Genèse 11, 1 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 1, 18 janvier]

Nous assistons ici à la fondation de Babel (ou Babylone) qui, à travers toute l’Écriture, représente le monde avec sa convoitise et son orgueil. Nous y discernons aussi déjà les prétentions à l’unité qui seront celles de la Babylone religieuse, la fausse Église d’Apocalypse 17 et 18. L’homme veut tenir tête à Dieu en unissant ses forces, travailler à sa propre gloire. « Faisons-nous un nom… ». Mais voyez en une autre occasion la réponse de Dieu à la provocation ridicule des hommes assemblés contre Lui : « Celui qui habite dans les cieux se rira d’eux, le Seigneur s’en moquera » (Ps. 2, 4 ; voir aussi És. 8, 9). L’Éternel confond le langage des hommes de Babel et les disperse (v. 7, 8). — En contraste, le Nouveau Testament nous présente « l’Assemblée du Dieu vivant », fondée par Christ et formée par le Saint Esprit (1 Tim. 3, 15 ; Matt. 16, 18). À la Pentecôte des langues furent données aux apôtres pour faire entendre en grâce à toutes les nations jadis dispersées « les choses magnifiques de Dieu » (Act. 2, 11). Et dans le chapitre 5 de l’Apocalypse la foule des rachetés qui entoure le trône de l’Agneau est composée « de toute tribu et langue et peuple et nation ». — Les versets 10 à 26 établissent la lignée de Sem que nous retrouvons dans la généalogie du Seigneur Jésus (Luc 3, 35).