La femme a donc été séduite, tout à fait séduite, comme il nous est dit en 1 Timothée 2, 14 , et devint ainsi impliquée dans la transgression ; mais qu’en était-il de l’homme ? De lui, nous n’entendons pas un mot dans la discussion entre le serpent et Ève. L’autorité même du Nouveau Testament nous assure qu’il n’a pas été trompé : ses yeux étant ouverts, il a transgressé, influencé par son affection pour sa femme. De sa part, c’était une désobéissance délibérée, non pas ici par inconscience, ou trompé comme le vase plus faible par un rebelle plus fort et plus subtil ; pour tous deux et leur postérité, ce fut la ruine et la mort, irréparable pour l’homme.
Pesons donc les simples paroles par lesquelles Dieu place ce fait solennel devant nous. « Et la femme vit que l’arbre était bon à manger, et qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea ; et elle en donna aussi à son mari pour qu’il en mangeât avec elle, et il en mangea » (v. 6 ).
Ève, en continuant à écouter les paroles du tentateur, perdit toujours davantage l’autorité de la parole de Dieu, qu’elle connaissait clairement au début et qu’elle jugeait primordiale. Mais tandis qu’elle écoutait celui dont le but était de l’attirer loin de Dieu et de la prendre au piège dans la transgression, elle devint progressivement moins sensible à l’honneur de Dieu et à la malice rusée de Satan. Après tout, ne serait-il pas vrai que Dieu n’a pas aimé parfaitement l’homme et qu’Il se soit réservé le bien pour Lui ? Peut-être aussi qu’ils pouvaient prendre ce fruit, qui semblait bon et excellent comme les autres fruits dans le paradis, sans risquer un coup aussi redoutable que la mort. Dieu ne serait sûrement pas si sévère pour une si petite chose, Lui qui leur avait donné tout le reste ! Et n’était-il pas étrange qu’à eux (si proches de Lui, Sa race, dont le souffle était leur respiration de vie, faits à Son image, selon Sa ressemblance), il leur soit refusé la connaissance du bien et du mal, pour devenir encore plus semblables à Lui — était-ce digne de Lui ? Hélas ! Ève, quand elle fut tentée, fut finalement attirée par la convoitise, par le désir d’avoir ce que Dieu avait interdit, et elle fut séduite. Elle utilisa ses yeux contre la parole, et vit que l’arbre était bon à manger, et qu’il était un plaisir pour les yeux. Ainsi enhardie, elle se dit que l’arbre était désirable pour rendre intelligent ; et ainsi, la convoitise, ayant conçu, enfanta le péché, et le péché, étant consommé, produisit la mort. Comparez Jacques 1, 14, 15 et 1 Jean 2, 16 .
La femme était tombée par faiblesse ; mais le vase plus fort, l’homme ! Il connaissait bien l’interdiction de l’Éternel Dieu ; il avait devant lui la chute fatale d’Ève pour l’avertir, si nécessaire ; et pourtant, il osa la suivre dans le mal, duquel il aurait dû chercher à la protéger et à affermir son âme dans la fidélité à Dieu ; et lui aussi se rebella, à sa sollicitation. Tout était perdu dans la tête en chute de la création. Quel déshonneur pour Dieu ! Quelle joie malveillante pour l’ennemi ! Quelle racine de mal pour l’homme ! « Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché » (Rom. 5, 12 ).
La ruine était complète. La défiance envers l’amour de Dieu, l’incrédulité quant à Sa vérité, l’estimation légère de la mesure de Sa gloire, ont introduit la propre volonté ouverte et la transgression. Et il en a été ainsi depuis lors, avec une corruption toujours croissante. Car Adam était le chef de la race humaine, et il impliqua sa postérité dans son propre mal. Il devint un père seulement après être devenu un pécheur.
