’Esprit de grâce ? ◊ 30 Car nous connaissons celui qui a dit : « À moi la vengeance ; moi je rendrai, dit le *Seigneur » ; et encore : « Le *Seigneur jugera son peuple ». ◊ 31 C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant !
◊ 32 Mais rappelez dans votre mémoire les jours précédents, dans lesquels, ayant été éclairés, vous avez enduré un grand combat de souffrances, ◊ 33 soit en ce que vous avez été offerts en spectacle par des opprobres et des afflictions, soit en ce que vous vous êtes associés à ceux qui ont été ainsi traités. ◊ 34 Car vous avez montré de la sympathie pour les prisonniers et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous-mêmes des biens meilleurs et permanents. ◊ 35 Ne rejetez donc pas loin votre confiance qui a une grande récompense. ◊ 36 Car vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises. ◊ 37 Car encore très peu de temps, « et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas. ◊ 38 Or le juste vivra de foi ; et : Si [quelqu’un] se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui ». ◊ 39 Mais pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais de ceux qui croient pour la conservation de l’âme.
2 Chroniques 36 ◊ 1 * Et le peuple du pays prit Joakhaz, fils de Josias, et le fit roi à la place de son père, à Jérusalem. ◊ 2 Joakhaz était âgé de vingt-trois ans lorsqu’il commença de régner ; et il régna trois mois à Jérusalem. ◊ 3 Et le roi d’Égypte le déposa, à Jérusalem, et frappa le pays d’une amende de cent talents d’argent et d’un talent d’or. ◊ 4 Et le roi d’Égypte établit roi sur Juda et sur Jérusalem, Éliakim, frère de Joakhaz, et changea son nom en celui de Jehoïakim ; et Neco prit Joakhaz, frère de Jehoïakim, et l’emmena en Égypte.
◊ 5 * Jehoïakim était âgé de vingt-cinq ans lorsqu’il commença de régner ; et il régna onze ans à Jérusalem, et fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, son Dieu. ◊ 6 Nebucadnetsar, roi de Babylone, monta contre lui, et le lia avec des chaînes d’airain pour le conduire à Babylone. ◊ 7 Et Nebucadnetsar emporta à Babylone [une partie] des ustensiles de la maison de l’Éternel, et les mit dans son temple à Babylone.
◊ 8 Et le reste des actes de Jehoïakim, et ses abominations qu’il commit, et ce qui fut trouvé en lui, voici, cela est écrit dans le livre des rois d’Israël et de Juda. Et Jehoïakin, son fils, régna à sa place.
◊ 9 * Jehoïakin était âgé de [dix]-huit ans lorsqu’il commença de régner ; et il régna trois mois et dix jours à Jérusalem. Et il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel. ◊ 10 Et au retour de l’année, le roi Nebucadnetsar envoya, et l’amena à Babylone, avec les objets désirables de la maison de l’Éternel ; et il établit Sédécias, son frère, roi sur Juda et sur Jérusalem.
◊ 11 * Sédécias était âgé de vingt et un ans lorsqu’il commença de régner ; et il régna onze ans à Jérusalem. ◊ 12 Et il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, son Dieu ; il ne s’humilia pas devant Jérémie, le prophète, [qui lui parlait] de la part de l’Éternel ; ◊ 13 et il se révolta aussi contre le roi Nebucadnetsar, qui lui avait fait jurer par Dieu ; et il roidit son cou, et endurcit son cœur pour ne pas retourner à l’Éternel, le Dieu d’Israël. ◊ 14 Tous les chefs des sacrificateurs aussi, et le peuple, multiplièrent beaucoup leurs péchés, selon toutes les abominations des nations ; et ils rendirent impure la maison de l’Éternel qu’il avait sanctifiée à Jérusalem. ◊ 15 Et l’Éternel, le Dieu de leurs pères, envoya vers eux par ses messagers, se levant de bonne heure et envoyant, car il avait compassion de son peuple et de sa demeure. ◊ 16 Mais ils se moquaient des messagers de Dieu, et méprisaient ses paroles, et se raillaient de ses prophètes, jusqu’à ce que la fureur de l’Éternel monta contre son peuple et qu’il n’y eut plus de remède. ◊ 17 Et il fit monter contre eux le roi des Chaldéens, et tua leurs jeunes hommes par l’épée dans la maison de leur sanctuaire ; et il n’eut pas compassion du jeune homme, ni de la vierge, [ni] de l’ancien, ni du vieillard : il les livra tous entre ses mains. ◊ 18 Et tous les ustensiles de la maison de Dieu, grands et petits, et les trésors de la maison de l’Éternel, et les trésors du roi et de ses chefs, il emporta tout à Babylone. ◊ 19 Et ils brûlèrent la maison de Dieu, et abattirent la muraille de Jérusalem, et brûlèrent par le feu tous ses palais ; et tous ses objets désirables furent livrés à la destruction. ◊ 20 Et il transporta à Babylone le reste [échappé] à l’épée ; et ils furent ses serviteurs, à lui et à ses fils, jusqu’au règne du royaume des Perses ; ◊ 21 afin que fût accomplie la parole de l’Éternel, [dite] par la bouche de Jérémie, jusqu’à ce que le pays eût joui de ses sabbats. Tous les jours de sa désolation il se reposa, jusqu’à ce que soixante-dix ans fussent accomplis.
