Exode 12, 40 à 13, 10

[Chaque jour les Écritures, année 1, 17 avril]

Dieu fait tout commencer au jour de la rédemption (chap. 12, 2 ; 1 Rois 6, 1). Il institue la pâque comme un statut perpétuel. La pensée de l’Ennemi en rapport avec l’Agneau est « qu’on ne se souvienne plus de son nom » (Jér. 11, 19). Mais Dieu, pour qui l’œuvre de Son Fils a un si grand prix, veille à ce que le souvenir en soit perpétué. « C’est une nuit à garder », proclame-t-Il (v. 42) et plus loin : « Souvenez-vous de ce jour » (chap. 13, 3). En substituant le mémorial de la cène à celui de la Pâque, le Seigneur Jésus a invité les siens à faire ceci en mémoire de Lui (1 Cor. 11, 24, 25). Avez-vous répondu à ce désir du Seigneur ? — Au chapitre 13, l’Éternel proclame Ses droits sur l’âme qu’Il vient de racheter (chap. 12). Certains croyants, en particulier des enfants de parents chrétiens, se contentent de leur salut et ne tiennent pas compte de la consécration qui s’ensuit. Mais la même voix qui a dit : « Je verrai le sang, et je passerai par-dessus » (chap. 12, 13), revendique à présent : « Sanctifie-moi tout premier-né… il est à moi » (chap. 13, 2). À la fête de la Pâque était étroitement associée celle des pains sans levain. Nous apprenons par là que la mise à l’abri par le sang et la nécessité d’une vie sainte sont pour l’enfant de Dieu deux vérités inséparables (lire aussi Tite 2, 14).