Genèse 45, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 1, 16 mars]

C’est ce moment qu’attendait Joseph depuis si longtemps. Quelle patience il lui a fallu ! S’il s’était fait connaître trop tôt, ses frères l’auraient honoré par contrainte, comme la gerbe de son songe, mais leur cœur serait resté froid et craintif. — Les frères apprennent donc que le gouverneur de l’Égypte, à qui appartient toute cette gloire, n’est autre que celui qu’ils ont haï et rejeté. Non seulement il est vivant, mais toutes choses lui sont assujetties (Héb. 2, 8). Et leurs agissements criminels ont été précisément le moyen par lequel les songes se sont accomplis. Quelle confusion peut remplir leur cœur en constatant la noble grâce dont Joseph fait preuve. Il ne s’est pas vengé ; il ne leur fait même pas à présent de reproche ; il ne veut que leur bonheur ! Et son propre cœur, n’est-ce pas la joie qui le remplit, une joie semblable à celle du Berger qui a trouvé la brebis perdue ? Maintenant les frères sont chargés d’un heureux message, d’une bonne nouvelle : aller vers leur père et raconter la gloire de celui qui leur a pardonné. Telle est aussi notre mission, chers rachetés du Seigneur : annoncer aux autres, en commençant par nos proches, ce que nous avons trouvé en Jésus, et raconter à Son Père « toute Sa gloire » dans les réunions de culte.