Il n’en fut pas ainsi de ceux qui, dans une sphère plus élevée, se rebellèrent contre Dieu sans tentateur. Ils s’étaient tous chacun éloigné de Dieu, quoiqu’ils excellassent en force. C’est pourquoi ils furent laissés pour souffrir la due récompense de leurs œuvres. Mais l’homme, dans sa faiblesse et exposé à l’ennemi subtil, est l’objet de la plus riche grâce de Dieu, et donne occasion à la manifestation de Sa gloire dans sa nature et son caractère, dans Ses voies et dans Ses conseils, comme aucune autre créature ne devait ou ne pouvait en jouir ; mais cela positivement et parfaitement en Christ seul, le second homme.
Ainsi, cela fut manifesté dans son rôle de chef, à la louange de la grâce de Dieu. Car, si par la désobéissance d’un seul homme, plusieurs (ou la famille d’Adam) ont été constitués pécheurs, ainsi aussi plusieurs (ou la famille de Christ) seront constitués justes. La tête, selon Dieu, détermine la condition de la famille. Nous appartenons naturellement à l’une ; nous appartenons à l’autre en grâce par la foi. Aucun Juif ne pouvait nier qu’ainsi, de fait, c’est la tête qui est à l’origine du péché et de la peine, pour la race humaine : comment pouvait-il mettre en doute que la tête de la bénédiction était juste et digne de Dieu ? Si Adam plongea sa famille dans ce triste état, pourquoi Christ n’élèverait-Il pas ceux qui croient à la bonne part que Lui mérite ?
Mais ce n’est pas seulement ainsi que l’évangile est indiqué : le pécheur ne peut pas être sauvé autrement, en accord avec Dieu et Sa Parole. « L’Éthiopien peut-il changer sa peau, et le léopard ses taches ? Alors aussi vous pourrez faire le bien, vous qui êtes instruits à faire le mal » [Jér. 13, 23] . Si c’était vrai sans aucun doute d’Israël, ne l’est-ce pas tout aussi manifestement des hommes en général ? Quelle bénédiction alors que Dieu ait envoyé Son Fils pour être un homme, un Sauveur, une nouvelle tête pour tous ceux qui croient ! C’est ce dont toute l’Écriture témoigne, depuis le début de la Genèse jusqu’à la fin de l’Apocalypse. Le salut se trouve dans un autre, non dans le coupable ; il est en Christ. Et le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a pas d’autre nom, ou de nom différent, sous le ciel qui soit donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés [Act. 4, 12] .
Christ a glorifié Dieu dans Sa mort comme sacrifice pour le péché, de manière à faire propitiation pour tous ceux qui croient en Lui ; tout comme Adam, par sa transgression, avait déshonoré Dieu et amené la mort sur lui-même et sur sa race. C’était quand Christ eut porté l’obéissance jusqu’à la mort de la croix, que Lui, ressuscité d’entre les morts, fut proclamé la nouvelle tête : Dieu fut glorifié en Lui quant à notre désobéissance et à ses conséquences, et non pas seulement dans Sa vie d’obéissance ininterrompue. Lui, depuis la gloire la plus élevée, prit la position la plus basse, celle d’un esclave, et endura la mort la plus ignominieuse, celle de la croix. Oh, quel contraste avec l’homme de poussière, qui cherchait à être comme Dieu et qui désobéit jusqu’à la mort !
Tout comme l’œuvre de Christ était moralement glorieuse au plus haut degré, ainsi est-elle efficace et infaillible pour tous ceux qui croient, même ayant été ruinés en Adam et y ajoutant leurs propres péchés. Mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé ; afin que comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce règne par la justice pour la vie éternelle par Jésus Christ, notre Seigneur [Rom. 5, 20, 21] .
Genèse 3 ◊ 1 * Or le serpent était plus rusé qu’aucun animal des champs que l’Éternel Dieu avait fait ; et il dit à la femme : Quoi, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? ◊ 2 Et la femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; ◊ 3 mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. ◊ 4 Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point certainement ; ◊ 5 car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. ◊ 6 Et la femme vit que l’arbre était bon à manger, et qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea ; et elle en donna aussi à son mari [pour qu’il en mangeât] avec elle, et il en mangea. ◊ 7 Et les yeux de tous deux furent ouverts, et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et s’en firent des ceintures.
