Confiance dans les dons de notre Père

(Traduit de l’anglais)
Matthieu 7, 7 à 12
W. Kelly

[Bible Treasury N4 p. 164-165]
[Paroles d’évangile 12.3]

Notre Seigneur encourage ici Ses disciples à compter sur la bonté de leur Père pour tout besoin en accord avec Sa volonté.

« Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et il vous sera ouvert ; car quiconque demande, reçoit ; et celui qui cherche, trouve ; et à celui qui heurte, il sera ouvert. Ou quel est l’homme d’entre vous, qui, si son fils lui demande un pain, lui donne une pierre, et s’il demande un poisson, lui donne un serpent ? Si donc vous, qui êtes méchants, vous savez donner à vos enfants des choses bonnes, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-les-leur, vous aussi, de même ; car c’est là la loi et les prophètes » (Matt. 7, 7-12).

Il ne s’agit pas d’un pécheur ayant besoin de la vie et du pardon de ses péchés, mais de saints conduits à faire appel à Dieu et assurés de la réponse d’amour de leur Père, quels que soient leurs besoins. Le Seigneur leur avait déjà enseigné à prier en Matthieu 6, avec des aumônes et des jeûnes, qui font partie de la justice sainte et de ce qui est dû à Son nom et à Sa gloire. Ici, Il insiste dessus comme étant le moyen par lequel tout ce dont ils ont besoin d’en haut doit leur être donné. C’est pourquoi la persévérance et le sérieux sont indispensables. Demander garantira de recevoir, à quiconque demande ; chercher ne sera pas sans fruit mais trouvera ; et à celui qui est encore plus importun, la porte sera ouverte, laquelle n’est fermée que pour exercer la foi.

Car il peut y avoir des choses importantes que celui qui demande doive apprendre avant que la réponse ne puisse être accordée, comme avec la femme syrophénicienne, si insistante en suppliant le Seigneur d’avoir pitié d’elle, dont la fille était cruellement possédée par un démon. Pourtant, au début, le Seigneur ne lui répondit pas un mot. Elle faisait requête comme une brebis perdue de la maison d’Israël ; alors qu’elle était grecque, et n’avait aucun droit de promesse dans le Messie ; de fait, elle était une Cananéenne, et ainsi sous la malédiction. Mais quand elle abandonne Son titre de Fils de David, et comprend, par Sa réponse aux disciples, où était son erreur, elle Lui rendit immédiatement hommage, disant : Seigneur, assiste-moi. Sur ce, Il déclara : Il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens. Cela fut en aide à son âme, car elle fut conduite au secret de la grâce souveraine sur laquelle elle se rejeta immédiatement elle-même, disant : Oui, Seigneur ; car même les chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus lui répondit : Ô femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu veux. La porte s’était ouverte comme elle frappait. Elle fut fortifiée et éclairée dans sa foi, et sa fille fut guérie dès cette heure-là.

Le Seigneur encourage aussi Ses disciples au moyen de l’affection qui est implantée dans le cœur d’un parent. Si leur Père fait lever Son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie Sa pluie sur les justes et sur les injustes, que ressent-Il envers Ses fils ? Son amour se montre certainement envers eux dans toute demande qui est pour leur bien, et ne refuse que ce que leur folie a demandé et qui leur ferait du mal. C’est pourquoi Il dit : Ou quel est l’homme d’entre vous, qui, si son fils lui demande un pain, lui donne une pierre, et s’il demande un poisson, lui donne un serpent ? Qui ne rejetterait pas une telle moquerie envers la faim d’un fils ? Par conséquent, Il en tire ces paroles décisives pour leurs cœurs : Si donc vous, qui êtes méchants, vous savez donner à vos enfants des choses bonnes, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-Il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !

Le dernier verset entre dans ce qui convient aux disciples devant les hommes, et pose le principe simple mais évidemment sain, de faire aux autres comme nous aimerions qu’ils nous fassent ; et cela aussi, non pas sur la base des droits humains ou de la bienveillance naturelle, mais en accord avec la volonté révélée de Dieu. « Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-les-leur, vous aussi, de même ; car c’est là la loi et les prophètes ».

Maintenant, laissez-moi vous demander, cher lecteur, si vous n’avez pas par la foi le Fils de Dieu comme votre Sauveur, n’êtes-vous pas conscient que ces paroles vous dépassent complètement ? Quel est donc votre état maintenant, et quelle doit en être la fin ? Je vous adresse cet appel au nom du Seigneur, afin que vous ne périssiez pas dans vos péchés. Le même Seigneur, qui encourage ainsi Ses disciples et les invite à demander librement, vous avertit que celui qui ne croit pas (qui désobéit) au Fils, ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Allez à Dieu tel que vous êtes, un pauvre pécheur, au nom du Sauveur, et reconnaissez votre ruine et Sa grâce, afin que vous soyez sauvé, et le sachiez, à votre plus grande joie éternelle ; et alors, servez-Le comme votre Seigneur, L’attendant du ciel, car Il vient.