◊ 22 * Et la première année de Cyrus, roi de Perse, afin que fût accomplie la parole de l’Éternel [dite] par la bouche de Jérémie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse ; et il fit une proclamation dans tout son royaume, et la publia aussi par écrit, disant : ◊ 23 Ainsi dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. Qui d’entre vous, quel qu’il soit, est de son peuple, — que l’Éternel, son Dieu, soit avec lui, et qu’il monte !
Romains 5 ◊ 1 Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ, ◊ 2 par lequel nous avons trouvé aussi accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.
◊ 3 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, ◊ 4 et la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ; ◊ 5 et l’espérance ne rend point honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. ◊ 6 Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies. ◊ 7 Car à peine, pour un juste, quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme de bien, peut-être, quelqu’un se résoudrait même à mourir) ; ◊ 8 mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. ◊ 9 Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui. ◊ 10 Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, beaucoup plutôt, ayant été réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.
◊ 11 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions en Dieu par notre seigneur Jésus Christ, par lequel nous avons maintenant reçu la réconciliation.
◊ 12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché… ◊ 13 (car jusqu’à [la] loi [le] péché était dans le monde ; mais [le] péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; ◊ 14 mais la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui ne péchèrent pas selon la ressemblance de la transgression d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir. ◊ 15 Mais n’en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ. ◊ 16 Et n’en est-il pas du don comme [de ce qui est arrivé] par un seul qui a péché ? car le jugement vient d’un seul en condamnation, — mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification. ◊ 17 Car si, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ) ; ◊ 18 ainsi donc, comme par une seule faute [les conséquences de cette faute furent] envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice [les conséquences de cette justice furent] envers tous les hommes en justification de vie. ◊ 19 Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes. ◊ 20 Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, ◊ 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par [la] justice pour [la] vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
Galates 4 ◊ 1 Or je dis qu’aussi longtemps que l’héritier est en bas âge, il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit seigneur de tout ; ◊ 2 mais il est sous des tuteurs et des curateurs jusqu’à l’époque fixée par le père. ◊ 3 Ainsi aussi nous, lorsque nous étions en bas âge, nous étions asservis sous les éléments du monde ; ◊ 4 mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous [la] loi, ◊ 5 afin qu’il rachetât ceux [qui étaient] sous [la] loi, afin que nous reçussions l’adoption. ◊ 6 Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, criant : Abba, Père : ◊ 7 de sorte que tu n’es plus esclave, mais fils ; et, si fils, héritier aussi par Dieu. ◊ 8 Mais alors, ne connaissant pas Dieu, vous étiez asservis à ceux qui, par [leur] nature, ne sont pas dieux : ◊ 9 mais maintenant, ayant connu Dieu, mais plutôt ayant été connus de Dieu, comment retournez-vous de nouveau aux faibles et misérables éléments auxquels vous voulez encore derechef être asservis ? ◊ 10 Vous observez des jours, et des mois, et des temps, et des années. ◊ 11 Je crains, quant à vous, que peut-être je n’aie travaillé en vain pour vous.