◊ 8 Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui se promenait dans le jardin au frais du jour. Et l’homme et sa femme se cachèrent de devant l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. ◊ 9 Et l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? ◊ 10 Et il dit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, car je suis nu, et je me suis caché. ◊ 11 Et l’Éternel Dieu dit : Qui t’a montré que tu étais nu ? As-tu mangé de l’arbre dont je t’ai commandé de ne pas manger ? ◊ 12 Et l’homme dit : La femme que tu [m’]as donnée [pour être] avec moi, — elle, m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. ◊ 13 Et l’Éternel Dieu dit à la femme : Qu’est-ce que tu as fait ? Et la femme dit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. ◊ 14 Et l’Éternel Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, tu es maudit par-dessus tout le bétail et par-dessus toutes les bêtes des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie ; ◊ 15 et je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon. ◊ 16 À la femme il dit : Je rendrai très grandes tes souffrances et ta grossesse ; en travail tu enfanteras des enfants, et ton désir sera [tourné] vers ton mari, et lui dominera sur toi. ◊ 17 Et à Adam il dit : Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’ai commandé, disant : Tu n’en mangeras pas, — maudit est le sol à cause de toi ; tu en mangeras [en travaillant] péniblement tous les jours de ta vie. ◊ 18 Et il te fera germer des épines et des ronces, et tu mangeras l’herbe des champs. ◊ 19 À la sueur de ton visage tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris ; car tu es poussière et tu retourneras à la poussière.
◊ 20 Et l’homme appela sa femme du nom d’Ève, parce qu’elle était la mère de tous les vivants.
◊ 21 Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau, et les revêtit.
◊ 22 Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour connaître le bien et le mal ; et maintenant, — afin qu’il n’avance pas sa main et ne prenne aussi de l’arbre de vie et n’en mange et ne vive à toujours… ! ◊ 23 Et l’Éternel Dieu le mit hors du jardin d’Éden, pour labourer le sol, d’où il avait été pris : ◊ 24 il chassa l’homme, et plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame de l’épée qui tournait çà et là, pour garder le chemin de l’arbre de vie.
Romains 5 ◊ 1 Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ, ◊ 2 par lequel nous avons trouvé aussi accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.
◊ 3 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, ◊ 4 et la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ; ◊ 5 et l’espérance ne rend point honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. ◊ 6 Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies. ◊ 7 Car à peine, pour un juste, quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme de bien, peut-être, quelqu’un se résoudrait même à mourir) ; ◊ 8 mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. ◊ 9 Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui. ◊ 10 Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, beaucoup plutôt, ayant été réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.
◊ 11 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions en Dieu par notre seigneur Jésus Christ, par lequel nous avons maintenant reçu la réconciliation.
◊ 12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché… ◊ 13 (car jusqu’à [la] loi [le] péché était dans le monde ; mais [le] péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; ◊ 14 mais la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui ne péchèrent pas selon la ressemblance de la transgression d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir. ◊ 15 Mais n’en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ. ◊ 16 Et n’en est-il pas du don comme [de ce qui est arrivé] par un seul qui a péché ? car le jugement vient d’un seul en condamnation, — mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification. ◊ 17 Car si, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ) ; ◊ 18 ainsi donc, comme par une seule faute [les conséquences de cette faute furent] envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice [les conséquences de cette justice furent] envers tous les hommes en justification de vie. ◊ 19 Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes. ◊ 20 Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, ◊ 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par [la] justice pour [la] vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
1 Jean 2 ◊ 1 Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; ◊ 2 et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier.
◊ 3 Et par ceci nous savons que nous le connaissons, [savoir] si nous gardons ses commandements. ◊ 4 Celui qui dit : Je le connais, et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité n’est pas en lui. ◊ 5 Mais quiconque garde sa parole, — en lui l’amour de Dieu est véritablement consommé : par cela nous savons que nous sommes en lui. ◊ 6 Celui qui dit demeurer en lui, doit lui-même aussi marcher comme lui a marché.
