Genèse 13, 5 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 1, 21 janvier]

Le temps qu’Abram a passé en Égypte a été du temps perdu et les richesses qu’il y a acquises deviennent une cause de soucis pour lui. Ce sont elles qui amènent la séparation d’avec Lot. Des querelles entre « frères » se produisent en présence des habitants cananéens du pays (v. 7), ce qui est particulièrement fâcheux pour le témoignage (lire 1 Cor. 6, 6 ; Jean 13, 35). Abram laisse à Lot le choix du lieu où il ira. Quel esprit de douceur et de renoncement il montre là ! Puissions-nous l’imiter chaque fois que nous sommes portés à faire valoir nos droits. Lot choisit ce qui lui plaît, ce qui attire son cœur mondain (et la plaine du Jourdain ressemble à l’Égypte — v. 10). Tandis qu’Abram laisse en fait l’Éternel décider à sa place (Ps. 47, 4). Or Dieu ne déçoit jamais ceux qui se confient en Lui. « Nos pères… se sont confiés en toi, et ils n’ont pas été confus » (Ps. 22, 5). En effet la possession du pays de la promesse est à présent confirmée à Abram. Dieu lui dit : « Lève tes yeux » (v. 14), puis : « Lève-toi, et promène-toi » (v. 17). Canaan est pour nous une figure du ciel que Dieu nous invite non seulement à contempler mais à parcourir par la foi. Et comment arpenterons-nous « en long et en large » le domaine céleste ? En sondant et en méditant les merveilles de la divine Parole.