Genèse 48, 8 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 1, 22 mars]

« Par la foi Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph… » (Héb. 11, 21). En attribuant au plus jeune la bénédiction de l’aîné et inversement, sa pensée doit se reporter à la triste scène du chapitre 27. Il est aveugle maintenant, comme l’était alors Isaac. Mais il sait discerner la pensée de Dieu. On a remarqué que Jacob n’a jamais si bien marché que quand il est devenu boiteux et n’a jamais vu aussi clair que quand il a été aveugle. Il invoque « le Dieu qui a été son berger… jusqu’à ce jour ». Il connaissait par expérience les activités et les peines d’un berger (chap. 31, 38-40). À présent, il prend la place de la brebis et mesure les soins patients dont il a été l’objet de la part de son Berger. Comme Jacob, David a fait son apprentissage « auprès du menu bétail » (1 Sam. 17, 34). Plus tard il a été appelé à paître Israël (2 Sam. 7, 7, 8). Et pourtant c’est lui qui a composé le psaume 23 : « L’Éternel est mon berger ». Chacun de nous connaît le doux nom par lequel le Seigneur Jésus se désigne : « Moi, je suis le bon Berger » (Jean 10, 11, 14). Nom qu’Il a justifié en mettant Sa vie pour Ses chères brebis, puis en prenant soin d’elles et en les conduisant comme Dieu a pris soin de Jacob, même à son insu, pendant toute sa vie. Mais chacun de nous peut-il dire comme Jacob et comme David : Il est mon Berger ?