◊ 7 Bien-aimés, je ne vous écris pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement. Le commandement ancien est la parole que vous avez entendue. ◊ 8 Encore une fois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, parce que les ténèbres s’en vont et que la vraie lumière luit déjà. ◊ 9 Celui qui dit être dans la lumière et qui hait son frère, est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. ◊ 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute. ◊ 11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
◊ 12 Je vous écris, enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom.
◊ 13 Je vous écris, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant.
Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père.
◊ 14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant. ◊ 15 N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; ◊ 16 parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde ; ◊ 17 et le monde s’en va et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
◊ 18 Petits enfants, c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu que l’antichrist vient, maintenant aussi il y a plusieurs antichrists, par quoi nous savons que c’est la dernière heure : ◊ 19 ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils fussent demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’ils fussent manifestés comme n’étant aucun [d’eux] des nôtres. ◊ 20 Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses. ◊ 21 Je ne vous ai pas écrit parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne vient de la vérité. ◊ 22 Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. ◊ 23 Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. ◊ 24 Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous : si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous aussi vous demeurerez dans le Fils et dans le Père. ◊ 25 Et c’est ici la promesse que lui nous a promise, — la vie éternelle. ◊ 26 Je vous ai écrit ces choses touchant ceux qui vous égarent ; ◊ 27 et, pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme la même onction vous enseigne à l’égard de toutes choses, et qu’elle est vraie et n’est pas mensonge, — et selon qu’elle vous a enseignés, vous demeurerez en lui.
◊ 28 Et maintenant, enfants, demeurez en lui, afin que, quand il sera manifesté, nous ayons de l’assurance et que nous ne soyons pas couverts de honte, de par lui, à sa venue.
◊ 29 Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice est né de lui.
Jacques 1 ◊ 1 Jacques, esclave de Dieu et du seigneur Jésus Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut !
◊ 2 Estimez-le comme une parfaite joie, mes frères, quand vous serez en butte à diverses tentations, ◊ 3 sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. ◊ 4 Mais que la patience ait son œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant de rien. ◊ 5 Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches, et il lui sera donné ; ◊ 6 mais qu’il demande avec foi, ne doutant nullement ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et jeté çà et là ; ◊ 7 or que cet homme-là ne pense pas qu’il recevra quoi que ce soit du Seigneur : ◊ 8 il est un homme incertain dans ses pensées, inconstant dans toutes ses voies.
◊ 9 Or que le frère de basse condition se glorifie dans son élévation, ◊ 10 et le riche dans son abaissement, car il passera comme la fleur de l’herbe. ◊ 11 Car le soleil s’est levé avec sa brûlante chaleur et a séché l’herbe, et sa fleur est tombée, et la grâce de sa forme a péri : ainsi aussi le riche se flétrira dans ses voies. ◊ 12 Bienheureux est l’homme qui endure la tentation ; car, quand il aura été manifesté fidèle par l’épreuve il recevra la couronne de vie, qu’Il a promise à ceux qui l’aiment.
◊ 13 Que nul, quand il est tenté, ne dise : Je suis tenté par Dieu ; — car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui ne tente personne. ◊ 14 Mais chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise ; ◊ 15 puis la convoitise, ayant conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort.
◊ 16 Ne vous égarez pas, mes frères bien-aimés : ◊ 17 tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, en qui il n’y a pas de variation ou d’ombre de changement. ◊ 18 De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de la vérité, pour que nous soyons une sorte de prémices de ses créatures.
◊ 19 Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère ; ◊ 20 car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. ◊ 21 C’est pourquoi, rejetant toute saleté et tout débordement de malice, recevez avec douceur la parole implantée, qui a la puissance de sauver vos âmes. ◊ 22 Mais mettez la parole en pratique, et ne l’écoutez pas seulement, vous séduisant vous-mêmes. ◊ 23 Car si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui considère sa face naturelle dans un miroir ; ◊ 24 car il s’est considéré lui-même et s’en est allé, et aussitôt il a oublié quel il était. ◊ 25 Mais celui qui aura regardé de près dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais un faiseur d’œuvre, celui-là sera bienheureux dans son faire. ◊ 26 Si quelqu’un pense être religieux et qu’il ne tienne pas sa langue en bride, mais séduise son cœur, le service religieux de cet homme est vain. ◊ 27 Le service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père, est celui-ci : de visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, de se conserver pur du monde.
