Genèse 46, 1 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 1, 18 mars]

Plus que de ses gloires, plus que de ses richesses, nous avons été occupés de l’amour de Joseph pour ses frères et de la grandeur de son pardon. Pour ceux d’entre nous qui vivent en famille avec des frères et des sœurs n’est-ce pas l’occasion d’y apprendre une touchante leçon d’amour et de support ? Mais l’amour de Joseph pour son père Jacob, ses égards, ses prévenances, sa hâte de le voir, son empressement à se mettre à sa disposition, sont aussi un modèle pour nous. Est-ce ainsi que nous aimons et respectons nos parents ? — La famille d’Israël se met en route en passant par Beër-Shéba, le puits du serment ! Les promesses y sont confirmées à Jacob par un Dieu fidèle. « Ne crains pas de descendre en Égypte ! » lui dit-il (v. 3 ; comp. És. 41, 14). Quel changement chez Jacob, jadis conduit par sa volonté propre, et qui maintenant craint de faire un pas sans Dieu ! Aussi Dieu l’encourage-t-il en lui promettant de descendre avec lui. Le Seigneur peut-Il toujours nous accompagner partout où nous allons ? — Puis c’est la touchante rencontre avec le fils bien-aimé qui a tout préparé avec dévouement pour le bonheur des siens. « Je vais vous préparer une place — a promis le Seigneur Jésus — afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14, 3).