◊ 12 Soyez comme moi, car moi aussi [je suis] comme vous, frères ; je vous en prie. Vous ne m’avez fait aucun tort ; ◊ 13 — et vous savez que dans l’infirmité de la chair je vous ai évangélisé au commencement ; ◊ 14 et vous n’avez point méprisé, ni rejeté avec dégoût ma tentation qui était en ma chair ; mais vous m’avez reçu comme un ange de Dieu, comme le christ Jésus. ◊ 15 Quel était donc votre bonheur ? Car je vous rends témoignage que, si cela eût été possible, arrachant vos propres yeux, vous me les eussiez donnés. ◊ 16 Je suis donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? ◊ 17 Ils ne sont pas zélés à votre égard comme il faut, mais ils veulent vous exclure, afin que vous soyez zélés à leur égard. ◊ 18 Mais il est bon d’être toujours zélé pour le bien, et de ne pas l’être seulement quand je suis présent avec vous.
◊ 19 Mes enfants, pour l’enfantement desquels je travaille de nouveau jusqu’à ce que Christ ait été formé en vous, ◊ 20 oui, je voudrais être maintenant auprès de vous et changer de langage, car je suis en perplexité à votre sujet.
◊ 21 Dites-moi, vous qui voulez être sous [la] loi, n’écoutez-vous pas la loi ? ◊ 22 Car il est écrit qu’Abraham a eu deux fils, l’un de la servante, et l’autre de la femme libre. ◊ 23 Mais celui qui [naquit] de la servante naquit selon la chair, et celui qui [naquit] de la femme libre [naquit] par la promesse. ◊ 24 Ces choses doivent être prises dans un sens allégorique : car ce sont deux alliances, l’une du mont Sina, enfantant pour la servitude, et c’est Agar. ◊ 25 Car « Agar » est le mont Sina, en Arabie, et correspond à la Jérusalem de maintenant, car elle est dans la servitude avec ses enfants. ◊ 26 Mais la Jérusalem d’en haut est la femme libre qui est notre mère. ◊ 27 Car il est écrit : « Réjouis-toi, stérile qui n’enfantes point ; éclate [de joie] et pousse des cris, toi qui n’es point en travail d’enfant ; car les enfants de la délaissée sont plus nombreux que [les enfants] de celle qui a un mari ». ◊ 28 Or vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de promesse. ◊ 29 Mais, comme alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui [était né] selon l’Esprit, [il en est] de même aussi maintenant. ◊ 30 Mais que dit l’écriture ? « Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante n’héritera point avec le fils de la femme libre ». ◊ 31 Ainsi, frères, nous ne sommes pas enfants de [la] servante, mais de la femme libre.
Marc 12 ◊ 1 Et il se mit à leur dire en paraboles : Un homme planta une vigne, et l’environna d’une clôture, et y creusa une fosse pour un pressoir, et y bâtit une tour ; et il la loua à des cultivateurs et s’en alla hors du pays. ◊ 2 Et en la saison, il envoya un esclave aux cultivateurs pour recevoir des cultivateurs du fruit de la vigne ; ◊ 3 mais eux, le prenant, le battirent et le renvoyèrent à vide. ◊ 4 Et il leur envoya encore un autre esclave ; et à celui-là ils lui meurtrirent la tête, et le couvrirent d’outrages. ◊ 5 Et il en envoya un autre, et celui-là ils le tuèrent ; et plusieurs autres, battant les uns, et tuant les autres. ◊ 6 Ayant donc encore un unique fils bien-aimé, il le leur envoya, lui aussi, le dernier, disant : Ils auront du respect pour mon fils. ◊ 7 Mais ces cultivateurs-là dirent entre eux : Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. ◊ 8 Et l’ayant pris, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. ◊ 9 Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra et fera périr les cultivateurs et donnera la vigne à d’autres. ◊ 10 Et n’avez-vous pas même lu cette écriture : « La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin ; ◊ 11 celle-ci est de par le *Seigneur, et est merveilleuse devant nos yeux » ? ◊ 12 Et ils cherchaient à se saisir de lui ; et ils craignirent la foule, car ils connurent qu’il avait dit cette parabole contre eux ; et le laissant, ils s’en allèrent.
◊ 13 Et ils lui envoient quelques-uns des pharisiens et des hérodiens pour le surprendre dans [ses] paroles. ◊ 14 Et étant venus, ils lui disent : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’embarrasses de personne ; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu avec vérité. Est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Payerons-nous, ou ne payerons-nous pas ? ◊ 15 Et lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie. ◊ 16 Et ils le lui apportèrent. Et il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? Et ils lui dirent : De César. ◊ 17 Et Jésus, répondant, leur dit : Rendez les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu ! Et ils étaient dans l’étonnement à son sujet.