Jérémie 13 ◊ 1 * Ainsi m’a dit l’Éternel : Va, et achète-toi une ceinture de lin, et mets-la sur tes reins, et ne la trempe pas dans l’eau. ◊ 2 Et j’achetai une ceinture, selon la parole de l’Éternel, et je la mis sur mes reins. ◊ 3 Et la parole de l’Éternel vint à moi pour la seconde fois, disant : ◊ 4 Prends la ceinture que tu as achetée, qui est sur tes reins, et lève-toi, va vers l’Euphrate, et là, cache-la dans le creux d’un rocher. ◊ 5 Et je m’en allai, et la cachai dans l’Euphrate, comme l’Éternel m’avait commandé. ◊ 6 Et il arriva, à la fin de plusieurs jours, que l’Éternel me dit : Lève-toi, va vers l’Euphrate, et prends de là la ceinture que je t’avais commandé d’y cacher. ◊ 7 Et je m’en allai vers l’Euphrate, et je creusai, et je pris la ceinture du lieu où je l’avais cachée ; et voici, la ceinture était gâtée, elle n’était plus bonne à rien.
◊ 8 Et la parole de l’Éternel vint à moi, disant : ◊ 9 Ainsi dit l’Éternel : C’est ainsi que je détruirai l’orgueil de Juda, et le grand orgueil de Jérusalem. ◊ 10 Ce peuple mauvais, qui refuse d’écouter mes paroles, qui marche dans l’obstination de son cœur, et qui marche après d’autres dieux pour les servir et pour se prosterner devant eux, sera comme cette ceinture qui n’est bonne à rien. ◊ 11 Car, comme une ceinture s’attache aux reins d’un homme, ainsi je me suis attaché toute la maison d’Israël et toute la maison de Juda, dit l’Éternel, pour être mon peuple, et un renom, et une louange, et un ornement ; mais ils n’ont pas écouté.
◊ 12 Et tu leur diras cette parole : Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Toute cruche sera remplie de vin. Et ils te diront : Ne savons-nous pas bien que toute cruche sera remplie de vin ? ◊ 13 Et tu leur diras : Ainsi dit l’Éternel : Voici, je remplis d’ivresse tous les habitants de ce pays, et les rois [issus] de David, qui sont assis sur son trône, et les sacrificateurs, et les prophètes, et tous les habitants de Jérusalem ; ◊ 14 et je les briserai l’un contre l’autre, et les pères et les fils ensemble, dit l’Éternel ; je n’aurai pas de compassion, et je n’épargnerai pas, et je n’aurai pas de pitié pour ne pas les détruire. ◊ 15 Écoutez, et prêtez l’oreille ! Ne vous élevez point, car l’Éternel a parlé ! ◊ 16 Donnez gloire à l’Éternel, votre Dieu, avant qu’il fasse venir des ténèbres, et avant que vos pieds se heurtent contre les montagnes du crépuscule : vous attendrez la lumière, et il en fera une ombre de mort et la réduira en obscurité profonde. ◊ 17 Et si vous n’écoutez pas ceci, mon âme pleurera en secret à cause de votre orgueil, et mon œil pleurera amèrement et se fondra en larmes, car le troupeau de l’Éternel est allé en captivité. ◊ 18 Parle au roi et à la reine : Humiliez-vous, asseyez-vous [par terre] ; car la couronne de votre magnificence est descendue de dessus vos têtes. ◊ 19 Les villes du midi sont fermées, et il n’y a personne qui les ouvre ; tout Juda est transporté, il est tout entier transporté.
