Genèse 30, 25 à 43

[Chaque jour les Écritures, année 1, 20 février]

Le pauvre Jacob s’agite, spécule, rivalise d’astuce et de fourberie avec Laban, cherchant à s’enrichir par son intelligence et ses efforts. Combien il est triste de voir un croyant en lutte avec les gens du monde pour des biens terrestres. Isaac avait donné un tout autre exemple à son fils Jacob (chap. 26, 15-22). — En 1 Timothée 6, 6 à 10, l’apôtre met en contraste avec le désir de s’enrichir la piété qui, avec le contentement, est un grand gain. Voilà donc le double gain, les vraies richesses à rechercher : 1º La piété, c’est-à-dire les relations avec Dieu dont nous parlent les autels. Mais dans son exil, Jacob n’a pas d’autel, pas de relations conscientes avec Dieu. 2º Le contentement que les patriarches réalisent en vivant sous des tentes, et que Jacob avait lui-même pratiqué (chap. 25, 27). L’apôtre Paul avait personnellement appris à être content dans les circonstances où il se trouvait (Phil. 4, 11). Combien il est difficile d’être toujours content ! Pourtant le meilleur témoignage que nous puissions rendre autour de nous n’est-il pas de montrer que nous sommes satisfaits de ce que Dieu nous donne ? Or Il ne nous a pas donné moins que Son propre Fils et toutes choses avec Lui (Rom. 8, 32).