◊ 18 Et les sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, viennent à lui ; et ils l’interrogèrent, disant : ◊ 19 Maître ! Moïse nous a écrit que si le frère de quelqu’un meurt et laisse une femme, et ne laisse pas d’enfants, son frère prenne sa femme et suscite de la postérité à son frère. ◊ 20 Il y avait sept frères ; et le premier prit une femme, et en mourant ne laissa pas de postérité ; ◊ 21 et le second la prit et mourut ; et lui non plus ne laissa pas de postérité ; et le troisième de même ; ◊ 22 et les sept la prirent et ne laissèrent pas de postérité. La dernière de tous, la femme aussi mourut. ◊ 23 Dans la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme, car les sept l’ont eue pour femme ? ◊ 24 Et Jésus, répondant, leur dit : N’est-ce pas à cause de ceci que vous errez, c’est que vous ne connaissez pas les écritures, ni la puissance de Dieu ? ◊ 25 Car, quand on ressuscite d’entre les morts, on ne se marie, ni on n’est donné en mariage, mais on est comme des anges dans les cieux. ◊ 26 Et quant aux morts [et] à ce qu’ils ressuscitent, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au [titre] : « Du buisson », comment Dieu lui parla, disant : « Moi, je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob » ? ◊ 27 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur.
◊ 28 Et l’un des scribes, qui les avait ouïs disputer, voyant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? ◊ 29 Et Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements est : « Écoute, Israël, le *Seigneur notre Dieu est un seul *Seigneur ; ◊ 30 et tu aimeras le *Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force ». C’est là le premier commandement. ◊ 31 Et le second lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci. ◊ 32 Et le scribe lui dit : Bien, maître, tu as dit selon la vérité, car il y en a un, et il n’y en a point d’autre que lui ; ◊ 33 et que de l’aimer de tout son cœur, et de toute son intelligence, et de toute son âme, et de toute sa force, et d’aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. ◊ 34 Et Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger.
◊ 35 Et comme il enseignait dans le temple, Jésus répondit et dit : Comment disent les scribes que le Christ est fils de David ? ◊ 36 Car David lui-même a dit par l’Esprit Saint : « Le *Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour marchepied de tes pieds ». ◊ 37 David lui-même donc l’appelle seigneur ; et comment est-il son fils ? Et la grande foule prenait plaisir à l’entendre.
◊ 38 Et il leur disait dans son enseignement : Gardez-vous des scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes et [qui aiment] les salutations dans les places publiques, ◊ 39 et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les repas ; ◊ 40 qui dévorent les maisons des veuves, et pour prétexte font de longues prières ; — ceux-ci recevront une sentence plus sévère.
◊ 41 Et Jésus, étant assis vis-à-vis du trésor [du temple], regardait comment la foule jetait de la monnaie au trésor ; et plusieurs riches y jetaient beaucoup. ◊ 42 Et une pauvre veuve vint, et y jeta deux pites, qui font un quadrant. ◊ 43 Et ayant appelé ses disciples, il leur dit : En vérité, je vous dis que cette pauvre veuve a plus jeté au trésor que tous ceux qui y ont mis ; ◊ 44 car tous y ont mis de leur superflu, mais celle-ci y a mis de son indigence, tout ce qu’elle avait, toute sa subsistance.
2 Timothée 1 ◊ 1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, selon la promesse de la vie qui est dans le christ Jésus, ◊ 2 à Timothée, [mon] enfant bien-aimé : Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et du christ Jésus notre Seigneur !