◊ 20 Levez vos yeux, et voyez ceux qui viennent du nord. Où est le troupeau qui t’a été donné, le troupeau de ta gloire ? ◊ 21 Que diras-tu quand il te punira ? Toi-même tu les as enseignés à être princes et chefs sur toi. Les douleurs ne te saisiront-elles pas comme une femme qui enfante ? ◊ 22 Et si tu dis en ton cœur : Pourquoi me sont arrivées ces choses ? C’est par la multitude de tes iniquités que les pans de ta robe ont été découverts, [et] que tes talons ont été violemment déchaussés. ◊ 23 L’Éthiopien peut-il changer sa peau, et le léopard ses taches ? [Alors] aussi vous pourrez faire le bien, vous qui êtes instruits à faire le mal. ◊ 24 — Et je les disperserai comme le chaume qui s’en va par le vent du désert. ◊ 25 C’est là ton lot, ta portion mesurée de par moi, dit l’Éternel, parce que tu m’as oublié, et que tu t’es confiée au mensonge. ◊ 26 Et moi aussi, je relèverai tes pans sur ton visage, et ta honte se verra. ◊ 27 Tes adultères, tes hennissements, l’infamie de ta prostitution sur les collines, dans les champs, — tes abominations, je [les] ai vues. Malheur à toi, Jérusalem ! Ne te purifieras-tu pas,… après combien de temps encore ?
Actes 4 ◊ 1 Mais comme ils parlaient au peuple, les sacrificateurs et le commandant du temple et les sadducéens survinrent, ◊ 2 étant en peine de ce qu’ils enseignaient le peuple et annonçaient par Jésus la résurrection d’entre les morts. ◊ 3 Et ils mirent les mains sur eux, et les firent garder jusqu’au lendemain, car c’était déjà le soir. ◊ 4 Mais plusieurs de ceux qui avaient ouï la parole crurent ; et le nombre des hommes se monta à environ cinq mille.
◊ 5 Or il arriva que, le lendemain, leurs chefs et leurs anciens et leurs scribes, s’assemblèrent à Jérusalem, ◊ 6 et Anne, le souverain sacrificateur, et Caïphe, et Jean, et Alexandre, et tous ceux qui étaient de la race souveraine sacerdotale. ◊ 7 Et les ayant fait comparaître, ils [leur] demandaient : Par quelle puissance ou par quel nom avez-vous fait ceci ? ◊ 8 Alors Pierre, étant rempli de l’Esprit Saint, leur dit : Chefs du peuple et anciens d’Israël, ◊ 9 si aujourd’hui nous sommes interrogés au sujet de la bonne œuvre qui a été faite à un homme impotent, [et qu’on veuille apprendre] comment il a été guéri, ◊ 10 sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que ç’a été par le nom de Jésus Christ le Nazaréen, que vous, vous avez crucifié, [et] que Dieu a ressuscité d’entre les morts ; c’est, [dis-je], par ce [nom] que cet homme est ici devant vous plein de santé. ◊ 11 Celui-ci est la pierre méprisée par vous qui bâtissez, qui est devenue la pierre angulaire ; ◊ 12 et il n’y a de salut en aucun autre ; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés. ◊ 13 — Et, voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et s’étant aperçus qu’ils étaient des hommes illettrés et du commun, ils s’en étonnaient, et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus. ◊ 14 Et, voyant là présent avec eux l’homme qui avait été guéri, ils n’avaient rien à opposer. ◊ 15 Et leur ayant ordonné de sortir du sanhédrin, ils conférèrent entre eux, ◊ 16 disant : Que ferons-nous à ces hommes ? car il est apparent pour tous les habitants de Jérusalem, qu’un miracle notoire a été fait par eux, et nous ne pouvons le nier ; ◊ 17 mais afin que cela ne soit pas répandu davantage parmi le peuple, défendons-leur avec menaces, de parler davantage en ce nom à qui que ce soit. ◊ 18 Et les ayant appelés, ils [leur] enjoignirent de ne plus parler ni enseigner, en aucune manière, au nom de Jésus. ◊ 19 Mais Pierre et Jean, répondant, leur dirent : Jugez s’il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu. ◊ 20 Car, pour nous, nous ne pouvons pas ne pas parler des choses que nous avons vues et entendues. ◊ 21 Et après les avoir menacés, ils les relâchèrent, ne trouvant pas comment ils pourraient les punir, à cause du peuple ; parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui avait été fait. ◊ 22 Car l’homme en qui avait été faite cette miraculeuse guérison, avait plus de quarante ans.
