Genèse 42, 9 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 1, 10 mars]

Pendant que ces événements se déroulaient en Égypte, la famille de Jacob a été laissée de côté. C’est comme si Dieu avait dit : Après votre crime et maintenant que Joseph n’est plus au milieu de vous, je n’ai plus d’intérêt à raconter ce qui vous concerne. Il en est ainsi de la triste histoire d’Israël après le rejet du Sauveur. Dieu n’a plus rien à dire de ce peuple. Mais, dans Sa patience infinie, Il n’a pas pour cela oublié les objets de Ses fidèles promesses. Il attend seulement le moment favorable pour le rétablissement des relations avec lui. Et ce moment favorable c’est la famine. Si Dieu permet, même chez les siens, des épreuves telles que les privations ou la maladie, c’est souvent pour que Christ, le vrai Joseph, prenne ou reprenne toute Sa place dans leur vie. Ne pensons pas que le temps qui passe puisse effacer le moindre péché ; chacun d’eux est toujours présent aux yeux du Seigneur, même si nous l’avons oublié, et il faudra avoir affaire à Lui à ce sujet tôt ou tard. — « Nous sommes d’honnêtes gens » osent affirmer les frères criminels alors qu’ils se présentent devant celui qui peut leur prouver le contraire et les confondre rien qu’en révélant son nom. Que de personnes se croient de braves gens alors qu’elles sont coupables du rejet de Jésus !