◊ 3 Je suis reconnaissant envers Dieu, que je sers dès mes ancêtres avec une conscience pure, de ce que je me souviens si constamment de toi dans mes supplications, nuit et jour ◊ 4 (désirant ardemment de te voir, me souvenant de tes larmes, afin que je sois rempli de joie,) ◊ 5 me rappelant la foi sincère qui [est] en toi, et qui a d’abord habité dans ta grand’mère Loïs et dans ta mère Eunice, et, j’en suis persuadé, en toi aussi. ◊ 6 C’est pourquoi je te rappelle de ranimer le don de grâce de Dieu qui est en toi par l’imposition de mes mains ; ◊ 7 car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de conseil. ◊ 8 N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu, ◊ 9 qui nous a sauvés et nous a appelés d’un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et sa propre grâce qui nous a été donnée dans le christ Jésus avant les temps des siècles, ◊ 10 mais qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile ; ◊ 11 pour lequel moi j’ai été établi prédicateur et apôtre et docteur des nations. ◊ 12 C’est pourquoi aussi je souffre ces choses ; mais je n’ai pas de honte, car je sais qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu’à ce jour-là. ◊ 13 Aie un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l’amour qui est dans le christ Jésus. ◊ 14 Garde le bon dépôt par l’Esprit Saint qui habite en nous. ◊ 15 Tu sais ceci, que tous ceux qui sont en Asie, du nombre desquels sont Phygelle et Hermogène, se sont détournés de moi. ◊ 16 Le Seigneur fasse miséricorde à la maison d’Onésiphore, car il m’a souvent consolé et n’a point eu honte de ma chaîne, ◊ 17 mais, quand il a été à Rome, il m’a cherché très soigneusement et il m’a trouvé. ◊ 18 Le Seigneur lui fasse trouver miséricorde de la part du Seigneur dans ce jour-là ; et tu sais mieux [que personne] combien de services il a rendus dans Éphèse.
Romains 8 ◊ 1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ; ◊ 2 car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; ◊ 3 car ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour [le] péché, a condamné le péché dans la chair, ◊ 4 afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon [la] chair, mais selon [l’]Esprit. ◊ 5 Car ceux qui sont selon [la] chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon [l’]Esprit, aux choses de l’Esprit ; ◊ 6 car la pensée de la chair est [la] mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix ; ◊ 7 — parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas. ◊ 8 Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu. ◊ 9 Or vous n’êtes pas dans [la] chair, mais dans [l’]Esprit, si du moins [l’]Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a pas [l’]Esprit de Christ, celui-là n’est pas de lui. ◊ 10 Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de [la] justice. ◊ 11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous.
◊ 12 Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour vivre selon [la] chair ; ◊ 13 car si vous vivez selon [la] chair, vous mourrez ; mais si par [l’]Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. ◊ 14 Car tous ceux qui sont conduits par [l’]Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. ◊ 15 Car vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être derechef dans la crainte, mais vous avez reçu [l’]Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! ◊ 16 L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ; ◊ 17 et si [nous sommes] enfants, [nous sommes] aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ ; si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
◊ 18 Car j’estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes [d’être comparées] avec la gloire à venir qui doit nous être révélée. ◊ 19 Car la vive attente de la création attend la révélation des fils de Dieu. ◊ 20 Car la création a été assujettie à la vanité (non de sa volonté, mais à cause de celui qui l’a assujettie), ◊ 21 dans l’espérance que la création elle-même aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour [jouir de] la liberté de la gloire des enfants de Dieu. ◊ 22 Car nous savons que toute la création ensemble soupire et est en travail jusqu’à maintenant ; ◊ 23 et non seulement [elle], mais nous-mêmes aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi, nous soupirons en nous-mêmes, attendant l’adoption, la délivrance de notre corps. ◊ 24 Car nous avons été sauvés en espérance : or une espérance qu’on voit n’est pas une espérance ; car ce que quelqu’un voit, pourquoi aussi l’espère-t-il ? ◊ 25 Mais si ce que nous ne voyons pas, nous l’espérons, nous l’attendons avec patience. ◊ 26 De même aussi l’Esprit nous est en aide dans notre infirmité ; car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient ; mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; ◊ 27 — et celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, car il intercède pour les saints, selon Dieu ; ◊ 28 — mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon [son] propos. ◊ 29 Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, pour qu’il soit premier-né entre plusieurs frères. ◊ 30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
◊ 31 Que dirons-nous donc à ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ◊ 32 Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ? ◊ 33 Qui intentera accusation contre des élus de Dieu ? — C’est Dieu qui justifie ; ◊ 34 qui est celui qui condamne ? — C’est Christ qui est mort, mais plutôt qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous ; ◊ 35 qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, ou détresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, ou péril, ou épée ? ◊ 36 Selon qu’il est écrit : « Pour l’amour de toi, nous sommes mis à mort tout le jour ; nous avons été estimés comme des brebis de tuerie ». ◊ 37 Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. ◊ 38 Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ◊ 39 ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le christ Jésus, notre Seigneur.