◊ 23 Et ayant été relâchés, ils vinrent vers les leurs et leur rapportèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. ◊ 24 Et l’ayant entendu, ils élevèrent d’un commun accord leur voix à Dieu, et dirent : Ô Souverain ! toi, tu es le Dieu qui as fait le ciel et la terre, et la mer, et toutes les choses qui y sont : ◊ 25 qui as dit, par la bouche de David ton serviteur : « Pourquoi se sont déchaînées les nations, et les peuples ont-ils projeté des choses vaines ? ◊ 26 Les rois de la terre se sont trouvés là, et les chefs se sont réunis ensemble, contre le *Seigneur et contre son Christ ». ◊ 27 Car en effet, dans cette ville, contre ton saint serviteur Jésus que tu as oint, se sont assemblés et Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et les peuples d’Israël, ◊ 28 pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient à l’avance déterminé devoir être faites. ◊ 29 Et maintenant, Seigneur, regarde à leurs menaces, et donne à tes esclaves d’annoncer ta parole avec toute hardiesse, ◊ 30 en étendant ta main pour guérir, et pour qu’il se fasse des miracles et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus. ◊ 31 Et comme ils faisaient leur supplication, le lieu où ils étaient assemblés fut ébranlé, et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et annonçaient la parole de Dieu avec hardiesse.
◊ 32 Et la multitude de ceux qui avaient cru était un cœur et une âme ; et nul ne disait d’aucune des choses qu’il possédait, qu’elle fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. ◊ 33 Et les apôtres rendaient avec une grande puissance le témoignage de la résurrection du seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. ◊ 34 Car il n’y avait parmi eux aucune personne nécessiteuse ; car tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, et apportaient le prix des choses vendues, ◊ 35 et le mettaient aux pieds des apôtres ; et il était distribué à chacun, selon que l’un ou l’autre pouvait en avoir besoin. ◊ 36 Et Joseph qui, par les apôtres, fut surnommé Barnabas (ce qui, étant interprété, est fils de consolation), lévite, et Cypriote de naissance, ◊ 37 ayant une terre, la vendit, et en apporta la valeur, et la mit aux pieds des apôtres.
1 Timothée 2 ◊ 1 J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces pour tous les hommes, ◊ 2 — pour les rois et pour tous ceux qui sont haut placés, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté ; ◊ 3 car cela est bon et agréable devant notre Dieu sauveur, ◊ 4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité ; ◊ 5 car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, [l’]homme Christ Jésus, ◊ 6 qui s’est donné lui-même en rançon pour tous, témoignage [qui devait être rendu] en son propre temps, ◊ 7 pour lequel moi, j’ai été établi prédicateur et apôtre (je dis la vérité, je ne mens pas), docteur des nations dans la foi et dans la vérité.
◊ 8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, élevant des mains saintes, sans colère et sans raisonnement. ◊ 9 De même aussi, que les femmes se parent d’un costume décent, avec pudeur et modestie, non pas de tresses et d’or, ou de perles, ou d’habillements somptueux, ◊ 10 mais par de bonnes œuvres, ce qui sied à des femmes qui font profession de servir Dieu. ◊ 11 Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission ; ◊ 12 mais je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence ; ◊ 13 car Adam a été formé le premier, et puis Ève ; ◊ 14 et Adam n’a pas été trompé ; mais la femme, ayant été trompée, est tombée dans la transgression ; ◊ 15 mais elle sera sauvée en enfantant, si elles persévèrent dans la foi et l’amour et la sainteté, avec modestie.