Exode 12, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 14 avril]

Nous arrivons avec le récit de la Pâque à l’un des chapitres les plus importants de tout l’Ancien Testament. La rédemption annoncée va s’accomplir, en même temps que le plus terrible des jugements passera sur l’Égypte. Le péché mérite la mort et tous ont péché, les Israélites comme les Égyptiens. Mais, pour ceux qui appartiennent au peuple de Dieu, un agneau va mourir à leur place. Claire et touchante figure de Jésus, « l’Agneau sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde » et mis à mort au moment fixé par Dieu (1 Pier. 1, 19). Nous nous approprions ce sacrifice ; c’est ce que signifie manger la pâque. Christ a connu l’ardeur du jugement divin : l’agneau était rôti au feu. Et nous pensons à Ses douleurs avec le sentiment que notre péché L’a conduit là. C’est à cela que correspondent les herbes amères. L’agneau était mangé en famille. Les parents, les enfants, chacun dans la maison en avait sa part. Cher lecteur, avez-vous aussi personnellement « mangé la pâque » ? Vous êtes-vous approprié par la foi la mort expiatoire du Seigneur Jésus ? C’est une date inoubliable que celle de la conversion : le point de départ de la vie véritable, la nouvelle naissance de l’enfant de Dieu (v. 2).