Exode 7, 14 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 1, 6 avril]

Si les Égyptiens n’écoutent pas les deux premiers signes, avait dit l’Éternel à Moïse, ah ! alors il y en aurait un troisième bien solennel : celui de l’eau changée en sang. L’eau nous parle de ce qui rafraîchit et donne la vie, tandis que le sang répandu c’est la mort. La Parole a été donnée à l’homme pour le faire vivre. Mais s’il ne la reçoit pas et ne la croit pas, la même Parole deviendra pour lui le jugement et la mort (lire Jean 12, 48). Elle proclame aujourd’hui la grâce. Mais aussi le jugement, pour ceux qui ne la reçoivent pas. Chacun aura affaire à elle de l’une ou l’autre manière, maintenant pour la vie ou plus tard pour la mort ! — Ce que l’Éternel a dit s’accomplit pour les Égyptiens. Le Nil, artère vitale de leur pays, et dont ils avaient fait un dieu, devient un objet de dégoût et de répulsion. Le sang remplit le fleuve, les canaux, les étangs et jusqu’aux vases. Toutes les sources où le monde s’abreuve sont pestilentielles et mortelles (v. 18). Gardons-nous d’en boire ! Cette fois encore les devins font de même par leurs enchantements. Par le pouvoir de Satan, ils imitent ce qui produit la mort avec pour seul résultat d’augmenter la misère de leur peuple. Ils auraient bien davantage montré leur puissance en changeant le sang en eau. Mais cela, ils en étaient incapables.