Exode 18, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 1, 27 avril]

Nous retrouvons ici Jéthro, le beau-père de Moïse. Il personnifie les nations de la terre qui, dans un temps à venir, se réjouiront avec le peuple d’Israël de la délivrance dont celui-ci aura été l’objet et donneront gloire à Dieu. Nous remarquons en même temps que Séphora et ses fils, personnifiant l’Église comme nous l’avons vu au chapitre 2, n’ont pas participé aux épreuves d’Israël ni à sa délivrance. L’Église aura été enlevée de la terre quand auront lieu les tribulations puis le rétablissement du peuple juif. — Guershom nous rappelle par son nom que Christ, comme Moïse, a été étranger sur la terre où Il a séjourné et que l’Église elle aussi est étrangère ici-bas. Mais dans cette position difficile, le secours de Dieu lui est assuré. C’est ce que signifie le nom d’Éliézer. Au verset 8, Moïse rend témoignage de tout ce que Dieu a fait pour les siens. Bel exemple pour nous, n’est-ce pas ? Ne craignons pas de raconter à d’autres, en commençant par les membres de notre famille qui l’ignorent, comment nous avons été rachetés. La conséquence de ce témoignage apparaît au verset 11 : Jéthro reconnaît la grandeur de l’Éternel, Lui donne gloire, offre des sacrifices et enfin mange, autrement dit réalise la communion, avec le peuple racheté, dans la présence de Dieu.