Genèse 1, 20 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 1, 2 janvier]

Une pendule témoigne de l’habileté de l’horloger qui l’a construite. Ainsi « les cieux racontent la gloire de Dieu et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains » (Ps. 19, 1). « Regardez aux oiseaux du ciel… étudiez les lis des champs… », invite le Seigneur Jésus (Matt. 6, 26, 28). Hélas ! combien restent aveugles à ces beautés de la nature, ne sachant pas y discerner « sa puissance éternelle et sa divinité » (Rom. 1, 20). À ces versets si clairs, les incrédules ont cherché à substituer leurs théories, en particulier celle de « l’évolution ». Mais ne craignons pas de voir jamais les spéculations de l’esprit humain ou les découvertes géologiques ébranler la moindre des déclarations divines. Rappelons-nous que dans ce domaine ce n’est pas la science qui peut instruire ni l’intelligence qui peut comprendre. C’est la Parole qui instruit et la foi qui comprend (lire Héb. 11, 3). — Quel contraste maintenant avec le verset 2 ! Là où régnaient les ténèbres, Dieu a fait luire la lumière. D’une scène de désolation, Il a fait un monde ordonné et habitable. Mais la terre est encore vide. Et « le Dieu qui a formé la terre… ne l’a pas créée pour être vide », mais « pour être habitée » (És. 45, 18). Par un dernier acte souverain Il crée l’homme et le fait à Son image, c’est-à-dire Son représentant, chef sur toute la création.